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Ji Té
48 critiques
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4,5
Publiée le 21 novembre 2024
Ce film ne m'a pas laissé indifferent. Vent de fraicheur pour ce scenario original, realisation et jeu d'acteur parfait, mention pour Higellin qui meriterait une recompense individuelle.
Très beau film, teinté de tendresse, de nostalgie, de tristesse, d'humour... Les personnages, de toutes les tranches d'âge, réalistes, attachants, traversent des passes difficiles, certains renaissent, retrouvent le goût de vivre.
Un sacré gloubi-boulga familial confus, avec des dizaines d'instantanés banals. DARROUSSIN en vieux décrépi est tellement crédible qu'il nous fiche le spleen, comme ROVÈRE en maison de retraite. HIGELIN souriante est beaucoup moins crédible en dépressive. Les premiers 2/3 du film sont relativement inintéressants et tout décolle dans le mélo suite à la révélation d'un secret de famille : révélations, adultère, séparation, tristesse, mélancolie,... Une étoile pour les galipettes truculentes de GUILLEMIN et de son perroquet d'amour... Je récompense le dernier tiers!
Juliette, illustratrice de livres pour enfants, quitte Paris pour retourner quelques jours là où elle a grandi afin de retrouver sa famille atypique. Une manière de se ressourcer auprès des siens et de combler un vide même si elle ne sait pas vraiment ce qu'elle recherche. "Juliette au printemps", c'est une comédie dramatique sur la santé mentale et la dépression, qualifiée ici de dimension tragique, une quête du bonheur parfois rendue difficile par la vie... On se prend vite d'affection pour ces gens un peu fous, mais très attachants, qui cachent pour la plupart une grande douleur. Beaucoup de non-dits familiaux et de mélancolie, mais sans jamais tomber dans le pathos. C'est souvent amusant grâce à la personnalité des personnages ou à quelques gags. C'est presque frustrant de ne pas en voir plus sur chacun d'eux et la famille réunie, mais c'est un joli petit film plein de tendresse.
Juliette au Printemps. Une comédie familiale où il ne se passe pas grand chose au service d'une réalisation qui réhaussent l'ensemble. Une réussite. Pourquoi pas une suite. Trois étoiles et demie.
Au début, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose, qu'on va regarder une histoire de famille attachante. Et puis malgré quelques rares moments sympathiques, les personnages sont finalement pas si drôles que ça, maladroits et même parfois vulgaires. Les animaux sont maltraités, un chat tombe régulièrement du toit et un canard se retrouve dans une maison puis sous une voiture. C'est plutôt moche et longuet. On est content d'arriver à la fin..
"Les fantômes reviennent toujours hanter les âmes solitaires. Juliette au printemps en étudie les causes dans un film solaire qui réunit à la fois le drame et la comédie. Blandine Lenoir y convoque des personnages tourmentés au sein d’une famille imparfaite. De même, on y dessine ce qui nous manque par-dessus tout : une étreinte revigorante. [...] En co-écriture avec Maud Ameline, Lenoir adapte donc la bande dessinée Juliette, les fantômes reviennent au printemps, de Camille Jourdy."
"Une trentenaire déréglée et en perte de repères ouvre cette intrigue. C’est Izïa Higelin que l’on découvre dans cet état mental qui ne ressemble pas au sien. Dans une retenue qui la maintient au bord de l’implosion, nous découvrons la Juliette dépressive qu’elle incarne. La jeune illustratrice, célibataire et sans enfants, se rend à Châtillon-sur-Chalaronne, une commune de l’Ain qui se situe bien loin de la gare la plus proche. Elle a besoin de se ressourcer, autant pour retrouver l’inspiration dans le métier qu’elle aime que pour conjurer le mauvais sort d’une enfance traumatisante. Pourtant, malgré de tels enjeux, le film ne cache pas ses envies de faire rire."
"Tous les ingrédients sont réunis pour agir dans un sens, afin de gonfler la bulle d’air frais que constitue le film. C’est là que le cinéma de Lenoir se marie parfaitement avec les planches de Camille Jourdy. Ils partagent la même fantaisie en confrontant des individus contrariés par leur résilience personnelle. Juliette au printemps constitue donc une lettre d’amour qui s’adresse à celles et ceux qui doutent de leur place au sein de leur famille ou d’un autre groupe. Cette brève escapade nous apprend à retrouver le souffle qu’on a perdu, avec tendresse et bienveillance."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Voici une chronique familiale bien réussie et réalisée .
Notons une interprétation magistralement incarnée par Izïa Higelin qui magnifie la complexité de ce personnage énigmatique et un tantinet mélancolique.
Cette famille gravite dans le non- dit et le faste étriqué de la vie quotidienne.
Beau film méditatif et contemplatif, entre la lucidité cérébrale et l' émotionnel convenu, la réalisatrice, Blandine Lenoir, nous fait amplement la démonstration des affres familiaux, voire de nous suggérer les secrets de l ' enfance de Juliette ..........
Et vous ........... Comment allez-vous au sortir de ce film qui émeut avec pudeur ?
très agréable moment passé au cinéma. je l'avais raté a sa sortie en juin et mon cinéma le repassait aujourd'hui. cela aurait été dommage de le rater. les acteurs sont magnifiques, Izia toujours lumineuse comme souvent. j'ai ri et pleurer mes deux piliers des salles obscures.
Que d'émotions à la vision de ce film ! La famille, les non dits et les rapports difficiles entre tous ses membres sont autant de thèmes abordés avec délicatesse et surtout beaucoup d'humour. Une œuvre touchante et juste servie par une distribution impeccable, Izia Higelin en tête, mais qui laisse la part belle à Sophie Guillemin et Jean Pierre Darroussin, tout simplement parfaits dans leurs rôles.
Le cinéma français adore traiter de la noirceur psychologique et des tracas de l'âme humaine, en particulier la dépression. Alors un film de plus sur le sujet ! Mais ne partez pas car c'est une belle histoire qui est ici contée ; une douce dépression, celle d'Izia Higelin, qui vient se réfugier au sein d'une famille de doux dingues interprétés par Sophie Guillemin, la truculente Noémie Lovsky et un Jean-Pierre Darroussin très drôle. C'est un film original et plaisant, plus près du printemps que de l'hiver, effectivement. Simple mais réussi.
Film beau et délicat. Je l'ai lu avant tout comme un film sur l'inévitable imperfection de chaque parent et sur son amour pour ses enfants. Jean-Pierre Darroussin est très efficace.
Un grand bravo à Blandine Lenoir et à tous les acteurs pour ce film à la fois frais et poétique. Avec beaucoup de finesse y sont abordés des sujets sensibles comme celui des secrets de famille, mais les moments d'humour sont vraiment excellents ! Avec les magnifiques illustrations de Camille Jourdy, sur la musique de Bertrand Belin, une pépite à ne pas rater !