Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ned123
162 abonnés
1 704 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 10 mai 2024
J'ai vu un film qui...est inspiré d'une histoire vraie, Le Tableau Volé de Pascal Bonitzer plonge dans le monde des salles de vente aux enchères, un microcosme fascinant où l'art n'est qu'un prétexte à des jeux de pouvoir et à des manigances financières. Au début des années 2000, un spécialiste d'art moderne d'une grande maison de vente internationale découvre un tableau d'Egon Schiele dans le pavillon d'un jeune ouvrier chimiste de la banlieue de Mulhouse. Cette œuvre, d'une grande valeur, se révèle être un tableau spolié par les nazis.
Si le film est porté par un Alex Lutz impeccable en commissaire-priseur ambigu et manipulateur (Bon, il faut dire qu'il a une sacrée côte d'amour auprès de moi...), et que Léa Drucker lui donne la réplique avec brio (un regard ému et gourmand...), l'intrigue peine à captiver. L'histoire, adaptée du récit d'un tableau spolié retrouvé à Mulhouse, se déroule à un rythme lent et manque parfois de souffle.
On aime se laisser porter par la finesse et l'humour du scénario, mais on a du mal à s'attacher aux personnages, dont les motivations restent parfois floues. Le film oscille entre comédie et drame, sans jamais trancher vraiment, ce qui le rend, à mon avis, un peu bancal.
L'univers des salles de vente est dépeint avec précision, mais le regard porté sur ce milieu est souvent cynique, voire moqueur. On a l'impression d'assister à un spectacle de vanité et de superficialité, où l'art n'a plus aucune valeur réelle (Peut-être est-ce la cas ?).
Le Tableau Volé est un film intelligent et bien réalisé, mais il manque d'une véritable âme. On ne s'ennuie jamais, mais on n'est jamais vraiment transporté non plus. Un film agréable à regarder, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable.
Le thème est inhabituel et pas forcément très sexy à priori mais grâce à un scénario surpenant, des dialogues captivant et un beau casting, on se retrouve face à une belle surprise, à la fois touchante, divertissante et instructive.
Pascal Bonitzer à travers un film tout aussi instructif que divertissant croque le petit monde de l’art. Autour d’un tableau découvert chez elle par une famille modeste, deux mondes qui ne devaient jamais se rencontrer vont faire connaissance ; une famille ouvrière et les experts en œuvres d’art. Bonitzer a beaucoup d’aisance à filmer et à décrire les seconds que l’on sent plus proche de lui que les premiers qui peuvent donner lieu à quelques traitements caricaturaux. Mais son scénario se déploie sans accroc et avec une grande fluidité entre ces deux mondes ; même si quelques histoires font figures d’artifice. Le film se veut aussi souvent drôle ; le duo Louise Chevillote et Alex Lutz fonctionne à merveille et offre les plus belles scènes du film. Fan de ce dernier, il révèle son côté couteau suisse du cinéma français, un acteur et un comédien de très grand talent. La morale du film est somme toute aussi un peu simpliste (mais non appuyée et tout en subtilité) : les riches vont évoluer et beaucoup apprendre des pauvres sans qu’ils aient besoin de les mépriser au préalable. Preuve de l’intelligence du scénario. Académique, simple mais de bon goût… Un bon moment TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Le meilleur Bonitzer depuis très longtemps. Débarrassé de certaines affèteries, même si toujours hors sol (mais il nous plonge là dans le monde d'en haut). Avec une dramaturgie tendue.
Film très intéressant….nous plonge dans le milieu des commissaires priseurs….peu connu du commun des mortels….et cela à partir d’une histoire vraie. Traité avec beaucoup d’humour grâce surtout au duo Alex Lutz et Léa Drucker , actrice que j’apprécie beaucoup .
Un film passionnant par son intrigue dans le monde de l’art servis par d’excellents comédiens et des dialogues très justes, on s’y croirait. Un tableau ayant appartenu à un ancien collabo de manière illégitime qui refait surface et pour lequel il va falloir trouver une issue, pour ses légitimes propriétaires, pour actuel détenteur, pour la société qui veut le vendre Si on creuse, on se rend compte de quelques incohérences dans la construction du film mais on reste sur une histoire palpitante. À voir
De Pascal Bonitzer (2024). Un film en mode enquête policière autour d'un tableau volé ou plus tôt spolié et retrouvé en un endroit assez improbable . Tiré d'un fait authentique , l'intérêt du film réside dans la confrontation feutrée pleine de retenue entre deux mondes diamétralement opposés . Le dualisme entre la simplicité timide (s'excusant presque) entre des gens ordinaires et le monde de l'art est très bien orchestré avec tact, respect et sans aucun misérabilisme . Mais surtout le film tient son intérêt car il dissèque les travers non pas du monde de l'art coté spécialiste, expert et historien de l'art mais du côté des marchants de l'art où la cupidité se partage avec le cynisme. En ce sens, le film est à la fois passionnant et didactique . Ce servi par de très bons comédiens en l'occurence Alex Lutz, Léa Drucker et Nora Hamzawi.
Suis allé voir ce film sans a priori (n'avais rien lu à son propos). Bonne pioche ! l'histoire m'a porté jusqu'à la fin. J'imagine que, partant d'un fait divers réel, P. Bonitzer a quelque peu donné libre cours à son imagination pour ancrer sa narration sur le microcosme du monde de l'art. Il a ainsi donné de belles partitions à ses acteurs, qui les ont saisies, Alex Lutz et Léa Drucker en tête. J'ai quand même une réserve à propos du personnage d'Aurore (l'assistante d'André Masson / Alex Lutz) dont le comportement est fantasque et les réactions peu cohérentes (faute peut-être au scénario qui ne nous permet pas de bien cerner la psychologie du personnage). Prestation intéressante et sensible du jeune Arcadi (le jeune prolo "découvreur" du tableau d'Egon Schiele, qui fait le choix de ne pas changer de vie, assumant sa condition sociale).Très bon moment de cinéma.
L'histoire est plutôt intéressante, c'est bien filmé, bien joué notamment le jeune acteur dépassé par l'apparition de ce tableau de maître. On voit un peu le monde des commissaires priseurs, ce qui n'est pas si courant, intéressant de découvrir l'envers du décor. Agréable à regarder.
Les dialogues font mouche et se n’est que dans la dernière partie du film qu’ils s’essoufflent un peu, ce qui est dommage puisque c’est à ce moment que la naïveté du scénario se manifeste (le commissaire priseur qui se laisse berner par un amateur d’art). Agréable moment cependant
Ça parle un peu du métier de commissaire-priseur à travers la spoliation d’un chef d’œuvre redécouvert des décennies plus tard dans le salon d’un modeste ouvrier de Mulhouse. Il est donc question d’enchères que Bonitzer fait monter très vite dans son scénario éclaté de l’étude parisienne aux amours conjuguées des uns et des autres. Via des personnages souvent inattendus comme cette stagiaire qui en remontre à son patron priseur, que son ex soutient comme elle peut. Elle est aussi sa collègue. Tous les personnages sont vrais, tellement profilés dans un esprit familial où chaque parent serait content de se retrouver. Avec des dialogues ad-hoc, parfois cinglants (ça tire à boulets rouges) des réparties du même tonneau. De celui dont on fait le bon vin. Et les bons films ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Les dialogues et le casting sont les atouts de cette fiction, inspirée de faits réels, qui dépeint le monde du marché de l’art avec une pointe d’acidité et de cynisme.
Inspiré de l’histoire vraie d’une toile d’Egon Schiele spoliée par les nazis et retrouvée dans un modeste appartement de la région mulhousienne dans les années 2000, Le tableau volé prend la forme d’une comédie sur le petit milieu des maisons de vente aux enchères d’œuvres d’art et de ses excès en tous genres. Globalement solide, jamais déplaisant, le film n’évite cependant pas la caricature – que peut donc bien manger un ouvrier y compris dans un restaurant chic parisien, mises à part des grosses frites bien grasses ? – et souffre d’un scénario qui évolue assez étrangement vers un « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». S’il aurait gagné à faire des choix plus tranchés, ce long-métrage tout à fait honnête de Pascal Bonitzer nous fait néanmoins passer un bon moment.
L'intrigue principale sur le milieu des ventes aux enchères et les intrigues secondaires autour des histoires de chaque protagonistes s'assemblent et fonctionnent bien. Ce qui rend le film très plaisant à découvrir, avec son lot de surprises qui se dévoilent petit à petit. Le casting en finesse fait le reste et permet de passer un bon moment devant ce tableau volé.