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evariste75
160 abonnés
184 critiques
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0,5
Publiée le 17 novembre 2024
J'aime bien, sans être un énorme fan, Sandrine Kiberlain, que j'ai pu apprécier dans de nombreux films comme actrice (Les patriotes, Petite vadrouille,...) et comme réalisatrice (Un été 42,...)... Je suis par ailleurs curieux de la vie et, sirtout, des prestations d'actrice de la grande Sarah Bernhard. J'étais donc a priori bien disposé vis-à-vis de ce film qui s'annonçait passionnant... Quelle déception ! J'ai trouvé Sandrine Kiberlain insupportable, et je suis toujours aussi ignorant de la vie et de l'œuvre de Sarah Bernhard. Quel ennui ! Quelle vacuité !
Brillamment mise en scène par Guillaume Nicloux c'est là un très bon et instructif film sur celle qui est considérée comme une des plus importantes actrices Françaises du XIXe et du début du XXe siècle qu'incarne avec grand talent Sandrine Kiberlain !
Vu en avant-première. Je ne connais pas grand chose de la vie de Sarah Bernhard, seulement qu’elle était une grande comédienne, moderne et libre. Sandrine Kiberlain est hyper crédible, elle semble réellement habiter le personnage. On évolue avec elle, on rit, on s’émeut, on aime, on déteste. Je dois également citer Laurent Laffite, Clément Hervieu Léger, Sébastien Pouderoux et tous les autres. La réalisation bien qu’assez classique est belle. Un très bon moment de cinéma !
Un film très complet émotion et humour. Sandrine Kiberlain est simplement parfaite. Le film donne clairement envie d'en savoir plus sur cette femme légendaire.
Sarah Bernhardt (1844-1923) est considérée comme l’une des plus grandes tragédiennes de son temps. Elle fut, avant l’invention du cinéma, la première star mondiale.
À l’heure où le moindre artiste un tant soit peu célèbre, écrivain, peintre (Manet), chanteur de variété (Aznavour, Gainsbourg, Piaf), star de rock, couturière (Coco Chanel) se voit consacrer son biopic, il était inévitable que le cinéma français s’empare de la figure haute en couleur de Sarah Bernhardt. Femme libre, immense actrice de théâtre, elle incarne à elle seule une période, celle de la Belle Epoque, tellement cinégénique.
Guillaume Nicloux, plus à l’aise dans le polar poisseux que dans le film d’époque, s’acquitte dignement de la tâche. Les décors et les costumes sont resplendissants ; le casting rassemble tout ce que la Comédie-Française a de meilleur : Laurent Lafitte, Laurent Stocker, Sébastien Pouderoux. Et Sandrine Kiberlain, plus exubérante que jamais, lâche les chevaux en tête d’affiche.
Le problème de ce film est son point de vue. Sarah Bernhardt nous est certes présentée comme une femme libérée, une féministe avant l’heure, bisexuelle et ne se cachant pas de l’être, dreyfusarde quand l’antisémitisme suintait par tous les pores de la IIIème République. Mais elle est somme toute ramenée à un schème très sexiste : une femme qui n’a aimé qu’un seul homme, Lucien Guitry (Laurent Lafitte), et s’est consumée d’amour pour lui.
Plus grave encore : on nous vend le biopic d’une actrice qu’on ne voit jamais jouer. Pas une scène où on la voie sur scène ! C’est un comble ! Et surtout pas une scène où on l’entende parler de son art, sinon quelques allusives allusions à "Lorenzaccio", à "Cyrano" – qu’elle reproche à Rostand d’avoir écrit pour Coquelin – ou à Shakespeare.
Un show Kiberlain qui cabotine sous prétexte que Sarah Bernardt était une diva excentrique. Si vous êtes fan de l'actrice, vous serez comblé, pour les autres c'est souvent embarrassant et pas drôle... Sinon le film part dans tous les sens, essayant d'éviter l'académisme du biopic, en restant léger et superficiel. Ca donne surtout envie de lire une biographie sérieuse et détaillée.
Par quoi commencer? Comme le personnage qui est la première star au monde, Sarah Bernhardt, ce film est complétement éblouissant et sans mesure, charismatique et magnétique. J'aurais pu dire d'ailleurs comme Sarah Bernhardt et comme Sandrine Kiberlin tant les deux actrices au delà de la ressemblance jouent une partition virevoltante et envoutante. Cette partition, est très bien écrite par Nathalie Leuthreau qui évite tous les écueils du biopic pour s'approcher au plus près de la personnalité de l'actrice autour de deux événements: un jour de consécration en 1896 et l'autre, celui où on va l'amputer d'une jambe. Nous n'avons pas affaire à un travail de reconstitution laborieux mais à un travail d'esquisse qui sied à merveille à Sandrine Kiberlin et au personnage qu'elle interprète dans sa vivacité, ,ses élans, ses fulgurances. On découvre donc une femme en avance sur son temps et d'une extraordinaire modernité. Elle défend Dreyfus et c'est elle qui averti Zola de ce qui va devenir l'affaire, elle est pour l'abolition de la peine de mort, elle défend les femmes aussi, bref si elle est engagée, elle est surtout libre, libre d'être unique et libre d'aimer qui et comme elle veut. Bref, elle est courageuse et affranchie du patriarcat et de toutes les bienséances mais surtout elle sublime tout et tous, et ça lui permet de sublimer son art., On peut donc la considérer comme une punk avant l'heure. Une punk qui a l'énergie de jouer, de vivre et d'aimer pleinement et toujours vite, dans un mouvement continu. Lucien Guitry, son grand amour bien interprété par Laurent Lafitte a probablement eu du mal à suivre ce rythme et cette femme sans calcul, vivant dans un présent éternel.
Vu en avant-première, jeudi dernier, à l'UGC Atlantis St Herblain. Le choix de Guillaume Nicloux de ne pas en faire un "biopic classique" est pertinent. En mettant en lumière certaines étapes de la vie de Sarah Bernhardt, il donne à ce film une force à la hauteur de cette artiste incomparable. Magnifiquement interprétée par Sandrine Kiberlain. A la réflexion qui pouvait incarner aussi bien ce rôle que Sandrine Kiberlain ? Elle endosse avec talent le costume de cette femme, de cette artiste, de cette épicurienne libérée. L'occasion de rappeler que Sarah Bernhart a écrit l'une des plus belles pages de l'Histoire culturelle et sociale de notre pays. N'hésitez pas à vous rendre en salle dès la sortie de ce film prévue le 18 décembre.
rébarbatif, pompeux, l'histoire avance recule dans le temps ce qui la rend peu passionnante. on ne sent absolument pas le charisme de la merveilleuse comédienne. De bons seconds rôles. très peu de scènes de théâtre, décevant.
Quand un film à une certaine ambition et qu'il ne l'a rempli pas du tout, cela va de soit qu'il est raté. La critique est facile mais lorsque l'on souhaite dresser le portrait d'une femme indépendante et avant-gardiste, ce que les dialogues absolument pas subtils essaient de retranscrire, il faut que le scénario et les scènes nous le retranscrive. Hors ce n'est pas du tout le cas : en bref on suit là une Sarah Bernhardt dépendante de l'amour d'un homme. Pas non plus aidé par une Sandrine Kiberlain en surjeu, le film se contente d'énumérer dans des dialogues inintéressants les personnalités qu'elle aurait influencé et les causes qu'elle aurait défendue...de manière très artificielle. On ne ressort pas grand chose de ce film, hormis peut être les costumes/joailleries et Laurent Stocker (Pitou) qui nous décroche quelques sourires bienvenus !
Ayant eu la chance de voir ce bijoux en avant-première, je peux attester que c'est super. 👍 Les décors et les costumes sont tout simplement magnifiques, les comédiens n'en parlons pas... J'ai été agréablement surprise de rire autant, les dialogues sont magique, en tant que spectateur on a presque envie de se joindre aux discussions tellement c'est bien joué :))
Grosse déception devant ce biopic librement inspiré de cette femme libre qui était Sarah Bernhardt. Guillaume Nicloux prend le parti de jouer avec les époques de la vie de celle que l'on va surnommer "La divine". Le féminisme (déjà à l'époque), l'affaire Dreyfus ou ses relations avec les grands de ce monde (Edmond Rostand, Emile Zola ou même subrepticement Freud), tout cela est évoqué de manière beaucoup trop foutraque. Sandrine Kiberlain est imprégnée par son rôle mais cabotine tellement que ça en devient agaçant, voire lassant. Vous me direz que c'était nécessaire pour retranscrire la folie douce de cette icône de l'époque. Personnellement j'ai trouvé cette hystérie constante profondément irritante. A vous de voir!
Aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun film n'avait été consacré jusqu'alors à la grande Sarah Bernhardt, par le cinéma français. Le biopic de Guillaume Nicloux était attendu et il n'est pas question de lui reprocher d'avoir oublié un quelconque aspect de ce "monstre sacré" du théâtre. Malgré sa savante déconstruction chronologique, le film a tout du devoir d'un bon élève, pas académique, non, mais quelque peu convenu, quand même. Celle qui fut surnommée la divine était également une scandaleuse pour son époque, femme libre, aux amours tumultueuses, et aux caprices de diva. Comme de nombreux ouvrages "historiques" récents, le long-métrage s'efforce de montrer la modernité de son héroïne, n'hésitant pas à privilégier des thèmes aussi prégnants aujourd'hui que l'antisémitisme ou le féminisme. Le film est aussi un défilé quasi ininterrompu de "stars" de l"époque, comme Lucien Guitry et son fils Sacha, incontournables, mais aussi des figures qui n'ont fait que passer dans sa vie, à l'image de Zola ou de Freud. Était-il besoin d'insister autant sur l'idolâtrie autour de la comédienne et sur son odeur de soufre ? Disons que la chose aurait parfois mérité un peu plus de subtilité dans son traitement. Pleinement investie, Sandrine Kiberlain relève le défi avec le talent qu'on lui reconnaît. Le reste de la distribution est un peu moins convaincante, à l'image de Laurent Lafitte, peut-être un peu noyée dans des décors et des costumes somptueux. Au fond, le mystère de Sarah Bernhardt reste toujours intact, plus d'un siècle après sa mort et l'on ne peut que louer le film de la montrer telle qu'elle fut vraiment, dans un bref extrait du fameux moyen-métrage de Sacha Guitry, Ceux de chez nous, réalisé en 1917.
Vu ce dimanche à l’UGC Villeneuve d’Ascq en avant-première. Évocation très intimiste de cette grande figure du Théâtre français. Beaucoup de gros plans. Sandrine Kiberlain n’a pas voulu copier l’original ( de ce qu’on en a comme traces vocales, ç’eut été périlleux car la vraie Sarah avait un phrasé extrêmement daté qu’on trouverait très ridicule aujourd’hui ) et incarne plutôt la modernité, l’excentricité et le monstre de travail qu’était La Divine. Toute la troupe de comédiens ( dont beaucoup de la Comédie Française ) est excellente et permet de faire revivre tout un aréopage de célébrités contemporaines du Monstre Sacré. Film donc très agréable mais qui aurait pu prendre plus d’ampleur. Le budget était-il trop étriqué ? On attend la série sur Netflix.