Avis : Sarah Bernhardt, La Divine - Page 4

J’ai eu la chance de voir ce film en avant-première au Festival De l’écrit à l’écran à Montélimar.
Il est très intéressant de découvrir la vie de Sarah Bernhardt à travers le jeu bluffant de Sandrine Kiberlain. Passionnant et drôle.

VU en avant première
beau film qui nous replonge dans cette époque si riche, merci de nous avoir fait revivre ces moments.
Très extravagante et démesurée aussi était LA Divine ;
bien interprétée, tout en nuance, par les émotions multiples exigées.

Je me remets à peine de ce film, extrêmement puissant avec une Sarah Bernhardt époustouflante, très juste, d'un charisme fou incarné divinement bien par Sandrine Kiberlain. Tous les acteurs sont formidables, les costumes étonnants de beauté. Le réalisateur a pris la décision de mettre en avant la vie intime de Sarah B, avec beaucoup de psychologie. Une femme étonnante d'originalité, de force, et de grandeur, mais qui peut aussi se montrer d'une grande fragilité, très touchante. Quel bel hommage ! Il s'agit aussi du premier film sur elle.

vu en avant première avec la divine Sandrine kiberlain 😍😍 qui incarne à merveille Sarah Bernard, magnifiques costumes et décors

Une réussite. Certainement le meilleur film du réalisateur Guillaume Nicloux… La vie de Sarah Bernard m'a toujours intéressé, certes le film ne retrace pas toute sa vie, mais on découvre dans les dialogues tout ce que Sarah Bernhart à traversée. Sandrine Kiberlain est imprégnée de ce rôle jusqu'au bout. Pas un plan sans elle !. Et les seconds rôles ne sont pas à la traine, comme Mathilde Ollivier... Vraiment de beaux dialogues, des costumes taillés par l'une des meilleures costumières françaises, des décors somptueux. (Dont le Chateau d'US dans le Val d'Oise)…. Bravo !

Excellent film ! Décors fabuleux, personnages formidablement interprétées. Ce film nous plonge dans la vie de cette star à son époque.
Très intéressant. Merci pour le spectacle !

Le film retrace essentiellement deux épisodes de la vie de Sarah Bernhardt (1844-1923)
Il commence par la fin de sa vie avec l'épisode de son amputation de la jambe en 1915 et revient ensuite avec quelques allers-retours à sa journée de consécration en 1896.
Comme l'affirme la scénariste Nathalie Leuthreau, il s'agit bien d'un film et non d'un documentaire. Même si beaucoup d'éléments sont historiquement avérés, d'autres relèvent de la pure fiction comme l'intensité de la relation amoureuse avec Lucien Guitry joué par Laurent Lafitte. Si la vie publique de Sarah Bernhardt est très documenté, sa vie privée l'est beaucoup moins ce qui laisse la place au cinéma et à son imaginaire pour combler ce manque.
Sandrine Kiberlain incarne à merveille le rôle de Sarah Bernhardt. Même si la ressemblance physique n'est pas évidente ne serait-ce que par la taille du personnage, Sandrine Kiberlain semble habitée par la Divine tant elle joue avec justesse et émotion toutes les variations de ce personnage complexe. Il faut dire que la prestation de Sandrine Kiberlain est aussi magnifiée par des décors très riches et des costumes extraordinaires réalisés par l'équipe d'Anaïs Roman, plusieurs fois césarisée.
On comprend vite qu'une grosse partie du budget est passé dans les décors et les costumes ce qui en fait un élément essentiel du film et explique aussi le choix de se concentrer sur quelques éléments de la vie de Sarah Bernhardt.
Un autre choix a été de ne pas montrer la comédienne sur les planches. En dehors de la scène d'introduction, il n'y a aucun épisode de l'actrice jouant un rôle. Le style déclamatoire de l'époque n'aurait certainement pas permis aux spectateurs d'aujourd'hui de comprendre en quoi Sarah Bernhardt était une artiste de renommée internationale.
Reste le rythme du film. C'est de mon point de vue son point faible. Lorsqu'il s'agit de filmer la vieillesse de Sarah Bernhardt, le film prend son temps. La première partie manque de rythme. Ce parti pris d'associer la vieillesse à la lenteur est un vrai risque qui peut conduire à l'ennui si ce n'est pas bien réalisé d'autant que c'est aussi durant cette période du film qu'il y a le moins de décors et de costumes somptueux. Heureusement que la seconde partie est beaucoup plus dynamique où la fougue du personnage nous transporte dans toutes ses émotions.
Le fil conducteur entre ces deux périodes de la vie de Sarah Bernhardt est la romance avec Lucien Guitry que le film nous présente comme l'amour de sa vie. On tombe ici dans la partie la plus romanesque du film. Certains trouveront sans doute que le film est trop axé sur cette passion amoureuse et pas assez sur les prouesses de Sarah Bernhardt en tant que comédienne. De ce fait, le film ne permet pas de vraiment comprendre pourquoi cette artiste est entrée dans la postérité. D'autres s'émerveilleront au contraire de la prestation de Sandrine Kiberlain et se laisseront porter par les émotions qu'elle nous transmet à travers le personnage de Sarah Bernhardt. Sandrine Kiberlain, la divine.

Film raté. D’abord parce que Sandrine Kiberlain est une erreur de casting. Sarah Bernhrardt était caractérielle mais aussi charismatique. Or son magnétisme n’est absolument pas rendu et on ne comprend pas pourquoi elle était adulée par les foules. Ensuite parce que le scénario est bancal et les dialogues lourdingues, soulignant au stabilo les éléments biographiques. On se focalise sur les images d’Épinal et la relation d’amour compliquée au lieu de chercher à décrypter qui était Sarah Bernhardt entre le personnage public et la femme intime. Et puis comment peut-on faire un film sur un monument du théâtre sans montrer l’émotion du théâtre? La divine méritait mieux!