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    Le Tableau volé
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    261 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2024
    Un tableau d'Egon Schiele, volé par les nazis et disparu depuis soixante ans, refait son apparition dans un appartement modeste à Mulhouse. A partir de cette incroyable histoire, Pascal Bonitzer a construit une fiction où l'on subodore autant l'odeur des salles des ventes, un univers très particulier, formellement opposé à la France profonde, celle où le célèbre tableau a fini par atterrir. L'intrigue centrale, autour de l’œuvre peinte, est plutôt excitante mais les différentes ramifications, disparates, déplacent l'intérêt plus souvent qu'à leur tour. A retenir toutefois, le mordant des dialogues, souvent cruels, notamment autour des marchés de l'art où tellement d'argent est brassé que tous les coups y sont permis. L'interprétation est également largement à la hauteur, sans qu'un comédien ne cherche à dépasser ses petits camarades : d'Alex Lutz à Léa Drucker, impeccables dans la sophistication, de Louise Chevillotte à Nora Harnzawi, épatants de naturel, en passant par un excellent Alain Chamfort et les jeunes Arcadi Radeff et Matthieu Lucci. Malgré quelques temps morts et une action parfois volatile, le scénario retombe tout de même sur ses pattes, en ayant offert passage quelques jolis passages de comédie. Dans les règles de l'art mais toutefois assez loin du chef d’œuvre.
    Sylvain P
    Sylvain P

    343 abonnés 1 361 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2024
    A priori, rien ne destinait Le Tableau volé à être une comédie. Pourtant, ce scenario (inspiré d'une histoire vraie) mêle habilement le monde des ventes aux enchères et les relations entre des personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Pascal Bonitzer a une vraie plume pour les dialogues et donner du rythme. Et il bénéficie d'une interprétation hors pair (en particulier Alex Lutz, Lea Drucker, Nora Hamzawi et Iliès Kadri...). Le tout resseré en 91 minutes.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    385 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2024
    Ce film raconte l’histoire d’un tableau d’une valeur inestimable qui va bouleverser le destin de son découvreur et de ce commissaire-priseur. A travers ce film, on découvre les arcanes du monde des affaires dans le domaine des arts. Ce film bien réalisé et scénarisé se laisse découvrir avec plaisir mais sans plus.

    Bernard CORIC
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2024
    André Masson (Alex Lutz) est un brillant commissaire-priseur employé par une des plus prestigieuses sociétés de vente aux enchères, Scottie’s – allusion transparente à Christie’s. Une avocate de province (Nora Hamzawi) le contacte. Le nouveau propriétaire d’un modeste pavillon de la banlieue de Mulhouse y a découvert une toile. S’agit-il d’un faux ou de "Tournesols fanés" de Schiele peint en 1914 et spolié en 1939 ? André Masson et son ex-femme (Léa Drucker) font le déplacement en Alsace pour en avoir le cœur net.

    Venu sur le tard à la réalisation, Pascal Bonitzer approche bon pied bon oeil les quatre-vingts printemps mais continue à tourner des films dont Floc’h signe les affiches élégantes et épurées ("Petites Coupures", "Le Grand Alibi", "Cherchez Hortense", "Tout de suite maintenant"). Cette affiche en évoque d’autres, également dessinées par Floc’h, et d’autres univers cinématographiques proches de celui de Bonitzer : Alain Resnais, Woody Allen, Bruno Podalydès… Ces réalisateurs ont en partage une même élégance, une même ironie douce. L’action de leurs films se déroule souvent dans des intérieurs cossus. La grande bourgeoisie y est tout à la fois exaltée et mise en boîte.

    C’est le cas de ce "Tableau volé" qui est tiré d’un fait réel. "Tournesols fanés", inspiré à Schiele par la célèbre toile de Van Gogh, a été peint au début de la Première Guerre mondiale. Un marchand d’art, autrichien et juif, en a été dépossédé sur le chemin de l’exil, à Strasbourg en 1939 avant de réussir à gagner les Etats-Unis. La toile est réapparue soixante ans plus tard et a été adjugée par Christies pour 17.2 millions d’euros en 2006.

    "Le Tableau volé" est un film étonnant : il se tient globalement mais chacun de ses éléments, pris isolément, boite. Ainsi du personnage d’Aurore, la stagiaire d’André Masson, interprété par Louise Chevillotte ("À mon seul désir", "Le Sel des larmes", "Synonymes"…) au sombre passé familial : la relation avec son patron n’est pas crédible. L’est un peu plus le couple (dés)uni que forment Alex Lutz et Léa Drucker : on se laisse aller à espérer que deux personnes, qui ont partagé leur vie mais ont décidé de se quitter, puissent ainsi garder, dix ans après leur séparation, une complicité aussi indestructible.

    "Le Tableau volé" est construit autour d’un suspense qui est désamorcé sitôt son exposition : le propriétaire du tableau acceptera-t-il de le restituer aux héritiers du marchand d’art spolié en 1939 ? C’est bien dommage. Car la tension qui devait faire tenir le film debout s’affaisse. Un émollient badinage s’ensuit. Rien de désagréable ni d’ennuyeux. On ne regarde pas une seule fois sa montre. On sort de la salle en se disant qu’on a passé un bon moment…. et qu’on a aussi perdu un peu son temps.
    Daynelle
    Daynelle

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Ce film avait tout pour être un très bon film, histoire inspirée d’une histoire vraie sur un tableau volé durant la guerre 39/45, un casting de choix, des pistes d’intrigues dont on attend le développement, des personnages bien campés dans le marché de l’art de haut vol, des commissaires priseurs sans état d’âme, on s’attend donc à voir une montée en puissance de l’intrigue avec des rebondissements et de la fougue, hélas l’intrigue se délite et se perd dans dans un océan de platitude et des personnages qui deviennent inconsistants. Quel dommage, on en ressort frustré en restant sur sa faim alors que tout était là pour faire quelque chose de passionnant.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2024
    Ce film nous permet de passer un bon moment, l’intrigue (inspire d’une histoire vraie) est intéressante sans être palpitante ; les acteurs et actrices sont tous très bons. On découvre un peu le monde de l’art de l’intérieur. En revanche, le côté étrange de la stagiaire est totalement inutile.
    Un bon film du dimanche soir !
    Ciné-13
    Ciné-13

    126 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2024
    Réalisation sage et classique, belle photographie, acteurs épatants, BO discrète, soit un bon film français soigné...
    La relation tendue entre LUTZ Commissaire-priseur intéressé et CHEVILLOTTE sa stagiaire coincée est remarquablement rendue. Il aime les belles voitures, les belles montres et le whisky tourbé. DRUCKER est aussi impeccable étonnamment coopérante dans la vie de son ex.
    La star du film : "Les tournesols" d'Egon SCHIELE, dont l'histoire est réelle spoiler: (tableau volé par les Nazis, puis offert à un collabo)
    . A voir...
    FaRem
    FaRem

    8 852 abonnés 9 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2024
    Lorsqu'un tableau d’Egon Schiele est découvert, la vie de toutes les personnes impliquées de près ou de loin est chamboulée. Du commissaire-priseur aux ayants droit en passant par les propriétaires actuels et les intermédiaires, Pascal Bonitzer s'intéresse à cette galerie de personnages au sein d'une histoire chorale qui n'accorde pas suffisamment de temps à chacun pour développer correctement chaque sous-intrigue. C'est un peu le point noir du film, mais c'est aussi ce qui le rend dynamique avec toutes ces relations qui se font et se défont. Le plus intéressant reste cette immersion dans les coulisses du marché de l’art et ces questions sur la valeur d'une œuvre et le poids de l'histoire dans la transaction. Si tout est vu par le prisme de l'argent, il y a quand même une bonne part d'humain et c'est ce qui fait le charme de cette petite comédie agréable à suivre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2024
    Pascal Bonitzer signe une comédie sur le marché de l'art en relatant la vente d'un tableau volé par les nazis et disparu depuis soixante ans. Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi et Louise Chevillotte s'amusent à retranscrire des dialogues soigneusement ciselés. Toutefois, "Le Tableau volé" souffre de certaines digressions dans des intrigues secondaires qui ne contribuent que peu à l'avancement de l'histoire principale.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Avant tout, ce film est sans doute un traitement du Monde de l'Art, opposé à la vie des gens simples, qui "travaillent" en province.
    Une des particularités du film est sans doute le fait que chacun des personnages est intéressant.
    J'ai été particulièrement subjugué par la personnalité "insaisissable" de Louise Chevillotte (Aurore) et sa relation avec son patron Alex Lütz (André).
    Cependant, on peut s'intéresser aussi à Alex Lütz et Lea Drucker ou encore au jeune "propriétaire" du tableau, projeté dans un autre monde que le sien.
    Toutes ces histoires humaines, donnent beaucoup d'épaisseur au film
    NardoBordo
    NardoBordo

    13 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Un bon scénario, de bons acteurs. Spoliation d'un tableau caché des années, révélation lors d'un viager. Deux milieux l'un ouvrier et simple, honnête, l'autre de requins avides d'argent. La mayonnaise prendra et révélera la sensibilité de chacun ou pas ! Les nombreux tours de passe-passe de cette histoire humaine fait du bien.
    alexis01
    alexis01

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2024
    J’ai passé un excellent moment lors de la projection du Tableau Volé. Le sujet est passionnant, les acteurs sont super, les dialogues sont très bien écrits. La fin est très belle,
    Par contre, certains mystères, notamment autour du personnage de la stagiaire, ne sont pas élucidés à la fin, ce qui laisse un sentiment assez étrange.
    C’est qui cette fille??? Pourquoi ment-elle tout le temps?
    Pourquoi le réalisateur construit-il toute une part du récit autour d’elle sans aller jusqu’au bout de son idée? J’ai comme l’impression qu’il manque un bout de film.
    defleppard
    defleppard

    393 abonnés 3 393 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2024
    Le tableau volé. Un scénario quelque peu alambiqué, le monde des comissaires priseurs bien retranscrit, y'a que la commission qui compte. Trois étoiles et demie.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 710 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    A travers la découverte fortuite d'un tableau de E.Schiele ( peintre autrichien Dcd en 1918 de maladie à 28 ans) par un ouvrier, Bonitzer propose une réflexion sur le détournement de l'art par la société marchande, la spoliation des juifs pendant la seconde guerre mondiale, l'aliénation au travail, le règne des apparences et le mensonge comme tentative de fuir un parcours existentiel insatisfaisant. Mais pas seulement ( selon moi), comme on le verra plus loin.


    On suit avec intérêt ce " tableau volé" dont la distribution est largement dominée par Alex Lutz, même si la mise en scène est un peu trop convenue.

    A y regarder de plus près " le tableau volé" est pourtant plus profond qu'il n'en a l'air. Sans doute est il une proposition de réconciliation générale afin de trouver la paix, avec les autres et par conséquent avec soi-même.

    Le personnage de la personne âgée du tout début, bourgeoise riche mais au caractère toxique, malveillant, épouvantable ( sa cécité nous éclaire de façon symbolique sur son "aveuglement" à l'égard de sa compréhension des rapports humains) constitue l'antithèse des scènes de réconciliations finales. Le commencement du film éclaire le sens de sa fin.

    " Le tableau volé" constitue une sorte de foi en l'humanité qui permet aux miracles de se produire. Hommage aussi au potentiel rôle réconciliateur de l'art.
    Chris58640
    Chris58640

    218 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Le film de Pascal Bonitzer ne respire pas la modernité dans la forme, c’est sur. Il suffit de voir la bande annonce, l’affiche ou même le titre, tout est simple, académique, presque un peu daté. S’il a la bonne idée d’être court (1h30) et plutôt sans temps morts, on est quand même devant un film sans aucune aspérité. Pas de bande originale notable, pas de montage audacieux, d’effets de caméra originaux. Pascal Bonitzer efface totalement son travail derrière son sujet, et après tout pourquoi pas. Il y a parfois des réalisateurs qui « se regardent filmer », alors pourquoi pas un peu de simplicité et de modestie. C’est un peu pareil pour le casting, emmené par un Axel Lutz assez convainquant. De prime abord détestable, imbu de sa personne et cassant, spoiler: il finit par s’adoucir au fil des scènes
    . Et je trouve qu’il est finalement assez crédible dans ce rôle de commissaire priseur. A ses côtés, on trouve Léa Drucker, qui me parait un tout petit peu sous-employée, et Nora Hamzaoui. Cette dernière, qui fait le trait d’union entre deux mondes, est assez fantasque pour susciter la sympathie tout en restant crédible. Et puis il y a Arcadi Radeff, dans le rôle du jeune Martin, écrasé et terrifié par ce tableau accroché aux murs dont il a hérité et qui découvre, effrayé, ses origines, et aussi le pouvoir destructeurs de l’argent colossal qu’il représente. Il aurait peut-être pu être écrit un peu autrement ce rôle. Non pas que son honnêteté paraissent peu crédible, pas du tout. Mais on regrette un peu qu’e le personnage le plus honnête du lot ne soit pas assez mis en valeur, tout bonnement. Le personnage le plus étrange reste la stagiaire Aurore, incarnée par Louise Chevillote. spoiler: Menteuse pathologique, cette jeune femme semble prendre une place démesurée dans le film. On comprend mal, même une fois le film terminé, pourquoi le scénario a pris autant de temps sur elle, ses états d’âmes, ses problèmes familiaux. C’est comme une histoire dans l’histoire qui prendrait un peu trop de place.
    Le scénario est basé que le choc de deux mondes qui n’ont d’habitude aucune raison de se côtoyer. D’un côté, le monde les marchants d’arts, des ventes aux enchères, des millions, des rémunérations au pourcentage et des droits de succession. De l’autre côté, le monde ouvrier, des gens qui sont amis, jouent aux cartes, jouent aux jeux de la Française des Jeux, et grattent du Francis Cabrel sur leur guitare. La rencontre entre ces deux mondes, dont l’un est présenté comme le négatif de l’autre, est un choc pour le pauvre Martin. Lui est honnête, aime sa mère et ses amis, aime sa vie et son travail et il se retrouve propriétaire d’un tableau volé par les nazis, spoiler: qui vaut 10 à 12 millions d’euros
    et qui vient faire entrer dans sa vie l’argent, mais aussi la convoitise, le double jeu, la trahison et les magouilles. Ce désarroi qui est le sien, et qui parfaitement compréhensible ,il est assez bien rendu je trouve, par exemple spoiler: dans le fait qu’il laisse croire à ses amis qu’il est estimé à 12 000 € et non à 12 millions, pour espérer mieux gérer la situation.
    De l’autre côté, le monde des marchants d’arts est montré sans aucune complaisance. C’est objectivement un monde que 99% d’entre-nous ne connaissent pas, et qui une fois le film terminé, n’a pas été présenté sous un jour très favorable. Entre les deux, il y a le personnage de Maitre Egerman, commissaire priseur mais dans la région de Mulhouse, elle a la fraicheur de la province, sa spontanéité, et en même temps c’est elle qui fait ce qu’il faut pour que Martin ne soit pas oublié au passage. Vrai trait d’union entre les deux mondes, trait d’union indispensable pour les deux partis, je me demande si son rôle n’est pas au final plus important que celui de Léa Drucker. « Le Tableau Volé », film sans prétention mais soigné et instructif, vaut essentiellement pour le coup de projecteur sur un monde presque inconnu, mais aussi pour la mise en avant de l’honnêteté. Par le personnage de Martin, c’est toute l’honnêteté des gens simples qui est mise à l’honneur. D’aucun pourrait trouver cela naïf, moi je trouve cela assez rafraichissant.
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