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gabdias
86 abonnés
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4,0
Publiée le 3 décembre 2024
Le cinéma coréen nous sort encore une pépite avec ce thriller psychologique presque horrifique, le pitch est au final extrêmement simple mais très bien mené. L’angoisse et la pression sont progressives, l’interprétation impeccable sans être trop surjouée. Grand Prix à Gerardmer et amplement mérité.
Les deux premiers tiers du film sont formidables, avec les déplacements nocturnes du mari, inquiétants voire effrayants avec une légère tendance vers le burlesque. La dernière partie verse plus dans le paranormal un peu conventionnel mais le film reste une belle surprise pour les amateurs de frissons.
On dirait que ‘Sleep’ a déjà balisé la voie pour que Hollywood s’empare sous peu de son high-concept (à peu près) inédit : la vie d’un jeune couple sans histoires est bouleversée par le somnambulisme aiguë du mari qui, durant ses phases actives, devient de plus en plus chelou. Sa femme flippe sévère en pensant au bébé à naître et, du coup, vire insomniaque. Voilà, je crois qu’on peut même tabler sur la certitude que ce sera Blumhouse qui chapeautera l’adaptation. Dans les premiers temps, ‘Sleep’ fonctionne bien, établit un cadre ordinaire, procède par petits pas, la gravité des manifestations nocturnes se calquant sur la détérioration de l’équilibre psychique de la jeune femme. Il y a même quelques traits d’humour pour désamorcer d’un seul coup la tension accumulée et franchement, quand on songe au gouffre culturel qui existe entre ici et la Corée, cet humour fonctionne relativement bien.. Le problème, c’est qu’au bout d’un moment, ‘Sleep’ commence à manquer d’idées pour entretenir cette tension et ce mystère et décide de passer à la vitesse supérieure, ce qui se traduit ici par un recours aux ficelles les plus éculées du surnaturel. On s’y attendait un peu, c’est vrai, mais ‘Sleep’ tenait jusque là brillamment le pari du “drame de genre”, avec cette situation dont personne n’était responsable mais qui commençait à faire infuser la haine et le ressentiment au sein du couple…jusqu’à ce que sorte l’explication la plus bête du monde. Ce n’est pas que le film s’effondre complètement à ce moment là…mais il ne marche quand même plus très droit. Il aurait même été possible de récupérer la sauce en continuant à entretenir un doute raisonnable sur les causes du somnambulisme mais Jason Yu, pressé de vendre son idée à Jason Blum, a malencontreusement décidé de jouer la carte de la lisibilité et de la transparence totales.
Ça commençait bien, une histoire classique de possession en huit clos, un homme hanté dans son sommeil, mais, allez savoir pourquoi, on ne verra aucune scène de dénouement comme si tout avait été coupé au montage, quelle déception, on est souvent déçu par la fin des films d’horreur, celui ci fait exemple dans le domaine. Cependant, le film est donc accessible presque tout public.
Le sommeil, c'est très important pour la santé, la sienne et celle des autres. Tout commence par la découverte d'un somnambulisme profond chez Hyun-su. Son épouse très inquiète l'emmène consulter, le comportement de Hyun-su devient de plus en plus inquiétant. Il parle, marche, se griffe le visage à sang, dévore de la viande crue, mais son esprit est endormi, n'ayant pas conscience de ce qu'il est entrain de vivre. La psychose s'installe chez la pauvre Soo-jin, et si l'esprit de son mari était parasité par un fantôme. Avec ce jeune couple et leur bébé nous subissons la tension qui monte, qui monte, qui vient bouleverser leur vie et notre attention. Les troubles du sommeil de Hyun-su ne faiblissent pas. Passer une nuit dans le même appartement que cet homme devient pure folie. C'est ce qui guette la jeune maman pour qui n'importe quelle solution, même la plus effroyable, est envisagée pour sauver son couple. Ma note sera de 3,23. Pour l'horrifique thriller coréen qui excelle au cinéma, comme dans les séries.
Jason Yu propose avec Sleep un thriller horrifique qui tente de mêler angoisse nocturne et mystère domestique. Pourtant, malgré quelques atouts esthétiques, le film reste très, très "mid".
Les plans fixes, bien que soignés, n’apportent pas grand-chose de nouveau au genre. Oui, la colorimétrie bleu clair donne une ambiance feutrée appréciable, mais elle ne compense pas le vide laissé par une mise en scène trop sage. Les scènes de nuit, bien qu’anxiogènes par moments, ne brillent guère par leur originalité. Les amateurs du genre ne trouveront rien ici qui les sortira de leur zone de confort : le tout reste terriblement conventionnel.
Mais le vrai problème, c’est le scénario. Absolument pas crédible, il nous entraîne dans une intrigue qui frôle parfois l’absurde sans jamais convaincre. On finit par se détacher des personnages et de leurs dilemmes, tant les enjeux semblent forcés et incohérents.
En résumé, Sleep est un film qui promet des frissons mais n’offre qu’une vague tiédeur. Un visionnage oubliable, malgré quelques belles images et une ambiance travaillée.
De très bonnes idées bien réalisées sur le premier chapitre, les deux autres s'écroulent en longueur, et le film patine à un point où le décrochage est inévitable.
Le cinéma coréen a ses propres qui le rend différent des classiques américains. Le thème du somnambulisme est abordé ici de façon sombre et énigmatique et va engendrer la paranoïa de sa compagne. Pas d'effets spéciaux à outrance mais un scénario et une ambiance travaillée.
Déçu, bien qu'il se dégage une bonne atmosphère, les personnages sont mal joués je trouve. ça tombe très vite à plat à l'instant ou on comprend ce qui se passe dans cet appart. Le pire ? on n'est jamais effrayé pendant le film.
Un film asiatique encore qui se démarque par un scénario des plus originaux. Quelques situations loufoques y a un certain humour typiquement asiatique que j'adore. La fin révèle que le danger potentiel est pas celui à laquelle on pourrait imaginer.
Bon film, écriture très intéressante, on peut interpreter le film a travers un spectre rationnel ou surnaturel tout au long de celui ci. Malheureusement, une majorité des avis ont l'air d'être passés a cote d'une partie du double sens, notamment lors de la scène finale. C'est dommage de voir une si basse note pour un film qui ne le mérite pas forcément
"Sleep," le premier film de Jason Yu, ancien assistant de Bong Joon-ho, parvient à créer une atmosphère tendue et angoissante. La mise en scène est efficace et rappelle par moments "Parasite". Les acteurs offrent des performances solides qui ajoutent de la profondeur aux personnages.
Cependant, j'ai trouvé le scénario assez prévisible, avec des clichés du genre horreur qui rendent le film parfois répétitif. J'ai apprécié la façon dont le réalisateur a abordé le thème des croyances occultes, mais malheureusement, ce n'est pas suffisamment approfondi.
En résumé, "Sleep" montre du potentiel mais souffre de défauts de jeunesse. Jason Yu propose un thriller psychologique prometteur mais inégal, avec de bons moments de tension, mais un scénario qui aurait pu être plus audacieux. Le film manque de prise de risques et n'est pas assez audacieux pour rester en mémoire.
Une fois de plus, un bon petit film coréen (tout de même récompensé par le Grand Prix du festival de Gérardmer 2024) ^^
L'histoire est prenante et nous embarque dans le doute tout le long, le presque huis clos n'est pas du tout ennuyeux. Les acteurs sont bons, les décors jolis, la photo assez basique en général, la bande sonore est très bien et ajoute à l'ambiance de tension du film.
J'ai bien aimé cette histoire qui fait la part belle à la vie de couple, à ses bons moments et aux moins bons bien sur !
Pour moi, il s'agit d'un thriller surnaturel plus qu'un film d'horreur mais j'aime aussi le genre donc ;)
Le jeu d'acteurs asiatiques est, comme d'habitude, inexpressif et surjoué (série Z). Chapitre 1 : il est diagnostiqué "troubles du sommeil paradoxal". Tentative de suicide...Le petit chien est un pauvre spitz nain tout blanc. On en mangerait... Chapitre 2 : le studio pourrait être loué 450000wons, mais madame ne veut pas de cette solution (incompréhensible). La séquence avec la médium et ses grelots est complètement débile : elle est artificiellement agressive et jettera du sel sur notre somnambule, possédé peut-être par le fantôme du voisin. Chapitre 3 : Le délire augmente jusqu'à la folie de Madame. Attention au soutra bouddhiste qui pourrait le posséder éternellement! On déplorera une fin cauchemardesque dans son traitement cinématographique spoiler: (à bout, la folle s'armera d'une perceuse électrique) . Au secours!