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    Le Tableau volé
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    261 critiques spectateurs

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    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2024
    Le cinéma a le pouvoir de nous déplacer dans des univers inconnus et de nous faire rêver à d'autres destins que ceux que nous avons choisis. "Le Tableau volé" est un film sans autres ambitions que de nous plonger dans le monde de l'Art, de ses professionnels, de ses clients, et de toute la galaxie qui l'entoure. Reconnaissons qu'il le fait très bien, avec un scénario bien huilé et parfaitement crédible : quand une situation héritée devient une source d'émerveillement. Un tableau connu qui refait surface, après la disparition des accapareurs issus de la guerre. Une avalanche d'argent qui tombe sur un jeune garçon incrédule qui ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais avant cette fin, il y a un savoureux préambule : le commissaire-priseur blasé joué avec brio par un Alex Lutz cinglant ( très loin de ses one-man shows comiques ) ; ses relations tendues avec une jeune assistante mystérieuse ( troublante Louise Chevillotte ) ; l'ex-femme Lea Drucker détachée et complice qui ne veut pas renoncer à l'état amoureux ; l'avocate apporteuse d'affaires qui reste fidèle à son éthique... Bref, un petit monde qui s'agite autour d'un tableau qui peut donner un formidable coup de boost à la carrière de chacun. Mais il faudra avant cela échapper aux peaux de bananes et aux coups tordus, car le milieu n'est pas, à proprement parler, un monde d'enfants de coeur. Le film est plaisant par ce côté instructif. Mais il va plus loin grâce à la jeune actrice Chevillotte très impénétrable dans ses relations compliquées avec son père, joué par l'inattendu Alain Chamfort. Les acteurs sont tous parfaits et le spectateur en sort conforté dans l'envie de fréquenter davantage les salles de ventes. Ne serait-ce que pour s'initier aux plaisirs des beaux objets... C'est là un des atouts incontestables de ce joli film.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    76 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2024
    Les séances se suivent et ne se ressemblent pas en ce début de mois !

    Après un huit-clos haletant la veille (Border Line), c'est avec l'impression d'avoir enfilé mes plus belles charentaises que j'ai découvert le dernier film de Pascal Bonitzer, que l'on pourrait ranger dans la catégorie "cinéma de papy". Ce genre si particulier qui n'est jamais désagréable (comme je l'avais déjà évoqué pour le dernier Woody Allen), et dans lequel on se sent même plutôt bien, comme enroulé dans un bon plaid, une tisane de camomille à la main.

    Le problème est que cela ne suffit généralement pas à faire un bon film...

    Après un départ prometteur, une scène savoureuse avec une amatrice d'art bourgeoise et raciste, et une bonne installation de l'intrigue principale, le film commence à perdre régulièrement de vue son sujet, en prenant divers chemins de traverse, dont on se demande bien ce qu'ils apportent au récit. La storyline parallèle de l'assistante mythomane ne présente aucun intérêt, tout comme celle sur les relations amicales tendues du jeune propriétaire du tableau qui ne mène finalement à rien...

    Malgré cette volonté de multiplier les fils narratifs, le film devient rapidement plan-plan et finit par trop ronronner, renvoyant quelque chose d'assez désuet, entre l'épisode d'Arabesque et une enquête de Miss Marple, et complexifiant inutilement l'intrigue (difficile de s'y retrouver avec tous ces noms d'avocats et d'héritiers).

    Le film a toutefois le mérite de proposer des personnages complexes et de chercher à confronter deux mondes : celui privilégié de l'art et les classes populaires, mais sans toujours parvenir à éviter l'écueil du stéréotype.

    L'ensemble est porté par de bonnes performances d'acteurs, avec la toujours excellente Léa Drucker et le très convaincant Alex Lutz, qui parviennent parfaitement à incarner cette dualité complexe entre cynisme et humanité. Mentions spéciales aux seconds rôles également avec N. Hamzawi, A. Chamfort A. Radeff et L. Côte, tous formidables. Bien que servant une intrigue totalement inutile, Louise Chevillotte s'en sort plus qu'honorablement !

    Un moment agréable tout de même !

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    jackflash
    jackflash

    15 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2024
    Des bains, des parfums, des montres et des bagnoles... rencontre improbable d'attributs de classe, qu'un tableau volé d'Egon Schiele tente de rapprocher. Paris, New-York, Mulhouse... À l'heure oû il y a autant d'ouvriers que de commissaires priseurs, les temps sont durs pour les transfuges de classe... Un film sympa de Pascal Bonitzer, bien joué par la bande des quatre, une étude de mœurs qui aurait ravi l'ami Bourdieu.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2024
    Je ne suis pas vraiment fan du cinéma de Pascal Bonitzer mais son incursion dans le monde des commissaires-priseurs m’a plu. Parce que déjà c’est un univers peu visité dans le cinéma alors qu’il a tout ce qu’il faut pour être cinégénique. Ensuite le film se déroule à un rythme tranquille très agréable, on dirait un petit morceau de jazz qui nous donne envie de dodeliner. Enfin la distribution est parfaite avec une tendresse particulière pour deux seconds rôles celui de Louise Chevillotte enfermée dans une boucle de mythomanie éternelle et celui de Arcadi Radeff englué dans sa timidité maladive.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024

                Personnellement j'ai adoré le film (même si j'aurai un certain nombre de petites critiques) parce qu'il nous fait pénétrer dans un milieu qui reste assez mystérieux: le fonctionnement du marché de l'art, des grandes maisons de vente aux enchères à la Christie's. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un film se déroulant dans ce milieu!
             Et on imagine aisément que quand on manipule des sommes aussi folles, on tombe facilement dans la mégalomanie... Ainsi, le héros, André Masson (comme le peintre...) qu'Alex Lutz, vraiment excellent, arrive à rendre prodigieusement intéressant. Il a réussi à se faire une belle place au soleil, et, arrogant, il en étale: belles voitures anciennes, collection de montres de prix... Presque odieux!!
            Le scénario s'inspire donc d'une histoire vraie: un tableau d'Egon Schiele, Les Tournesols, inspiré par Van Gogh, considéré comme disparu depuis la deuxième guerre mondiale, est retrouvé par l'intermédiaire d'une avocate de Mulhouse (Nora Hamzawi) dans un modeste pavillon, où vit une veuve (Laurence Cote) et son fils, Martin (Arcadi Radeff) un jeune ouvrier qui travaille la nuit dans l'industrie chimique, et qui découvre une photo du tableau dans un journal d'art qu'il a feuilleté un peu par hasard..
            Le pavillon ils l'ont acheté en viager, sans se douter que le propriétaire, bon collabo, avait reçu comme cadeau des nazis ce tableau volé.
              Bien sûr quand André, en compagnie de son ex-épouse, Bertina (Lea Drucker) vient voir le tableau, il s'attend à être en face d'un faux plus ou moins grossier... Et là, petite scène intéressante et très juste sociologiquement, leur stupéfaction et leur bonheur se traduit par une crise de fou-rire, que Martin, sa mère, et leur avocate, prennent pour moquerie et mépris... 
              Maintenant, ce tableau, il faut le négocier, et c'est le côté vraiment passionnant du film.
            Retrouver les descendants du propriétaire juif spolié, aux Etats Unis. Passer un arrangement avec eux pour qu'ils ne choisissent pas de le vendre à n'importe quel prix. Déjouer les ruses de concurrents qui veulent faire croire que l'oeuvre a été détériorée et ne vaut pas grand chose. Convenir d'une somme à donner en dédommagement à Martin et à sa mère (l'honnête Martin ne veut rien avoir à voir avec ce tableau issu de l'ignominie)
              On suit tout cela avec beaucoup d'intérêt. Mais comme cela ne suffirait pas sans doute à faire un film grand public, on y a ajouté un personnage, Aurore (Louise Chevillotte, excellente aussi), la stagiaire dont André a hérité, complètement mythomane... et tout à fait rétive aux enseignements de son patron: sourire, mentir, compatir... Le client est roi, et la seule chose importante, c'est de réussir la vente! Tandem tout à fait incompatible et qui ne devrait que mal finir.  
          Mais Aurore sait plus de choses qu'on ne l'imagine. Son père a lui même été un marchand d'art ruiné par des concurrents malhonnêtes.. C'est Alain Chamfort qui est lui aussi très bien; que n'est il passé au cinéma plus tôt!! Je recommande donc vivement ce film vif, bref, juste, documenté, qui nous emmène dans un milieu où le cinéma ne nous emmène pas très souvent.
              En pré-générique, quelques minutes hilarantes avec une richissime vieille cliente abominablement raciste...
            Je voudrais aussi signaler la présence au générique d'Olivier Rabourdin, qui se fait rare maintenant, le tout puissant patron de la société de vente aux enchères..;

    Ismael
    Ismael

    87 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Le nouveau film de Pascal Bonitzer a le mérite de nous parler d'un univers assez peu représenté au cinéma en temps normal, celui des commissaires priseurs et du marché de l'art. Un univers qui de surcroît ne sert pas uniquement de décor, puisque on plonge dans une véritable intrigue ou il est question d'un chef d’œuvre spolié par les nazis en 1939 et qui refait mystérieusement surface de nos jours.

    Le tableau volé a donc tout pour susciter l’intérêt du spectateur -et du critique- d'autant plus qu'il est plutôt bien mis en scène et servi par des interprètes solides. Notons d'ailleurs qu'Alex Lutz est en train de s'imposer dans le paysage comme un acteur trés versatile et peut être bientôt incontournable. Il domine ses partenaires, qui sont pourtant loin d'être mauvais.

    Le seul défaut du film est finalement sa tendance à se perdre dans des petites intrigues secondaires, de petites digressions à base de réparties, de bons mots et de situations se voulant incongrues mais qui n'apportent rien finalement à l'histoire. On découvre à un moment qu'un des personnages est gay, sans que cela n'ai le moindre rapport avec le reste du film. C'est finalement tout un ensemble de "tics narratifs" qui visaient peut être à donner au Tableau volé un côté plus "cool" ou plus accessible j'en sais rien, mais qui ne font finalement que le parasiter. Il y a aussi probablement trop de personnages secondaires (dont certains ne font que rester une scène), surtout pour seulement 1h30 de pellicule.

    C'est un peu dommage , car on se focalisant simplement sur son histoire principale et les quelques personnages qu'elle concerne directement, le film pouvait facilement captiver le spectateur, sans que tout le reste soit nécessaire. On passe tout de même un moment agréable.
    Framas54
    Framas54

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Il y a quelque chose de bancal dans le scénario qui laisse un goût d’inachevé. Le monde de l’art est bien décrit et cette histoire de tableau volé qui ressurgit 50 ans après est assez bien exploitée malgré des invraisemblances.
    La juxtaposition de deux milieux opposés, le monde très riche des grandes maisons de vente aux enchères, et le prolétariat alsacien, n’apporte pas finalement une vraie substance scénaristique.
    Mais le le film conserve un bon rythme et on reste suspendu.
    Axel Lutz fait un commissaire priseur potable, Léa Drucker assure sans plus. Louise Chevillotte a de l’avenir dans les rôles de garce.
    catherine L.
    catherine L.

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2024
    beaucoup d'incohérences, de scènes improbables qui débarquent comme un cheveux sur la soupe ...On a l'impression que le film a été coupé au montage et qu'il manque "des morceaux" ... Dommage car l'interprétation des acteurs est justes, l'histoire intéressante.
    Jeanlucchichery
    Jeanlucchichery

    24 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2024
    Assurément, le film est bien réalisé avec une bonne intrigue et de nombreux rebondissements.
    Nous pénétrons dans le monde de l'art et des ventes aux enchères avec un Alex Lutz et une Léa Drucker tous les deux resplendissants et bien dans leurs rôles respectifs..
    Ce sont aussi deux mondes qui se rencontrent avec l'ouvrier découvreur et la très grande bourgeoisie propriétaire.
    On passera sur les stéréotypes (Juifs amateurs d'art), commissaires priseurs méprisants.
    Redzing
    Redzing

    1 161 abonnés 4 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Un tableau de maître, spolié par les Nazis pendant la Guerre, est découvert fortuitement dans la maison d'un ouvrier de Mulhouse. Un petit monde va s'affairer autour de la juteuse vente...
    Le film s'inspire vaguement d'un vrai fait divers. Mais il se meuble avec beaucoup de sous-intrigues pas franchement intéressantes, son principal défaut. Quelques-unes ont bien du potentiel, mais ne sont pratiquement pas développées.
    "Le Tableau volé" affiche en prime une galerie de personnages antipathiques. Un commissaire priseur assez infect. Sa stagiaire mythomane. Un ouvrier mutique. Et j'en passe.
    Néanmoins, étonnamment l'ensemble se laisse suivre sans mal. Grâce à de petites touches d'humour inattendues ça et là. Le mélange de classes sociales extrêmes. Et surtout, une peinture du milieu perché de la vente d'Art, qui apparait comme assez détestable ! Les acteurs sont également assez bons, dont Alex Lutz en commissaire priseur qui semble-t-il aime à être haï...
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Des acteurs bien , un sujet sur l'art et la spoliation intéressant donc pas mal dans l'ensemble , seul la psychologie des personnages laisse parfois un peu perplexe.
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2024
    Ne vous fiez pas à la bande-annonce quelconque. Le film est une réjouissante comédie satirique doublée d'une étude de mœurs subtile. Sans doute le meilleur film de Pascal Bonitzer.
    Jmartine
    Jmartine

    172 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2024
    Le tableau volé de Pascal Bonitzer est une comédie élégante et savoureuse qui nous entraine dans le monde de l’art et des salles de vente…un milieu où la beauté esthétique des œuvres n’est que secondaire par rapport à leur valeur marchande...
    André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique, un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par son ex-épouse et collègue Bertina, et par sa fantasque stagiaire Aurore...
    Cette intrigue part d'une incroyable histoire inspirée de faits réels, celle d'un tableau qui avait totalement disparu pendant la Seconde guerre mondiale, et qui est retrouvé totalement par hasard dans le pavillon d’un jeune ouvrier chimiste de la banlieue de Mulhouse, qui est à mille lieux de savoir qu'il possède un tableau d'une valeur inestimable sous son toit !
    Cette idée offre au scénariste et réalisateur Pascal Bonitzer un terrain de jeu pour imaginer une intrigue romanesque à souhait, construite comme un puzzle. Il s'agit d'une adaptation très libre de ce fait réel de départ, mais donc matière à une histoire laissant la part belle à des personnages croqués avec beaucoup de mordant et une intrigue située dans un milieu très cinégénique.
    Ce tableau sert de prétexte pour parler de milieux sociaux socialement hétérogènes qui en principe ne se rencontrent jamais et qui ici se rencontrent, s’apprivoisent, se jugent parfois...
    Le film repose sur un casting qui colle parfaitement à chacun des personnages qu’il devient difficile de détacher l'un, l'une ou l'autre, chaque personnage porte sa part de romanesque, de secret, de folie. On se contentera de dire que Léa Drucker est exceptionnelle, qu'Alex Lutz réussit l'exploit de rendre son personnage tout autant détestable qu'attachant, que Louise Chevillote est troublante en menteuse invétérée, et que Arcadi Radeff impressionne dans le rôle de Martin Keller, le jeune ouvrier qui a (re)découvert le tableau dans la maison achetée en viager…
    Un scénario bien ficelé sur un sujet inattendu, des dialogues savoureux, une mise en scène classique, mais efficace, et un beau casting font de ce film un moment à la fois instructif et divertissant.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2024
    Une œuvre originale, scénarisée parfaitement et superlativement interprétée .
    Tous les personnages sont excellemment traités, ce qui rend le film riche en émotions.
    Du très beau travail à ne pas bouder.
    framboise32
    framboise32

    158 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2024
    L'histoire est rocambolesque mais vraie ! La comédie est drôle avec des dialogues bien aiguisés. On suit le cheminement d'une vente, de la découverte du tableau, à la vente aux enchères, en passant par la recherche d'héritiers. Le scénario s'essouffle un peu parfois, on se perd notamment avec l'histoire personnelle d'Aurore. Rien qui ne vienne gâcher le film. Sans être la comédie de l'année, Le tableau volé, partant d'une histoire vraie, nous offre un bon moment avec un casting et une interprétation sans fautes, avec une mention spéciale pour Arcadi Radeff !
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