Avis : Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan - Page 6

Quelle fabuleuse histoire ! J'ai été vraiment enchanté par ce petit bijou de délicatesse, miracle (c'est le cas de le dire) de drôlerie et d'émotion. Si la première partie du film qui conte l'enfance de Roland, la détermination de sa mère à faire de lui un enfant "comme les autres" et la découverte de l'icône Sylvie Vartan s'avère nettement plus drôle et palpitante que la seconde, plus dramatique, c'est en grande partie grâce au jeu extraordinaire de Leïla Bekhti, absolument irrésistible en mère courage au tempérament de feu. Elle porte le film sur ses épaules et fait des étincelles, de bout en bout. La reconstitution soignée des années 60 et l'esthétique rétro dans laquelle on aime se lover participent également à l'enchantement visuel du film. Aux côtés de Leïla Bekhti, tous les acteurs sont convaincants, notamment Jeanne Balibar, délicieusement détestable. Jonathan Cohen est quant à lui très juste, mais peut-être moins épatant que ses camarades de jeu et surtout trop vieux pour interpréter un jeune étudiant... Si elle n'est finalement pas le sujet central, on a beaucoup de plaisir à entendre spoiler: (puis voir)
la grande Sylvie Vartan dont la musique régale et berce le spectateur au rythme de ses plus grands succès. spoiler: Il est cependant dommage de ne pas conclure le film par un dernier refrain de "La Maritza", chanson dont l'émotion aurait sans doute touché davantage à ce moment précis.

Dans un esprit proche de "La promesse de l'aube", roman autobiographique de Romain Gary qui narre l'amour et l'emprise d'une mère sur son fils, "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan" évoque avec justesse le sentiment maternel et rend hommage à toutes les femmes, celles qui nous aiment et celles qu'on aime, pour leur courage à toute épreuve et pour l'amour, un jour, toujours. Une réussite.

Un film très agréable à regarder qui pose beaucoup de questions. Les interprètes nous emmènent dans cette histoire, qui derrière une apparence de comédie, cache des sujets sensibles : le regard sur le handicap, son acceptation, son déni, la relation mère enfant, se construire malgré les pressions. Mais je dirais que c'est l'illustration du proverbe "le mieux est l'ennemi du bien". Et au regard de ce film, en tant que mère, on espère ne pas agir de la sorte sans s'en apercevoir.

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Pour le lecteur pressé, en moins de 3 minutes : https://youtu.be/6d6KvTNA-sg
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Sinon:

Il y a des films qu’on ressent. "Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan" fait partie de ceux-ci. Impossible d’y rester insensible : on rit, on pleure (sans prévenir), on se retrouve à sourire bêtement devant des scènes qui nous rappellent quelque chose d’enfoui. Et ça, c’est du cinéma vivant.

Ken Scott n’a pas cherché à en faire des tonnes, et c’est précisément ce qui rend son film aussi beau. Pas d’effets appuyés, pas de violons surjoués pour tirer la larme facile. Juste une mise en scène sobre, où chaque regard, chaque silence, chaque geste compte. Il capte l’essence des souvenirs, cette tendresse brute qui fait chavirer sans crier gare.

Et que dire du casting ? Leïla Bekhti, impériale en Esther Perez, mère aimante et obstinée, livre une partition magistrale. Jonathan Cohen, qu’on attend souvent dans la comédie pure, prouve ici qu’il a une profondeur inattendue. Son Roland Perez, tiraillé entre son rêve et son quotidien, est d’une sincérité troublante. Naïm Naji et Noé Schecroun, qui incarnent Roland à différentes étapes de l’enfance, sont d’une justesse émouvante. Lionel Dray, en père souvent dépassé, apporte une nuance touchante. Joséphine Japy donne à Litzie Gozlan une présence lumineuse, tandis que Jeanne Balibar et Anne Le Ny campent des figures d’autorité marquantes.

Et puis il y a Sylvie Vartan. Plus qu’une idole, elle devient une figure quasi mystique, un repère, une étoile guidant les espoirs d’un gamin qui refuse de laisser la vie lui dicter sa place. Sa présence est un souffle de nostalgie, un symbole d’évasion.

On ressort du film sonné, comme après une discussion nocturne où tout a été dit sans qu’on s’en rende compte. C’est une déclaration d’amour à ces rêves qu’on croit inaccessibles, mais qu’on porte en nous malgré tout. Une douceur qui s’accroche au cœur, longtemps après le générique. Éblouissant.

Un film délicat et très tendre qui traite du handicap, de la résilience. Il conte l'histoire d'un enfant handicapé qui va tout surmonter grâce à une mère qui apparaît ultra possessive et à son amour pour Sylvie Vartan. On rit, on pleure et on se laisse porter par cette aventure humaine. Prestation XXL de Leila Bekhti complètement habitée par le rôle.

Très heureuse surprise, cette histoire adaptée la vie de Roland Perez est tout à la fois attachante, avec beaucoup d'émotion, drôle aussi par certaines évocations ou situations, et parfaitement interprétée par ses acteurs. Vu hier en compagnie d'une amie, nous en sommes ressortis véritablement ravis. À ne pas manquer avec Le Printemps du cinéma !

Quel film magnifique, ❤️❤️❤️❤️tiré d'une histoire vraie ( Roland est notre Forest Gump à nous, il traverse les années 60,70,80 ).❤️❤️❤️❤️ Très très belle histoire, des acteurs au Sommet. Leïla Bekhti ❤️❤️❤️❤️est extraordinaire dans ce rôle de mère aimante et allant jusqu'au bout pour aider son fils. Jonathan Cohen❤️❤️❤️❤️ qui joue le fils adulte apparait au milieu du film et transcende celui ci. MAGNIFIQUE film, MAGNIFIQUE Histoire . BRAVO et MERCI pour cet excellent moment de Cinéma.🫶🫶❤️❤️❤️❤️
Ma note: 4,5 / 5
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J'en ressors de ce visionnage bouleversée mais aussi apaisée. Je crois que j'adore ce film. L'histoire est poignante et l'écriture du scénario est très bien construit. Bien que l'on suive une longue période de la vie des personnages on ne s'ennuie jamais et les idées de mise en scène sont très très bien pensé pour permettre l'implication du spectateur dans le récit. Mais ce qui m'a le plus marqué est très certainement l'incroyable performance de Leïla Bekhti. Son personnage est tellement bien construit et les nuances qu'elle apporte à Esther la rendent très véridique et on est emporté par ce qu'elle nous apporte. J'ai beaucoup aimé également l'équilibre que Ken Scott a très bien retranscrit sur la vie d'une personne et comment il a rendu ses personnages si humain (c'est idiot à dire mais parfois on ne croit pas à la véracité des personnages au cinéma parce qu'ils sont trop manichéens par exemple). J'ai pleuré plusieurs fois face à la douceur et la vérité touchante de ce film. Franchement très bon film.

Adaptation du livre auto biographique de Roland Perez. Bel hommage à sa mère et à toutes les mères d’un enfant un peu « différent ». Une histoire incroyable à découvrir!

une œuvre drôle, tendre et émouvante, portée par une performance éclatante de Leïla Bekhti. Il brille par sa reconstitution minutieuse des années 1960 et 1970, plongeant le spectateur dans une époque vibrante et nostalgique. La bande-son joue un rôle central, rythmant le récit avec des tubes incontournables de Sylvie Vartan

Une ode à toutes les mères courage, prêtes à faire l'ascension de l'Everest pour sauver leur enfant. Chacun de nous reconnaîtra quelques souvenirs de sa propre vie, revisitera peut-être l'idée qu'on se fait de sa mère avec les yeux d'enfants, la contribution de nos mères à notre propre vie et l'idée qu'on en a une fois le temps passé. Beaucoup de lumière et d'espoir dans ce film porté haut par une Leila Beikti impériale, entourée de talentueux acteurs, interprétant avec brio cette jolie histoire qui nous rappelle que l'amour est quelquefois plus fort que tout. Un message positif sans prix dans ce monde pas toujours tendre !

Vraiment une super surprise.
Leïla Bekhti est excellente, et Jonathan Cohen est vraiment très bon dans un registre plus touchant.
L’histoire est prenante, bien rythmée, et le mélange entre émotion et humour fonctionne super bien.
Franchement, une des belles réussites françaises de l’année.

Un très beau film. Certes il y a des imperfections (le visage de Sylvie Vartan jeune refait en numérique), le jeu des fois un peu faux des acteurs, mais que c'est émouvant ! Ce portrait de mère qui se bat pour son fils en n'hésitant pas à mettre sa vie de côté vous touche en plein coeur. Mais la grande force du film c'est qu'avec son sujet universel, il nous fait nous poser des questions sur notre mère et la manière d'éduquer ses enfants. C'est fort et doux.

film tres touchant sur la maternité, l amour et le dévouement d une mère, qui peuvent devenir étouffante. De bons acteurs. bravo.

D'une tendresse infinie. Ce film dresse un sublime éloge des mères, avec une Leila Bekti renversante de douceur. La musique, l'humour tout est malin et si touchant. Merveilleuse surprise qu'est ce film.

Drôle et très émouvant. Un hymne à toutes les mamans du monde.
Il m’a permis (enfin !) de comprendre la sublime mission de mère pour chaque femme en ce monde. Un moment de gratitude pour la mienne et celle de mes enfants. Très, très bon film.