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landofshit0
274 abonnés
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3,5
Publiée le 5 juillet 2013
Les grands gueules est typiquement le genre de film qui vient d'une époque révolue, celle de durs au cœurs tendre. C'est l'histoire d'une rencontre entre un petit patron de scierie et un d'homme cherchant à casé des ex détenus. Dans un premier temps les deux hommes vont chacun y trouver leur compte,puis ils vont se prendre d'amitié. Enrico fait un film de donne facture, qui allie la bonne humeur et le drame.
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3,5
Publiée le 21 mai 2024
Le bon film populaire comme on n'en fait plus aujourd'hui avec en vedette les inoubliables Bourvil et Lino Ventura! Beaucoup d'action et des gueules (Michel Constantin, Jess Hahn...) qui donnent tout son intèrêt à l'oeuvre d'après « Le Haut-Fer » de Josè Giovanni qui a transformè ici le roman en scènario dans lequel un type a une petite scierie isolèe qu'il tente de faire revivre avec des anciens dètenus! C'est efficace comme tout ce que signe Robert Enrico ("Les aventuriers"). On va de bagarre en bagarre, on se ventile les poumons avec ces grands acteurs dans cette règion haute en couleurs des Vosges! Près de soixante ans après sa sortie, on se souvient toujours et encore de cette clairière de Cellet, près de Gèrardmer ou de la musique de François de Roubaix! A chaque programmation de ces « grandes gueules » à la tèlèvision, le film passionne les tèlèspectateurs! L'occasion aussi de revoir à l'ècran l'ècorchè vif Jean-Claude Rolland qui s'est malheureusement donnè la mort un an et demi après le film! Incontournable...
Très beau film à tous points de vue ! C'est un vrai plaisir de voir Bourvil dans autre chose qu'un rôle de benêt. Ici il est grandiose de charisme, et Ventura quant à lui est à la hauteur de son talent habituel. Rugueux l'un et l'autre au début, les deux hommes se lient vite d'amitié et d'estime. Les autres acteurs, connus ou moins connus, sont tous excellents aussi. Quant au scénario, il est solide et original, même s'il n'échappe pas à toute critique. La référence au western, que font certains, est pour moi bien anecdotique, tant le cadre et le style sont loin des clichés du genre. Enrico, à qui on doit aussi des chefs d'œuvre comme Les aventuriers ou Le vieux fusil, était vraiment un très grand du cinéma français !
Un film au scénario et décors originaux interprété magistralement par le duo Bourvil/Ventura et un tas de second rôle intéressant.Deux heures de bonheur.
Film d’hommes avant tout, où l’excellente Marie Dubois fait mieux que de la décoration dans un rôle alibi. Avec une pellicule magnifique de Jean Boffety (même en tenant compte qu’une scierie dans les Vosges est plus cinégénique qu’une briqueterie à Aubervilliers), un scénario impeccable de José Giovanni, un tandem central Bourvil – Ventura qui était ce qui ce faisait de mieux dans l’hexagone dans les années soixante et une galerie de deuxièmes « gueules » exceptionnelle, de Jess Hahn à Michel Constantin, Les GRANDES GUEULES fait partie du grand cinéma français. A l’époque il soutenait la comparaison avec les meilleurs films de genre, fussent ils italiens ou américains. Que cela semble loin de nos jours…
Une comédie dramatique de classe,qui rappelle le temps où les hommes étaient virils,fiers et amicaux sans être des sur-hommes..."Les grandes gueules"(1965)bénéficie d'une charpente narrative solide,et de la vision de Robert Enrico,qui lorgne du côté du western américain,et profite à plein des magnifiques paysages des Vosges.Il offre aussi à Bourvil un étonnant contre-emploi.Celui-ci y incarne le propriétaire d'une scierie à l'abandon qu'il va s'efforcer de remettre sur les rails avec l'aide d'ex-détenus,et malgré les menaces de l'imposant concurrent local.Bourvil,ombrageux et loyal,y est formidable.Tout comme Lino Ventura en leader des prisonniers,qui derrière son air dur et ses méthodes expéditives,se prend d'amitié pour le brave homme qui l'a recueilli.Les hommes se battent,boivent,mais mettent touojurs du coeur à l'ouvrage;les femmes ne faisant que passer(dont la mignonne Marie Dubois).Le film est parfois léger,parfois pesant.Il s'éparpille un peu trop dans des intrigues secondaires sans intérêt.Mais le fait de suivre les codes du western sans en reprendre le cadre ou l'époque,en font un objet tout à fait attirant.
Quel plaisir de revoir ce film... Deux grandes stars que sont Lino Ventura et Bourvil dans un rôle surprenant. Comme quoi Bourvil pouvait tout jouer... Un immense classique à revoir.
Encore un classique vu et revu maintes et maintes fois avec toujours autant de plaisir. A noter que bourvil est finalement utilisé à contre emploi dans ce film , démontrant son immense talent.
Lino Ventura et Bourvil sont faciles à associer à des 'grandes gueules', néanmoins dans ce film ils nous offrent une grande palette de leur talent respectif.
Des bucherons pas comme les autres. Les grandes gueules à tout pour porter à bout de bras son titre. Bourvil, Ventura au turbin et luttant contre une société adversaire bien jalouse. Petite musique bien maligne, un peu comme celle que l'on entend dans un western spaghetti. J'ai pensé fortement de voir un western qui se passe dans les montagnes du genre Pale Rider, sauf qu'ici tout se règle avec les poings, avec la parole qui cogne elle aussi. Sinon, vous voyez le personnage de Claudia Cardinale dans Il était une fois dans l'ouest ?, elle rend heureux les hommes, ils sourient et rient de la voir, soigne la fatigue et le dur labeur. On retrouve pareil, deux femmes splendides, Hénia Suchar et Marie Dubois, et les hommes revivent, ils se revigorent. Parfois, entre eux, ils restent tout de même sanguins. Le cadre naturel est magnifique, les Vosges, ça dépayse un max.
Film d'aventure dans le milieu des bucherons dans les Vosges... Une histoire de mâles et de malfamés en forêt où Bourvil s'en sort magnifiquement là où on ne l'attend pas vraiment. La force du scénario est de mettre en scène des durs sans être des sur-hommes mais la faiblesse est de raconter cette histoire de façon trop western à une époque contemporaine... Ca aurait gagné en plaçant cette histoire entre deux guerres. Mais cela reste un sacré film solide de bout en bout.
Un western vosgien, viril, efficace, étonnant. Avec Bourvil dans un contre-emploi formidable, Ventura qui en impose vraiment et des seconds rôles impeccables (Jess Hahn, Michel Constantin...). S'appuyant sur un scénario solide de José Giovanni et exploitant parfaitement la beauté sauvage des décors, Robert Enrico conduit son récit avec maîtrise, en restant simple, et brasse intelligemment différents thèmes : honneur, vengeance, violence, amitié, morale, hypocrisie, préjugés sociaux... Un film de durs, qui n'exclut pas l'expression de sentiments profonds. Il y a là quelque chose de fort, d'amer et d'émouvant. Une grande réussite.
Je suis assez surpris de l'engouement autour de ce film, je n'avais jamais eu l'occasion de le voir alors que ça faisait longtemps que Les Grandes Gueules était dans mon collimateur...et je me rends compte à regret que c'est une déception. La première demi-heure m'a plutôt accroché, l'histoire s'annonce bonne avec Bourvil et Lino Ventura ; 2 acteurs que j'apprécie si l'un reste dans son registre habituel par contre Bourvil a un rôle d'homme à poigne qui change de son ordinaire. Le cadre des forêts vosgiens donne un aspect de grand espace nord-américain à ce film français, malheureusement passé ce début prometteur, ce film se vautre doucement mais sûrement. Une fois que les prisonniers en liberté conditionnelle, arrivent à la scierie le rythme est soudainement plombé de plus l'intrigue du départ qui annonce un affrontement rude et viril (sans oublier la sous intrigue du personnage de Ventura) tombe un peu à l'eau. L'histoire est finalement assez simple voire faible, les scènes de bagarres sont un peu lourdes et pas aussi homériques que cela, les affaires de cœur de quelques uns des personnages n'apportent pas grand chose au film et le rallonge juste inutilement. A signaler une jolie musique du regretté François de Roubaix, c'est sympa comme film mais à la fin j'étais content que ça termine car je commençais vraiment à m'ennuyer.
Avec Les Grandes Gueules, Robert Enrico nous livre un pur film français qui lorgne vers le western. Le film raconte l’histoire d’Hector Valentin qui après s’être exilé au Canada revient dans ses Vosges natales pour reprendre la vieille scierie de son père. Mais il doit faire face à la concurrence de Therraz et à l’incapacité de ses ouvriers. Jusqu’au jour où Laurent et Mick, deux ex-prisonniers qui viennent chercher du travail propose à Hector de les embaucher mais ces deux hommes mystérieux sont en fait venus dans l’espoir d’accomplir une vengeance personnelle et propose à Hector d’engager des repris de justice pour travailler dans sa scierie. Les Grandes Gueules serait en fait une sorte de western mais purement français: le film commence sur un plan de la vieille scierie totalement désertée et absente de vie où un coup de vent emporte sur son passage de la poussière et des morceaux de ferrailles, cela ressemble aux scènes dans les vieux western où une petite bourrasque emportait une boule d’épines dans les déserts, il y a également le paysage, pas de désert où grands espaces mais une forêt vosgienne immense. Nous avons les méchants, la bande de Therraz, et la bande de gentils composés des prisonniers conditionnels engagés par Hector. Et enfin nous avons les deux héros principaux joués par Bourvil et Lino Ventura. Voila Les Grandes Gueules est un western à la française. Maintenant parlons du film, d’abord le scénario est excellent et le spectateur est pris dés le début et ce jusqu’à la fin en ne décrochant jamais, en bref une excellent histoire. Ensuite les acteurs, ils sont tous très très bon, en particulier Bourvil qui est excellent et qui est très à l’aise dans des rôles dramatique comme celui d’Hector Valentin, il y a aussi le grand Lino Ventura qui est simplement géniale, puissant, attachant, un grand acteur ce Lino Ventura et enfin il y a toute la bande de repris de justice qui est interprétée par de très bon acteurs qui livrent des prisonniers parfois drôle, émouvant et violent. Et comme tout bon « western » français, pas de fusillades mais des séquences de bagarres violentes entre nos bucherons menés par Ventura et ceux de Therraz, des combats intenses, violents et très bien mis en scène. Les Grandes Gueules est un film qui se termine mal car Bourvil perd sa scierie, Ventura ne se venge pas et les bucherons sont ramenés en prison. En bref Les Grandes Gueules est un excellent film avec deux grands acteurs français Bourvil et Lino Ventura. Une excellente surprise.
J'ai tout simplement adoré ce film sans m'ennuyer une seconde, une grande rencontre de 2 monstres sacrés au milieu de superbes paysages vosgiens. Tout est parfaitement maitrisé du début à la fin, Bourvil est magistral, Lino Venturo impeccable comme d'habitude, la musique de François de Roubaix inoubliable, du grand cinéma tout simplement.