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    Une famille
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    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    113 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Un film qui aurait du s'appeler "la combattante" ou "la sacrifiée "!!
    Un documentaire qui fera date pour sa o profondeur , sa revendication à la colère . Christine Angot ne lâche rien, c'est Antigone, Non! Elle ne laissera pas les autres tranquilles, se reposer avec leur regret et leur "désolé", elle interroge, bouscule , se révolte ! Va t on un jour enfin comprendre et s'intéresser à cette petite fille qui avait tant de lumière dans les yeux , va T on la prendre dans ses bras plutôt que d'être gêné par "cette malheureuse histoire" ! Va t on assumer collectivement ce crime odieux et destructeur!
    C'est insupportable cette vie saccagée , cet adulte qu'elle a du devenir , si dure en apparence mais tellement capable de tendresse. Ce crime n'aurait pas dû faire partie de sa vie, elle aurait dû pouvoir devenir l'adulte de son choix.
    Elle est forte , n'attend pas de compassion mais on a vraiment envi de lui dire je t'entends , comment puis t'aider.
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Ne plus laisser la porte se refermer…
    L’inceste n’est pas que l’affaire de la victime, n’est pas qu’une affaire privée, intime. L’inceste est affaire d’une certaine éloge du pouvoir, mais aussi celle de toute une famille, et de l’indulgence d’une société. Les écrits puissants de Christine Angot sont autant de témoignages de ce qu’elle a subit, mais ici, dans le documentaire « Une Famille », elle écoute. Et nous donne à écouter : les mécanismes qui ont rendu l’inceste possible, qui l’ont couvert ensuite. Et si le documentaire bouleverse par sa sincérité, l’enrichir des nombreux entretiens de Mme Angot à La Grande Librairie, Télérama, France Culture, 3 Couleurs, etc. … de ces dernières semaines permettent de déplisser encore un peu plus les yeux face à une réalité que l’on préfère ne pas regarder…
    2 à 3 enfants par classe sont aujourd’hui touchés par l’inceste… statistique glaçante de l’Interdit ultime. Il est temps de rendre la honte au violeur, de soutenir le courage, les témoignages de ceux qui ne veulent plus la porter à leur place.
    Merci Madame Angot
    oooooooooo
    oooooooooo

    92 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2024
    Elle voudrait enfin passer à autre chose. Elle en témoigne. Elle le hurle même, ici, et à longueur de temps. Alors pourquoi une pierre de plus, qui ne dit rien de plus (on est pas exégète de son oeuvre (qui fut une claque), mais pour sa part propre, cela semble vrai). On laboure une terre qui ne donnera plus rien. Alors on va chercher les témoignages des autres. De force on embarque chacun dans son récit. Et chacun a peur. Sinon de faire face au récit, de faire face à sa victime. Qui avance comme un tank. Qui presque mécaniquement, pour chaque mot prononcé, fustige qu'il ne fut pas son contraire. C'est un peu le problème de madame Angot, dont la démarche finit par être conte-productive. Car personne ne se mettra jamais à sa place. Personne ne sera jamais à même d'entendre son récit comme elle le voudrait entendu (mais le veut elle vraiment? Cette longue construction qu'est son oeuvre ne rend elle pas définitivement indissociable de son récit qui finit, punition, par la définir). Une limite est atteinte, personne d'autre ne peut endosser cette souffrance, en prendre un bout, la faire sienne (parce que pour qu'elle soit sienne il faudrait l'endosser indéfiniment et non un instant). Rattraper ce qui fut perdu. C'est inacceptable, elle ne l'accepte pas, mais le hurler n'y changera plus rien.
    C'est le triste constat que l'on dresse. Madame Angot demande l'impossible, au titre que l'impossible le fût. On en vient presque à excuser la fuite de ceux qui savent le combat perdu.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    340 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2024
    Il s’agit de la première réalisation cinématographique de cette célèbre écrivaine que j’ai trouvée plutôt bien réussie et très poignante au vu du sujet traité. Ce film documentaire autobiographique sur l’inceste qu’elle a subie par son père est bouleversant. Le retour sur ce drame intime est traité avec force et conviction et Christine ANGOT fait une véritable thérapie dans sa démonstration cinématographique après l’avoir déjà fait avec succès aussi, par la littérature. Elle utilise les interviews percutantes et émouvantes de sa proche famille avec l’utilisation appropriée de photos et de vidéos de famille pour effectuer cette nouvelle démonstration.

    Bernard CORIC
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2024
    L'écrivain C.Angot, victime de viols impunis commis lorsqu'elle était adolescente, (même encore jeune adulte ) dans le cercle familial interroge sa belle-mère, sa mère et son ex mari sur son histoire, sur leurs silences et leurs dénis.

    C'est finalement sa fille qui trouvera les mots consolateurs et justes à dire à sa mère.

    Le cercle familial est parfois le berceau du meilleur, mais il peut-être aussi celui du pire et surtout de l'impunité judiciaire ou délinquants relationnels et délinquants ( criminel dans le cas présent) passent entre les mailles du filet et ne vont pas où est leur place : entre quatre murs.

    Avec le traumatisme c'est sans doute aussi là où se trouve la rage de C. Angot. Les mauvais se sont pas toujours punis et n'ont même pas été empêchés par ceux qui le pouvaient, le devaient. On le savait, mais ça va mieux en le disant.
    Rėgine Buchholtz
    Rėgine Buchholtz

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Contrairement à la majorité des critiques, je suis sortie très agacée par Christine Angot , comment croire qu'elle a subi subi et subi encore, entre 13 ans et 16 ans et qu'elle a recommencé avec son père alors qu'elle était mariée et maman ! Etrange non ? Elle a prouvé qu'elle a certes une intelligence et une force de caractère hors du commun et elle dit avoir subi ?... De surcroît elle rend tout le monde responsable de son aventure ! Elle culpabilise ses proches pour se blanchir, l' apitoiement de son ex-mari, qui semble effrayé devant elle, sonne faux, idem pour sa fille qui balbutie et cherche laborieusement une phrase pour sortir de cet interrogatoire téléguidé. Je crois Ch.Angot surtout très toxique pour tout son entourage que je plains. Je la laisse avec sa conscience. Elle a fait un bon film, mais elle n'en sort pas grandie à mes yeux, ne soyons pas dupes.
    M le Maudit
    M le Maudit

    2 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2024
    Un chef d'oeuvre absolument nécessaire. En 2024, il semble incroyable qu'il faille autant se battre pour dénoncer un inceste, ce phénomène si courant et si destructeur. Après en avoir parlé dans ses livres, Christine Angot nous offre un documentaire qui est une autre façon de parler de ce sujet. C'est totalement différent, c'est une incursion dans une famille qui refuse depuis des années d'accepter ce que le père a fait. C'est un coup de force pour se faire entendre, face au silence assourdissant et destructeur. J'espère que ce film sera vu par le plus grand nombre pour que cette horreur qu'est l'inceste n'existe plus. Merci à Christine Angot d'être la porte-parole de ce crime qui ravage tant de vies.
    Regine C.C
    Regine C.C

    29 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2024
    Christine Angot, après 30 ans de psychanalyse, cherche toujours à comprendre les abus graves dont elle a été victime dans sa famille d'adoption. Il aurait pourtant été essentiel qu'elle puisse dialoguer avec cette famille qui a peut-être elle aussi vécu des moments difficiles et qu'elle cache par souci d'honorabilité car on apprend que cet homme, présenté comme d'une intelligence supérieure à la normal, est mort quelques années après les faits d'une maladie d'Alzheimer. Ce film nous explique donc comment Christine cherche à briser la glace et le mur du silence.
    Yves G.
    Yves G.

    1 316 abonnés 3 315 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Née en 1959 à Châteauroux, Christine Schwartz n’est reconnue seulement qu’à quatorze ans par son père qui lui transmet son patronyme. Christine Angot est violée par son père entre treize et seize ans. Elle révèle l’inceste qu’elle subit en 1999. Elle en fait le sujet de plusieurs de ses livres : "L’Inceste", "Un amour impossible", "Le Voyage dans l’Est". Elle a décidé de poursuivre au cinéma son entreprise littéraire.

    Depuis vingt-cinq ans maintenant, Christine Angot est devenue un personnage de la scène littéraire. On connaît ses livres, qui ont fait naître un courant littéraire prolifique, l’ego-histoire. On connaît ses interventions médiatiques transgressives dans des émissions de grande écoute. On connaît surtout le traumatisme qu’elle a subi adolescente, dont elle ne s’est jamais remise et qui constitue l’objet sans cesse recommencé de sa création littéraire.

    La soixantaine bien entamée, Christine Angot n’a pas changé. La colère qui l’anime ne s’est pas apaisée. Alors même qu’elle avoue que son histoire l’écrase, elle continue à la ressasser et en fait le sujet central de son premier documentaire. Questionnant la famille qui l’entoure, elle sillonne la France pour rencontrer ses proches – sa belle-mère, sa mère, son ex-mari, son actuel compagnon, sa fille…- et les interroger sur le sens qu’ils donnent au crime qu’elle a subi.

    Une famille débute par une séquence sidérante. Elle a été tournée en septembre 2021 à Strasbourg où Christine Angot s’était rendue pour présenter son dernier livre. À cette occasion, Christine Angot va au domicile de la veuve de son père. Elle n’en cache ni le nom ni l’adresse. Elle sonne à sa porte, en force l’entrée et lui impose la présence d’une équipe de tournage pour recueillir son témoignage. L’atteinte à la vie privée de cette personne, filmée contre son gré, est flagrante. La défense de l’avocat de Christine Angot, qui estime qu’en révélant les dénis des conséquences de l’inceste sa cliente accomplit une oeuvre d’intérêt général à laquelle l’intimité de la plaignante ne saurait être opposée, ne tient juridiquement pas la route.

    Si elle est bien plus violente que celles qui suivent, cette première séquence est au diapason du film et en donne le ton. Dans une démarche vengeresse, Christine Angot se filme sillonnant la France pour aller demander des comptes à ses proches. Qu’elle fut victime d’un crime odieux, qu’elle en porte encore les séquelles, nul ne le lui conteste et, mieux encore, tous aujourd’hui en compatissent – alors que fut un temps, heureusement révolu, où sa parole fut mise en doute et son traumatisme euphémisé. Que sa « famille » ne lui ait pas montré à l’époque des faits et, dans une certaine mesure, renâcle encore aujourd’hui à lui témoigner la solidarité qu’elle aurait méritée, chacun aujourd’hui le reconnaît volontiers et le déplore.
    Mais l’outrage qu’elle a subi ne saurait exonérer l’autrice-réalisatrice de toute mesure. Elle n’a pas le droit, en son nom, de tout rabattre à son statut de victime. Si sourcilleuse sur sa vie privée et les violences qu’elle a subies, elle gagnerait à l’être de temps en temps sur celle de ses proches et les atteintes que sa violence leur cause.
    Paris10
    Paris10

    76 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Un film bouleversant, intense, important. "Une famille" raconte quelque chose qui nous concerne tous, avec intelligence et émotion.
    Indispensable !
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2024
    On a beau avoir une immense empathie pour elle et partager l'immense souffrance qui lui a été infligée, on ne peut s'empêcher de regretter que, au travers de ces plans interminables, elle cherche à obtenir un bon kilométrage de ce récit.
    AEH
    AEH

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Christine Angot enfonce la porte fermée derrière laquelle l'inceste se cache. Ca semble violent, puis à mesure que le film progresse, s'opère un changement de perception : Christine Angot n'est pas violente, c'est le silence qui lui a été imposé depuis 30 ans qui l'est. Une Famille est un film puissant, parfois difficile mais également lumineux. A voir absolument.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    "Une famille" bien accueilli par la presse, est un documentaire autobiographique convenable. En effet la réalisatrice Christine Angot part à la rencontre de plusieurs personnes de son entourage (la veuve de son père incestueux, sa mère Rachel, sa fille Léonore, son ex-mari Claude) et les interroge vis-à-vis de l'inceste qu'elle a subi par son père, même si j'ai trouvé l'ensemble parfois théâtral et un peu trop mécanique, ce documentaire est utilité publique pour toutes les personnes qui ont subi des violences sexuelles avec en prime une belle leçon de résilience de la part de la réalisatrice Christine Angot.
    mcdeux
    mcdeux

    21 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Moi, moi, moi ! Me Angot se vautre dans son malheur et demande que tout le monde le partage, sa mère, sa fille, sa belle mère, son conjoint...Et nous, pauvres spectateurs impuissants !!!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 287 abonnés 7 257 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2024
    L’écrivaine Christine Angot est invitée pour des raisons professionnelles à Strasbourg, où son père y a vécu jusqu’à sa mort. C’est dans cette même ville qu’il l’a violé et que sa femme et ses enfants vivent toujours. Elle décide d’aller à leur rencontre…

    Christine Angot s’essaie pour la première fois à la réalisation et se lance dans un voyage introspectif, celui de son trauma, le viol et l’inceste dont elle a été victime entre ses 13 et 16 ans. L’histoire de Christine Angot, on la connaît tous ou alors il faudrait vraiment avoir vécu en ermite pour feindre de l’ignorer. En effet, cela fait plus de 20 ans qu’elle ne cesse de ressasser toujours et encore son histoire à qui veut bien l’entendre, notamment à travers ses romans L'Inceste (1999), Un amour impossible (2015), Le Voyage dans l'Est (2021), ainsi qu’à la télévision.

    On est donc en droit de se questionner sur cette énième incursion dans sa vie privée. Comme son titre l’indique, avec Une famille (2024), l’écrivaine va à la rencontre de sa belle-mère, son ex-compagnon et sa fille, tous prennent la parole, avec plus ou moins de facilité (il faut voir comment elle force le pas de la porte de la veuve de son père, c’est d’une rare violence, à l’image de Christine Angot, une femme électrique et brutale, jamais dans la demi-mesure, toujours dans le frontal). A travers cette confrontation, elle souhaite mettre en évidence le déni de ses proches et leur inaction à son encontre.

    Pendant 80 minutes, le spectateur est comme pris en otage, face à ce corps à corps et autres joutes verbales auquel on est confronté. Une introspection sous forme de psychanalyse à la fois malsaine et voyeuriste, qui, à l’image d’un disque rayé, donne la désagréable impression de se répéter (décennie après décennie) en nous imposant son mal-être.

    Parler de l’inceste c’est nécessaire, mais à la longue, cela peut aussi générer une certaine lassitude…

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
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