Une petite pépite au cœur de mon été ciné!
Très bon rythme, un thème : l'oppression des femmes par les hommes et la société à la fin du 18ème siècle à Venise, pas évident à traiter. Et pourtant la réalisatrice l'a fait avec brio, impertinence tout comme ses personnages.
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde (c'est rare, je suis plutôt exigeante en matière de rythme)
Des femmes soumises à la religion, à l'enfermement physique, aux lois sociales dures aux humbles, au pouvoir des hommes sous toutes ses formes (le "maestro", le mari gouverneur, le père...)
Les reproches lus, à mon sens, ne tiennent pas. Ok, la musique n'est pas celle de la fin du 18ème! Et alors, j'applaudis, la musique savante m'aurait ennuyée. De plus, improviser des chansons est de toutes les époques, a fortiori quand on n'a pas le droit à la parole
(au sens littéral pour Teresa)
. Thème traité, personnages, mise en scène, photographie : belles réussites.
Contrairement à ce qu'il m'est arrivé de lire, tous les fils, bien tissés, ont leur résolution ou leur explication.
La fin serait insensée ou invraisemblable : c'est le propre de ce film de donner de l'espoir par le biais de personnages rebelles. Une fin joyeuse et ... impertinente.
La, la ,ré, la...