Voilà un film bien gentillet, manichéen: les bons d' un côté (avec leur gueule bien sympathique), les méchants de l' autre (Hou! les méchants). Des bagarres longuettes et ennuyeuses, de gentilles rencontres à l' eau de rose (le gentil Lino, la gentille M. Dubois. Le gentil Bourvil et sa nouvelle et bien gentille compagne). De surcroît, la musique qui accompagne le film est assez médiocre. Et puis après???? Une fin dramatique, comme pour boucler le film. De beaux paysages et de l' ennui...
Un classique du cinéma français découvert grâce à France 3 pendant les fêtes... Film original avec un casting irréprochable rempli de testostérone, des décors naturels merveilleux et un scénario pour le moins innovant! Personnellement, j'ai trouvé que le film pèche un peu sur la longueur et il faut avouer que le final m'a un peu déçu... Mais bon, les grandes gueules mérite bien sa place de classique dans l'histoire du septième art français!
Un ravissement de retrouver ce bon vieux cinéma français d'antan avec ces stars du moment. Bien raconté et malgré la simplicité du scénario un grand moment de cinéma !
Une vraie curiosité que ces grandes gueules. On est face à un western spaghetti Vosgiens où les conflits se règlent à coups de poings et non avec des six coups. Que ce soit les décors magnifiés, la musique la prestance des acteurs tous les codes du western transalpins sont la. On découvre un Bourvil surprenant en patron de scierie qui emploie des repris de justice joués par des vrais gueules du cinéma français. Dommage que les rôles féminins soient vraiment accessoires car en dehors de cela j’ai passé un excellent moment.
Une bonne histoire, des paysages sublimes, une musique magnifique, et surtout deux acteurs principaux qui nous manquent terriblement ; ce "western" franchouillard sans prétention tourné dans les Vosges est un film de qualité. Bourvil est magistral dans ce rôle à contre-emploi, avec à ses côtés l'immense Lino Ventura et le joli minois de Marie Dubois.
Bon film français, où sans véritable intrigue la prestation des acteurs suffit à emporter notre adhésion. C'est une histoire simple, mais qui regroupe nombre de personnages complexes, au passé plus ou moins trouble et aux motivations diverses (héritage, vengeance, liberté, argent etc...), et qui bien que n'ayant a priori rien pour s'entendre finissent par se lier de respect et d'amitié. Car, comme le prône Alain : "la rêverie d'un homme qui scie du bois tourne aisément à bien." D'où cette belle histoire, qui prouve que le principal problème de la réinsertion des anciens prisonniers n'est pas leurs comportements, mais le notre, celui de la population bien souvent accroché aux étiquettes et au passé, incapable d'empathie ou de pardon.
Les grandes gueules est une excellente comédie dramatique de Robert Enrico. Une excellente mise en scène, de bons dialogues, un scénario bien travaillé, une prestigieuse distribution avec à l’affiche du film Lino Ventura, Bourvil ou encore Marie Dubois, un bon dynamisme etc… Bref c’est un très bon film que je conseil fortement, 15 / 20.
AAAAAAAAhhhhhhhhhhh Les Grandes Gueules, grand film de baston oublié !! Du vrai, du bon cinoche populaire avec des tronches, de sacrés acteurs qu'on avait à c't'époque. Et Enrico n'était pas un manche. Rhaaa quand même, c'était mieux avant...
Un sujet qui sort de l'ordinaire bien réalisé et divertissant. Le plaisir de voir Bourvil jouer un rôle plus fin est toujours un plus, je le trouve même un cran au-dessus de ventura dans le film. Un bon point pour Constantin aussi et la belle brochette de second rôles.
Je mets 4 étoiles pour remonter un peu ce film magnifique un petit peu oublié aujourd'hui par rapport à d'autres films français de la même époque. Bourvil livre ici une belle prestation et prouve qu'il a largement sa place dans un registre plus grave que la comédie. Lino Ventura égal à lui-même endosse son rôle avec aisance. Les seconds rôles sont très bon aussi avec notamment quelques têtes connues de films de cette époque comme Michel Constantin ou encore Jess Hahn. Robert Enrico surprend avec une réalisation proche du western, aidé par les paysages forestiers des Vosges. La musique très présente est parfaitement adaptée à l'image est un ingrédient de plus à la réussite de ce film. Cinéphiles ne passez pas à côté !
Bourvil et Lino Ventura en bûcherons vosgiens dont l'un des 2 veut en fait se venger d'un type qui l'a envoyé en taule tandis que l'autre essaye de survivre face à la concurrence d'une scierie beaucoup plus grosse que la sienne, épaulé par une équipe de libérés conditionnels. Un scénario génial qui distille les éléments au fur et à mesure. On a le droit à un Bourvil parfait dans ce rôle à contre-emploi, Ventura est lui toujours aussi classe et les acteurs des futurs ex-taulard sont aussi convaincants que leurs personnages sont charismatiques. Et malgré quelques longueurs vers la fin, le film reste très prenant faisant beaucoup penser à un western. Comme quoi, on savait faire des films qui avaient de la gueule dans les 60's.
Un film qui parle de réinsertion, sujet que connaissait particulièrement bien le scénariste/écrivain/réalisateur José Giovanni, lui qui fut voyou, condamné à mort puis gracié. A travers cette galerie de portraits, "Les grandes gueules" nous montre une France dans les 60' finalement peu tolérante. Un demi siècle plus tard, en est il vraiment autrement?...
Un film dont le charme doit beaucoup aux paysages des Vosges et au jeu d'acteur avec un épatant duo Bourvil-Ventura à l'affiche mais aussi de nombreux seconds rôles. L'histoire oscille entre comédie, drame avec des allures de western avec ses lenteurs calculées. L'intrigue repose avant tout sur les personnages. La fin est sobre mais touchante.