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rogertg2
29 abonnés
762 critiques
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5,0
Publiée le 5 septembre 2007
Un très bon film avec Bourvil qui s'en sort admirablement bien à contre-emploi, Lino Ventura et de nombreux seconds rôles, tous aussi bons les uns que les autres. Un film "d'hommes" qui se passe dans le milieu des scieries dans les Vosges et nous montre que les mauvais ne sont pas seulement que d'un seul côté.
Valentin Hector interprété par Bourvil ( qui oublie ici le registre comique) va être contraint d'engager des libérés conditionnels sur le conseil de Laurent ( Lino Ventura), pour faire tourner sa petite scierie face au riche concurrent. Ce petit film est très beau et se laisse regarder facilement, il a malheureusement beaucoup vieilli aujourd'hui, mais cela n’enlève rien au charme de l'histoire. La plupart des scènes sont tournées au même endroit mais au contraire d'autre films ou ça pourrait vite devenir ennuyeux ici ça n'est pas dérangeant car on est littéralement aspirés par l'histoire. A voir et même a revoir ;)
Je viens de revoir ce film que j avais vu il y a fort longtemps. Magnifiques acteurs, Bourvil, Lino, Marie Dubois qui retrouvera Bourvil dans la Grande Vadrouille l'année suivante et des seconds rôles non moins magnifiques : Michel Constantin, Jess Hann et bien d'autres. Les Vosges que je connais si bien donnent à ce film l'ecrin dont il a besoin. Film qui parle de notre beau pays.Quelle nostalgie quand on voit ce qu'il est devenu !
Un peu long c'est vrai, ou un peu lent dans son rythme. C'est selon. Mais c'est un vrai beau film, à mi-chemin entre le western et le film de société (entre la difficulté de faire tourner les petites entreprises artisanales face aux grosses sociétés locales, et le thème de la réinsertion des prisonniers - une chose à méditer encore aujourd'hui). Les acteurs sont tous très bons, en particulier bien sûr Bourvil et Ventura; mais pour ma part, j'ai "découvert" JC. Rolland dans ce film et il aurait vraiment été un de nos meilleurs acteurs c'est vrai. Bref une belle histoire d'amitié comme le cinéma sait les raconter, à partir du récit de José Giovanni, auteur du "Deuxième souffle" et une musique entraînante que les amateurs du genre garderont en mémoire.
Tourné près de Vagney (Vosges), un drame humain et passionnant sur l’impossible réintégration de détenus de droit commun utilisés dans une scierie. Scénario en béton, belle photo, bons acteurs malgré une direction un peu lourde, en particulier dans les relations hommes-femmes.
J'ai tout simplement adoré ce film sans m'ennuyer une seconde, une grande rencontre de 2 monstres sacrés au milieu de superbes paysages vosgiens. Tout est parfaitement maitrisé du début à la fin, Bourvil est magistral, Lino Venturo impeccable comme d'habitude, la musique de François de Roubaix inoubliable, du grand cinéma tout simplement.
un film viril,joué par des grandes gueules...du cinéma français.un bourvil époustoufflant!Lino,comme d'habitude rempli l'écran.ce film restera à jamais un classique gravé dans ma mémoire.
J'ai tout simplement adoré ce film, sans m'ennuyer une seconde, une grande rencontre de 2 monstres sacrés au milieu de superbes paysages vosgiens. Tout est parfaitement maitrisé du début à la fin, Bourvil est magistral, Lino Venturo impeccable comme d'habitude, la musique de François de Roubaix inoubliable, du grand cinéma tout simplement.
Un film original,intelligent,de qualité, qui maintient l'intérêt du spectateur jusqu'à la fin,qui exalte l'amitié virile,l'espérance perdue,la désillusion,l'immense beauté du massif Vosgien,accompagné d'une musique harmonieuse de françois de Roubaix,(décédé prématurément dans un accident de plongée). A mon avis : le meileur film de l'auteur...
Ce film est un grand classique français inoubliable des années 60. Le long métrage de Robert Enrico se déroule dans une ambiance western-spaghetti à la sauce vosgienne au même moment (1965) où Sergio Leone tournait dans le sud de l'Espagne "Et pour quelques dollars de plus", c'est dire si la comparaison qui n'a pourtant aucun rapport scénaristique semble à priori peu rapprochante. Pourtant si : les musiques, superbes et l'ambiance est entraînante à souhait. Les comédiens, tous grands, sont du même calibre que Clint Eastwood et Lee Van Cleef réunis.
Ce chef d'oeuvre a 50 ans cette année et même s'il a assez vieilli sur le plan visuel, il n'en reste pas moins humaniste avec des protagonistes qui pourraient tout à fait être inspirés de la vie actuelle : le chômage, la réinsertion, les contre-maîtres, les bas salaires.
Je pense qu'il est impossible de parler d'un tel film autrement qu'en le regardant.
J'enlève une étoile pour les 15 minutes de trop du film qu'ils auraient largement pu retirer. Sinon y a pas grand chose à dire: Robert Enrico nous plonge dans l'atmosphère d'une scirie des Vosges, aventure très bien menée par Bourvil et Lino Ventura, deux énormes pointures. Le rythme se relache vers le milieu du film mais reprend presque immédiatement pour atteindre le niveau de début.
Remarquablement servi par le roman et l'adaptation de José Giovanni et réalisé entièrement dans des décors naturels magnifiques (les forêts des Vosges), le film de Robert Enrico puise clairement ses références dans le western où tous les sentiments s'entremêlent. Bien avant le cercle rouge, Bourvil et Ventura donnent à leurs personnages de la profondeur dramatique et de l'humanisme. Rien à envier aux productions américaines de l'époque.
Les Grandes gueules est une très bonne surprise. Amateurs de Western des année 50-60, de films d'action ou de comédie dramatique ce film mettra tout le monde d'accord.