film très touchant, Tous les acteurs sont épatants et plus particulièrement Sophie Guillemin très émouvante. pas simple la famille mais tellement nécessaire.
Juliette, retourne chez sa famille pour quelques jours. Elle fait également la connaissance de Pollux, un personnage aussi attachant qu'elle. Chacun des membres de la famille semble souffrir d'un mal dont un lourd secret est à l'origine et qui va refaire surface dans la mémoire de Juliette
Juliette retourne chez son père le temps des vacances. Elle retrouve son père, seul depuis son divorce, et installé dans sa routine et sa pudeur. Sa sœur, elle est en crise conjugale. Elle va durant ce séjour se replonger dans un monde qui lui paraît éloigné et qui pourtant marque profondément sa personnalité. C’est bouleversant, drôle et humain.
En adaptant l’album « les fantômes reviennent au printemps », Blandine Lenoir aborde avec sensibilité le sujet de la dépression, dans un film qui embrasse aussi toutes sortes de questions comme la filiation, la sexualité, le désir, le deuil, l’attachement familial (où chacun a sa place difficile à quitter même une fois adulte). Tous ces thèmes s’entrecroisent avec crudité, poésie, humour et burlesque (l’amant déguisé, le chat qui tombe du toit) en convoquant le dessin en référence à l’album de Camille Jourdy. Porté par une belle brochette de personnages tous très bien incarnés (Izïa Higelin, Jean-Pierre Darroussin, Sophie Guillemin), des dialogues bien écrits, la belle b.o de Bertrand Belin, Blandine Lenoir explore la nature humaine loin des stéréotypes dans une mise en scène ludique et sensible qui oscille savamment entre humour et tragique.
Humour, émotions, tout ce que j'aime dans un film. Acteurs au top, Jean Pierre Daroussin en père sensible et réservé fait bien passer la pudeur qu'ont les pères en face de leurs enfants.
Blandine Lenoir nous offre ici une comédie sur la famille qui réussit à la fois à faire beaucoup rire et à émouvoir.
Elle s'appuie pour cela sur un casting haut de gamme. Izia Higelin rayonne d'une noire lumière, Jean Pierre Darroussin est désarmant d'amère bonhomie, Sophie Guillemin explose dans un rôle de sensuelle mère de famille éprise de liberté, et tout le reste du casting est absolument parfait (Noémie Lovsky, Eric Caravaca, Liliane Rovère...).
Juliette au printemps parvient à nous offrir des moments de réel burlesque (le chat maladroit, l'amant costumé) comme des moments d'émotion qui nous arrachent des larmes (la photo offerte à la fin du film).
L'attention est constamment entretenue par une intrigue liée au passé, qui se révèle petit à petit, et s'avère à la fois assez classique et émouvante. Le montage alerte et la mise en scène délicate contribuent à rendre le film aimable.
Une vraie réussite, encore plus agréable qu'un bon Podalydès.
Joli petit film sur la famille et la vie, qui n’est pas un long fleuve tranquille. Composer avec sa sœur débordée, son père très pudique, sa mère survoltée et peu dispo, et ses propres angoisses n’est pas simple. Izïa Higelin campe une Juliette touchante et angoissée, tous les acteurs sont bien. On passe un bon moment cool. En ces temps tourmentés et compliqués je recommande vivement.
J'avais beaucoup aimé le précédent long métrage de Blandine Lenoir "Annie colère", je suis donc allé voir "Juliette au printemps" dont la bande annonce me mettait l'eau à la bouche avec de la tendresse et de la douceur au menu avec un casting de comédiens que j'apprécie bien généralement comme Izia Higelin, Jean-Pierre Darroussin, Sophie Guillemin, Éric Caravaca, Noemie Lvovsky entre autres, bah resultat, j'ai été déçus. Les acteurs font le nécessaire pour faire exister et amener de l'humanité à leurs personnages, mais malheureusement, la mise en scène de Blandine Lenoir , qui adapte une bande dessinée, me paraît trop scolaire, voir élémentaire, il y a des choses qui ne collent pas avec l'histoire dans la réalisation à mon goût. Je voulais voir un film qui devait me mettre du baume au cœur, de la fraîcheur, c'est une œuvre artificiel qu'on nous propose, c'est bien dommage.
C'est lumineux, joyeux et emprunt de nostalgie tant au niveau de l'histoire que sur la réalisation. On s'attache réellement à ces personnages très proches de soi, à cette famille un peu dysfonctionnelle mais si commune.