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    Le Tableau volé
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    261 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2024
    L’idée de départ, tirée d’une histoire vraie, est bonne, celle de retrouver un tableau [ spoiler: « Tournesols fanés », inspiré par ceux de Vincent Van Gogh (1853-1890)] du peintre autrichien Egon Schiele (1890-1918) dans une maison vendue en viager à une femme veuve, vivant avec son fils, à Mulhouse, tout proche de l’aéroport, et détenu auparavant par un Français (mort à 98 ans !) ayant collaboré, pendant la seconde guerre mondiale, les nazis l’ayant récompensé en lui cédant une peinture, d’art « dégénéré », spoliée en 1942 à un marchand d’art juif (Karl Grünwald, laissant des tableaux en Alsace, avant de fuir l’Autriche annexée en 1938)
    . Malheureusement, le scénario (alors que Pascal Bonitzer est loin d’être un débutant comme scénariste), au lieu d’être linéaire, est parasité par l’introduction de personnages digressifs, principalement Aurore, la stagiaire du commissaire-priseur André Masson (Alex LUTZ), mythomane, menteuse et aux relations compliquées avec son père (grande sobriété du chanteur Alain CHAMFORT, 74 ans) mais aussi l’ex-femme de Masson (Léa DRUCKER) spoiler: qui prend des bains et tombe amoureuse de la notaire de Mulhouse qui a découvert le tableau (quel intérêt ?)
    . Le milieu décrit est plein de gens arrogants, cupides, attachés au luxe (montres, belles voitures comme André Masson) et n’est pas vraiment passionnant, les personnages gravitant autour du commerce de l’art, souvent antipathiques et suscitant peu d’intérêt. Une narration linéaire simple, voire un moyen métrage, aurait suffi. On est loin de « La femme au tableau » (2015) de Simon Curtis, à la narration plus classique et émouvante.
    Pierre L.
    Pierre L.

    36 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2024
    Un très bon film,servi par de bons acteurs, de bons dialogues et un bon scénario inspiré d’une histoire vraie. Excepté le rôle de la stagiaire( quel intérêt ?) tous les personnages sont dignes d intret.On ne s ennuie pas une seconde.un film a voir!
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2024
    « Le monde des enchères»
    On a envie de fouiller son grenier pour voir si on aurait pas une toile à 10M€ qui traîne… Film bien servi par ses acteurs, notamment Alex Lutz. De nombreux sujets évoqués sur une réalisation un peu lisse
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Le Tableau volé interroge la valeur de l’art en distinguant deux estimations concurrentes : celle que lui donne un amateur, dans le sens d’étranger aux Beaux-Arts, qui apprécie l’œuvre en elle-même sans connaître ni le peintre ni le mouvement pictural auxquels elle appartient, une valeur affective en somme, peut-être même esthétique ; celle que lui fixe le marche de l’art, valeur économique qui repose sur des « spécialistes » et des « experts », les uns pour situer son prix, les autres pour attester son authenticité et démasquer les faux. Le paradoxe tient alors à cette connaissance strictement théorique qui échappe aux sens et à la sincérité, à cet aveuglement symbolique qu’incarne en ouverture la femme âgée. La caractérisation des personnages reproduit sur le plan intime cette dualité, sans pour autant sacrifier leurs enjeux sensibles : Aurore est une mythomane égarée entre différentes relations et ne sachant à qui donner sa confiance, André peine à oublier sa vie conjugale avec Bertina et louvoie entre deux autres femmes inatteignables…
    Le film confond les genres, empruntant à l’enquête, à la comédie sociale et au mélodrame, fait ainsi la genèse d’une toile dont la malédiction – inhérente à son destin durant la Seconde Guerre mondiale car qualifiée de « dégénérée » – est entretenue par ceux qui souhaitent en profiter, procède par antithèse de deux milieux sociaux situés à l’exact opposé qui néanmoins se rencontrent et doivent s’entendre. Il ressemble, par bien des aspects, à la vente aux enchères où adviennent l’inattendu, l’inespéré, les coups de théâtre : la mise en scène, dépouillée mais précise, capte bien les protagonistes dans des environnements qui les définissent, de l’appartement aux fauteuils bigarrés et aux toiles géométriques d’André à la maison ouvrière de la famille Keller, sans oublier les locaux clinquants de la maison de vente Scotie’s.
    Voilà un long métrage aussi modeste que Martin, travailleur de nuit, dont il partage le point de vue extérieur face à un microcosme hypocrite et pourri par l’argent.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2024
    De cette histoire vraie, simple mais fascinante, Pascal Bonitzer a su écrire une fable sociale où une galérie de personnages en rupture se retrouvent confrontés à un choix important qui peut transformer la suite de leur vie. Le principal intérêt du film est dans la confrontation de ces personnages aux intérêts divergents. Alex Lutz, Léa Drucker et Louise Chevillotte interprètent parfaitement leurs personnages fracassés.
    Un film très intéressant.
    Orno13
    Orno13

    15 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Alex lutz de film en film m etonne beaucoup, je le considère aujourd'hui comme un acteur vraiment brillant, apres avoir visionné ces derniers films tel que en plein feu, une nuit,cinquième est,vortex, dans des registres très différents il arrive à tirer son épingle du jeu.
    Dans le tableau volé il joue un commissaire-priseur froid, cynique et mono maniaque dans une maison de vente d art prestigieuse, en conflit avec tout le monde et notamment une stagiaire qui le méprise, quibrecoit une lettre d une avocate mentionnant qu un de ses client, un ouvrier,détient un tableau disparu pendant la seconde guerre mondiale.
    Il va se rendre sur place avec son ex femme travaillant dans le même milieu mais à Lausanne joue par une excellente Léa drucker, tout deux vont authentifier un egon chill.
    Cette trouvaille va être pour la famille d ouvrier un chamboulement et surtout pour le commissaire-priseur un ébranlement dans ses certitudes.
    Le film est assez plaisant et réussi, car bonitzer par ses dialogues incisif et percutant, montre bien les manipulations et surtout une critique sur la bulle financière sur l art contemporain qui est aujourd'hui un problème, mais aussi en toile de fond les différences de classe
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2024
    L’histoire d’un tableau volé à la guerre et retrouvé par hasard par un spécialiste chargé d’estimer un bien à vendre. C’est touchant, plutôt bien interprété.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024
    A vu "Le tableau volé" de Pascal Bonitzer. La scène d'ouverture prélude le film sur les chapeaux de roues avec des dialogues ciselés, impertinents et drôles. Le film sera tout à l'avenant. Une vieille femme aveugle de la très haute bourgeoisie convoque un commissaire priseur d'un très grand groupe international (Alex Lutz) pour vendre une des toiles de sa collection... spoiler:
    Elle ne voit pas plus son personnel de couleur alors qu'elle est raciste que ses toiles inestimables spoiler:
    . Il en va de même pour Martin (ouvrier de nuit)(Arcadi Radeff révélation du film) et sa mère (émouvante Laurence Côte) qui vivent dans la banlieue de Mulhouse avec un tableau (spolié pendant la guerre) d'Egon Schiele accroché dans leur grenier dont ils ignorent l'importance et la valeur. Cette comédie très finement ciselée vaut surtout pour l'interprétation des comédiens qui excellent tous dans des personnages dessinés avec soin qui jonglent entre l'absurdité et la fêlure (Léa Drucker, Nora Hamzawi et Louise Chevillotte). Le scénario est inattendu et les scènes se clôturent souvent de façon surprenante mêlant la comédie de boulevard et l'acerbe peinture (c'est le cas de le dire) du milieu de l'art. C'est léger, pétillant, très bien fait mais cela manque tout de même un peu de consistance certainement dû au fait que la mise en scène n'est pas au sommet de l'écriture scénaristique et de l'interprétation impeccable, quand bien même l'émotion, la surprise et le sourire se partagent les réactions du spectateur. Une comédie récréative de printemps de facture honorable.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    25 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Film intéressant qui montre le peu d'intérêt de ces experts pour la peinture mais sont motivés par la spéculation. Je trouve cependant que le réalisateur est imprécis dans la définition des personnages. Il s'attache à en révéler l'ambiguïté à tel point que son propos est peu clair.
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2024
    Très belle histoire dans l’Histoire ! Les acteurs sont tous dans la retenue et on passe un très bon moment. Mention spéciale pour le jeune acteur .
    vincent COLLIER
    vincent COLLIER

    40 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2024
    Alex Lutz comme d'habitude assez fascinant et les autres rôles très corrects dont Alain Chamfort en guest actor. Le scénario a peu de rebondissements, diront certains, mais c'est presqu'un documentaire et pas mal fait du tout.
    Pascale F.
    Pascale F.

    12 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2024
    L’histoire est intéressante, le film se suit avec plaisir mais le jeu des acteurs n’est pas à la hauteur, pas d’aspérité, pas d’émotion. Seul Arcadi Madeff sort du lot avec un jeu criant de vérité
    Jipéhel
    Jipéhel

    32 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2024
    Le cynisme est aussi du grand art

    Depuis 1996 et son 1er film Encore, le moins qu’on puisse dire de Pascal Bonitzer c’est que son cinéma divise. Que va-t-on penser de ces 90 minutes de comédie dramatique ? André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique, un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril… J’ai du écourter le pitch proposé par les distributeurs tant il dit de choses – trop de choses – sur le déroulé de ce film. Superbement écrit, cet éloge du cynisme se perd un peu dans ses multiples personnages qui diluent un peu trop le véritable sujet. Passionnant mais trop désordonné.
    Ce film est inspiré d'une histoire vraie : la découverte, au début des années 2000, d’un tableau d’Egon Schiele dans le pavillon d’un jeune ouvrier chimiste de la banlieue de Mulhouse par un spécialiste d’art moderne d’une grande maison de vente internationale... Tableau qui s’est révélé être une œuvre spoliée par les nazis… Jusque là, Bonitzer n’a pas inventé grand-chose. En fin de compte, l’originalité de cette espèce de thriller se situe à la fois dans la psychologie des personnages et le milieu dans lequel ils évoluent, celui des ventes d’œuvres d’art. En vérité, le film parle moins d’art que des intérêts colossaux qui y sont liés. Les dialogues sont d’une extrême finesse et l’humour omniprésent. Mais, je l’ai dit, beaucoup – trop -, de personnages dont on n’a pas le temps de saisir toute la complexité. Personnellement, j’aurais aimé que l’intrigue soit plus resserrée. Un film à l’ambiguïté élégante, à l’humour corrosif et la réalisation très peaufinée. Peut se voir sans crainte.
    Mais alors, quel casting ! Alex Lutz, au sommet de son art. Léa Drucker, insaisissable, Nora Hamzawi, toujours très juste, Louise Chevillotte, impeccable en mythomane et les participations d’Alain Chamfort, surprenant et Olivier Rabourdin. Du beau monde à l’écran pour un bon film parfois, je le répète, un peu touffu, mais haletant et d’une écriture diabolique. Une comédie grinçante sur le marché de l’Art, son mépris de classe et sa froideur cynique, mais parasitée par trop de digressions.
    coraly
    coraly

    13 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Une plongée dans le monde des marchands d'art, à travers l'histoire extraordinaire (et vrai) d'un tableau que l'on croyait perdu d'Egon Schiele. On y croise une galerie de personnages, du commissaire priseur expérimenté et avide de signes extérieurs de richesse, jusqu'au jeune ouvrier de province pour qui ce monde est inconnu. Deux groupes qui s'opposent de par leur milieu et leur classe sociale et vont se rencontrer grâce à ces tournesols fanés. Dommage que le film ne s'attarde pas davantage sur le tableau et son auteur, mais l'histoire est plaisante à suivre, en particulier le duo électrique Alex Lutz/Louise Chevillotte, et elle nous permet de découvrir ce milieu et les quelques manigances qui peuvent s'y tramer pour acquérir un tableau rare à bon prix.
    Clef en or Dulac
    Clef en or Dulac

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2024
    Ignorante des films de Bonitzer, je ne saurais comparer ce film aux précédents du réalisateur, néanmoins, à l’aune du Tableau volé, je ne peux regretter d’avoir fait l’impasse sur ce nom si souvent entendu.

    On ne passe pas un mauvais moment devant ce film, tant les acteurs sont bons, le casting impeccable, les personnages bien écrits et les décors élégants. Mais peut-être que trop peu de choses dépassent, justement, et que les ingrédients grinçants – la stagiaire qui a du mal à accepter l’histoire de son père, l’origine modeste du marchand d’art, les jalousies entre les copains ouvriers – sont trop lissés dans ce scénario finement maîtrisé. A quoi bon un récit cinématographique, si brillant soit-il, s’il ne parvient à nous ravir, nous émouvoir, nous révolter ou nous déranger ?
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