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BLS Moviedebrief
16 abonnés
144 critiques
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2,5
Publiée le 6 janvier 2025
«Rendez-leur le reste» Documentaire sur le retour en 2021 de 26 œuvres (sur 7000 pillées par les soldats français en 1892) vers le Bénin-ex-Dahomey. Dommage l’ambiance woke avec les sous-titres en inclusive (iel alors qu’on fait parler un roi…). Débats entre étudiants à l’université intéressants. Réalisation lourdaude avec des plans fixes qui n’en finissent pas. Heureusement ça ne dure qu’1h08.
Dans ce court film documentaire (1h08), la cinéaste Mati Diop se plonge dans la question complexe de la restitution des bien culturels du Bénin par la France. Elle nous fait suivre le voyage d’une statue – une figure homme/oiseau du roi Ghézo – qui s’apprête à quitter le musée du quai Branly à Paris, et qu’elle flanque d’une voix venue d’outre-tombe pour nous raconter son périple de plus d’un siècle, depuis son appropriation par les forces coloniales françaises en 1892. Puis, de retour au Bénin, Mati Diop organise une rencontre filmée d’étudiants qui s’expriment sur les tenants et aboutissants de cette démarche de restitution. Si les bonnes intentions de la réalisatrice sont certaines, force est de constater son documentaire ne parvient pas toujours à se hisser à la hauteur de celles-ci.
L histoire de la restitution de statue historique au pays d origine. Le sujet est noble par contre le film inutile ni de beauté d image, de reel débat ou d apprentissage sur l histoire de ces statues
En 2021, la France restitue au Bénin 26 trésors royaux du Dahomey. Le retour de ces œuvres, pillées au temps des colonies, suscite au Benin beaucoup de débats : joie, curiosité, mais aussi colère. Seuls 26 trésors sont restituées sur les 7000 pillés… Un film puissant sur les origines, sur le passé et qui questionne avec force notre histoire.
Un remarquable documentaire teinté de fantastique et de poésie qui dialogue idéalement avec Les Statues meurent aussi d'Alain Resnais et Chris Marker : tandis que les deux réalisateurs filmaient frontalement les statues en espérant qu'elles livrent leurs secrets, Mati Diop filme plutôt les visiteurs du point de vue des statues qu'ils contemplent, comme si c'était cette fois les statues qui tentaient de comprendre l'humanité.
Très lent surtout la partie en France. Il manque l'historique de leur arrivee en France et le detail des negociations. Et meme sur les oeuvres, j'attendais + d'informations sur leur usage. Seule partie dynamique le débat des jeunes etudiants bien que certains intervenants auraient pu beneficier d'un sous titrage afin de permettre aux français de mieux suivre. Aussi mon premier film en sous titrage inclusif qui reduit la comprehension. En conclusion sujet tres interessant mais pas assez fouillé.
Trop peu de dialogues et film pas assez expliqué. Il faut attendre la fin avec les étudiants pour entendre des dialogues. Tout le long du film est un ennui et certaines scènes ne servent à rien. C’est du remplissage.
je ne comprends pas l'emballement de la presse. le film est inintéressant, il ne se passe pas grand chose, aucun talent de réalisation ou de narration. je me suis même endormie. faut dire que passer 20' à regarder des mecs déplacer et emballager des oeuvres au quai Branly, ça crée des envies intempestives de sieste.
Tout simplement magnifique ! Nous entrons dans le cœur de l'Afrique, continent mystérieux dont la richesse culturelle appartient à la culture universelle.
Quelques précisions : ces pièces ont été réceptionnées en grande pompe à Cotonou. Elles sont pour l'instant invisibles (alors qu'elles étaient visibles en France) conservées dans des réserves, le musée qui devait les accueillir ainsi que d'autres pièces, n'est non seulement pas terminé, mais les travaux n'ont même pas démarré... D'autre part, 90% de ce patrimoine africain aurait eu vocation à disparaître. Et les sous-titres en écriture inclusive, Aïe Aïe Aïe !
Plutôt déçu de ce documentaire de la Franco Sénégalaise Mati Diop qui a pourtant reçu l’Ours d’or 2024 à Berlin. Le film part de bonnes attentions, la restitution en novembre 2021 de 26 trésors du royaume du Dahomey, pillés par la France en 1892 et restitués au Bénin…26 objets dont la caméra suit le voyage de retour des réserves du musée du Quai Branly au palais présidentiel de Cotonou. C’est la première importante restitution d’objets de collections publiques à un pays africain… des statues totem de l’ancien royaume d’Abomey, le trône du roi Béhanzin… et selon le ministre des Affaires Etrangères béninois, cette restitution historique est un acte exemplaire pour les coopérations muséales dans le monde. « Le Bénin est heureux de marquer l’histoire ». Mati Diop s’entend à mettre en scène les fantômes, les puissances de la nuit, les séquelles de la décolonisation… Elle va ici jusqu’à donner à l’une des sculptures de roi, une voix d’outre-tombe poétique et oraculaire…qui raconte l’obscurité de ces réserves muséales, des caisses où elle est transportée… avant de retrouver la lumière du pays d’origine. Procédé étonnant car requérant un abus d’écrans noirs assez agaçant. Le film a été réalisé avec la bénédiction de la présidence du Benin, et le débat final avec les étudiants sensé apporter une bouffée d’air en opposition avec l’assemblée de notables vénérables qui assistent à la réception des œuvres, a en fait été organisé sur mesure.... Ces jeunes gens ont encore du mal à se défaire d’un passé dont le récit a été essentiellement construit par l’imaginaire du colonisateur. Ils voudraient bien exister par eux-mêmes, se projeter dans un futur rassurant, à commencer en se libérant de la langue française qui écrase totalement les dialectes locaux. Les jeunes gens bataillent à coups d’invectives, de prises de position virulentes, comme un avertissement au mépris dont ils ont le sentiment qu’il perdure dans la politique française sur le continent africain…J’ai du mal à comprendre ce qui a pu justifier l’attribution de l’Ours d’or …Beaucoup de maladresses, pas mal de fioritures et des volontés d'effets poétiques qui tombent à plat. Je m’attendais à mieux…
Une idée géniale faire parler une statue qui retourne au Bénin. Statue qui pour un occidental n'est qu'un objet d'art mais pour un africain est aussi un objet de pouvoir, de culte un objet sacré. Idée qui ne reste qu'au stade de l'idée tellement c'est peu exploité. Dans sa première le film se compose de plans fixes du sous sol du musée quai Branly et de d'emballage des statues beaucoup trop long et de peu d'intérêt. Mais on vient presque a regretter le début quand la fin nous propose une débat d'étudiants simplement affligeant. Toutefois ce documentaire restera peut être dans le futur pour un exemple d'utilisation de l'écriture inclusive.
A l'arrivée un film décevant, et un mystère comment un tel film a t'il obtenu un prix a Berlin. A part du politiquement correct aucune raison.
J'ai beaucoup aimé la grammaire du film, la façon dont le Bénin est filmé. Même si le propos ne va pas très loin, on ressent véritablement la façon dont cet événement crée un petit bouleversement, les controverses suscitées mais presque aussi l'indifférence d'une partie de la population. En revanche, le point de vue subjectif des œuvres... Leurs discours m'ont semblés un peu creux... Et c'est un détail mais je trouve que les sous-titres blancs gâchent inévitablement l'effet de l'écran noir