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Max Rss
198 abonnés
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3,0
Publiée le 16 mars 2019
Quel autre réalisateur à part Robert Enrico aurait pu convenir pour faire «Les grandes gueules»? Aucun. Ce film, devenu désormais un classique du cinéma français a une place à part. Non seulement car il s'agit d'un film d'hommes qui se présente sous la forme d'un Western mais qui n'en reprend jamais pleinement les codes. De plus, ce film, reste marquant en raison du contre emploi dans lequel évolue Bourvil. Ici, il joue le rôle d'un intraitable et autoritaire patron d'une scierie située dans les Vosges. A ses côtés, on retrouve un Lino Ventura charismatique bien dans son élément et qui ne se gêne pas pour faire parler ses poings. En revanche, on pourra pointer du doigt une faiblesse au niveau scénaristique ce qui fait que le film se perd parfois dans des intrigues secondaires et qui n'apportent pas grand chose. Mis à part ça, il n'y a pas grand chose de négatif à signaler. L'interprétation est solide au même titre que la réalisation. Si vous n'avez pas vu ce film, ne manquez pas la prochaine rediffusion !
un film de très bonne qualité, dramatique et colérique, avec un scenario très bien maitrisé, une mise en scène relativement bonne, signé Robert Enrico, vraiment excellent. Et avec naturellement le casting incroyable mené par Bourvil et Lino Ventura, un duo de grands, très grands, acteurs français, comme toujours, convaincants et sincères, Bourvil dans un rôle dramatique, une excellente idée est très réussie. un très beau film.
Un très bon film qui doit beaucoup à Bourvil (dans un registre inhabituel) et à Ventura sans oublier Michel Constantin (quelque peu sous exploité) dans un second rôle. C'est l'histoire d'une rivalité entre deux exploitants forestiers du massif vosgien avec en toile de fond une vengeance programmée (qui n'arrivera jamais) d'un homme (Ventura alias Laurent) qui est sorti de prison à l'encontre d'un autre qui est encore emprisonné et qui aurait du bénéficier du programme de libération conditionnelle en cas de travail au sein de la scierie. Au final, Laurent se prend d'amitié pour Hector Valentin (Bourvil), un gars un peu rude mais au grand cœur. C'est surtout un film qui traite de la difficile réinsertion de ceux qui vont sortir de prison (préjugés à leur encontre notamment).
De bons acteurs au sommet de leur art, pour un film qui a malgré tout bien vieillit. La manière de filmer , le "surjeu" , tout cela fait démodé, et démontre bien la faiblesse de Enrico, qui ne reste pas comme un grand styliste du 7e art..On s'ennuie souvent et le scénario reste bien faible.
Un incontournable du cinéma français : Ventura et Bourvil y sont excellents, comme toujours, ainsi que les seconds rôles incarnant pour la plupart des prisonniers conditionnels. Outre la fraternité parfois virile liant tout ce petit monde, ainsi que la découverte d’une corporation, la réflexion sur le poids des erreurs du passé et les réactions qu’elles suscitent sont au centre de l’intrigue. Le dénouement ne laisse que peu d’espoir.
Voilà typiquement le genre de film que j'aime (enfin, un des genres). Adapté d'un roman de José Giovanni aussi réussi qu'il est abrupt (court, écriture sèche) et intitulé "Le Haut-Fer", "Les Grandes Gueules", scénario signé en partie de Giovanni lui-même, est un film de Robert Enrico interprété par Ventura et Bourvil. Que dire ? Interprétation parfaite, réalisation solide, scénario réussi et très bien adapté (des variations, mais mineures) d'un excellent roman, et beauté des décors naturels des Vosges, le film se passant dans le monde des travailleurs du bois, bûcherons, dans une scierie un peu vétuste. Bourvil y campe un homme revenu d'Amérique où il a tenté de faire fortune, et qui va reprendre la scierie paternelle à la mort de celui-ci. Il va engager comme ouvrier deux hommes rencontrés par hasard et ayant demandé du boulot, deux anciens prisonniers. Sur leur conseil, il va engager des taulards en réinsertion, ce qui va faire jaser dans le pays... Je ne vois strictement rien de négatif à dire au sujet de ce film. Ah ! si, juste une chose : je me demande bien pourquoi un film aussi réussi et majeur n'existe en DVD que dans des éditions au rabais (mais leur prix, lui, ne l'est pas du tout, au rabais !), tout juste bonnes en terme de qualité, chez d'obscurs petits éditeurs, plutôt que d'avoir droit à une belle édition bien chiadée ?
Western vosgien en cinémascope avec un génial Bourvil en bûcheron, Winchester à la main et le poing facile, face à Ventura qui s'impose en abattant les arbres à la hache en compagnie du colosse Jess Hahn. Question seconds rôles, les cinéastes savaient y faire : Michel Constantin à ses débuts prêt à en découdre, physique anguleux à la Jack Palance, Paul Crauchet déjà en poste pour le futur recéleur du "Cercle rouge" et le castelsarrasinois Marcel Pérès, l'homme aux 200 films d'Abel Gance à Carné, Renoir, Bunuel en passant par la moitié du cinéma français du XXème siècle jusqu'à Mocky. Quelques femmes tout de même, au milieu d'un monde éminemment viril et rustre, Marie Dubois en blonde platine issue du "Tirez sur le pianiste" de Truffaut et la charmante israélienne Hénia Suchar, découverte par Duvivier. Un cinéma fraternel qui nous vaut quelques belles bagarres et surtout ses célèbres séquences de schlitte avec les luges pour descendre le bois de la montagne. On n'oubliera pas la bande originale de François de Roubaix qui contribuera l'année suivante à la gloire de Robert Enrico avec le non moins culte "Les aventuriers". De bons souvenirs d'enfance restés intacts.
Revu avec un immense plaisir ce grand film populaire, au sens noble du terme, sorte de western vosgien parfaitement réussi. Un film d’un autre temps, un peu idéalisé, où les durs ont le cœur tendre, où l’instinct de vengeance cède le pas à l’amitié virile, où les femmes sont un peu des faire-valoir – ça ce n’est pas glorieux – et où la violence reste cantonnée dans les bourre-pifs. Réalisation rigoureuse de Robert Enrico, grande prestation habituélle de Ventura et Bourvil, des seconds rôles pléthoriques et magnifiques, dialogues savoureux de Giovanni. Un sacré film qui est en plus une galerie de grandes figures disparues.
Les grandes gueules ; c’est un film de 1965. Il est en couleur et semble avoir été tourné récemment. Le film possède une très belle couleur. Les grandes gueules, c’est l’histoire d’un groupe d’hommes qui va travailler dans une scierie située au centre du massif des Vosges. On dirait un film de western, un peu comme si le film avait été tourné au Canada. Ou plutôt, comme s’il avait été prévu d’être tourné au Canada. A chaque scène, il y a un mélodrame ; et du coup le film reste animé du début jusqu’à la fin. Mais il y a aussi un air de fête. Un film de 1965 qui ne semble pas avoir vieillit. Pis il y a aussi le grand Lino Ventura et le grand Bourvil. Et il y a aussi la grande Marie Dubois.
Superbe film tourné dans mes Vosges natale en particulier au abord de Vagney . Beaucoup de rythme un Bourvil à contre emploi comme j'aime et que dire de Ventura excellent dans du chasseur sortie de prison. Les décors sont magnifiques, le film tient vraiment la route. Et pourtant pendant le tournage ils ont dû subir les caprices de la météo. Très bon film et surtout pas oublier les seconds rôles " Jess Hann , Pierre Frag , Michel Constantin , Paul Crauchet la magnifique Marie Dubois ......."