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    Le Molière imaginaire
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    109 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 février 2024
    17 février 1673, Molière, exsangue, remonte sur la scène du théâtre du Palais-Royal pour jouer le dernier acte son "Malade imaginaire". Dans deux heures il sera mort.

    Le film d’Olivier Py commence fort. Il nous promet de nous raconter quasiment en temps réel les derniers moments de Molière et peut-être de résumer toute une vie en l’espace d’une représentation. Il se lance à lui-même un autre défi : celui de rester enfermé entre les quatre murs du théâtre où se donne la pièce – un espace dont il ne s’échappera que pour un épilogue funèbre.

    Pour filmer le théâtre, l’immense dramaturge qu’est Olivier Py utilise pour son premier long métrage de cinéma tous les artifices à sa disposition. Son film a l’apparence dun seul plan séquence – alors qu’il est en fait composé d’une trentaine de plans entre lesquels les coutures sont quasiment invisibles. Sacré gageure en terme de caméra, sans cesse en mouvement, de la scène à la salle en passant par les coulisses, en terme d’éclairage, le film ayant été entièrement tourné à la bougie – ce qui, nous a raconté le réalisateur pendant le débat qui a suivi le film, n’est pas si compliqué grâce à l’hypersensibilité des lentilles aujourd’hui – en terme de tension scénaristique aussi.

    Le film repose enfin sur un troisième atout de taille : Laurent Lafitte qui, mieux que personne, incarne un mourant, brûlé par sa passion pour la scène, brisé par la désaffection du roi dans lequel il plaçait tous ses espoirs, refusant jusqu’à son dernier souffle de renier son art.

    Mais, pour le reste, j’ai tout détesté de ce "Molière" crépusculaire voire obituaire. Olivier Py se prend les pieds dans la caméra et imagine que ses mouvements épileptiques suffiront à donner du rythme à son récit. On passe alternativement de la scène aux coulisses. Sur scène, Molière, de plus en plus malade, crache ses poumons en récitant son texte. Dans les coulisses, il croise ceux qui l’entouraient et, dans un songe, retrouve même ses chers disparus, son père, tapissier du Roy, sa défunte épouse, Madeleine Béjart….

    Faisant fond sur la bisexualité de Jean-Baptiste Poquelin mentionnée par Grimarest dans sa Vie de monsieur de Molière, Olivier Py ne résiste pas au plaisir de filmer complaisamment ses ébats avec un bel Adonis, le jeune acteur Michel Baron, dans une salle d'eaux aux airs de bain turc dans une scène qu'on croirait tout droit sortie d'un porno de M6. Mais le comble est atteint dans de longs dialogues prétentieusement métaphysiques, dont j’aurais aimé pouvoir noter le texte lourdement sentencieux sur Dieu, la vie, la mort, etc. pour mieux les railler.

    Cet étalage de pompe a l’élégance de ne durer qu’une heure trente. Il n’en est pas moins interminable. À aucun moment l’émotion ne jaillit, l’empathie ne naît. Beurk…
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 février 2024
    Mon impression sur ce film qui relate les dernières heures de Molière sur scène est assez mitigé. Certes, la mise en scène est somptueuse avec de beaux décors et costumes mais le scénario m’a paru lourd et trop souvent grossier, caricatural et excessif dans son déroulé.

    Bernard CORIC
    GS27
    GS27

    9 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 février 2024
    À l'origine, j'aime Molière. Genre énormément. Donc, par curiosité, pourquoi pas aller jeter un œil au film d'Olivier Py ? Eh bien parce que c'est tout bonnement affreux, voilà pourquoi. Ça passe son temps à déverser des morceaux d'anecdotes sur la vie du dramaturge qui ont l'air d'avoir été trouvés sur Wikipedia pour mieux justifier de détruire tout semblant de vérité sur le personnage. Après tout, faisons de Molière un homme en trouple et montrons des scènes sexuelles entre hommes de façon extrêmement charnelles et proprement ridicules alors qu'aucun des personnages impliqués n'étaient vraiment homosexuels pour...ah oui : pour rien. Parce que si toutes ses modifications historiques drastiques avaient quelque chose à raconter on les aurait accepté avec plaisir. Seulement voilà, Le Molière imaginaire n'a pas d'histoire, pas de personnage, pas de sujet ni de fil conducteur. Même Molière n'a droit à aucune dramaturgie intéressante, rien que du brassage de vent biographique mal amené et mis là pour faire joli. Certes, Laurent Lafitte se démène avec son rôle, Stacy Martin aussi d'ailleurs. Mais que peuvent-ils faire avec ce texte aux dialogues interminables et à la philosophie vide de sens, facile, et inutile. Agencer des mots sur la vie et la mort ne suffit pas à dire des choses intéressantes. La quasi totalité du temps, cette philosophie ampoulée ne veut rien dire et détruit la réalité de ces figures historiques. On peut bien leur faire dire n'importe quoi, qui en aura quelque chose à foutre après tout ? Mais ce serait peut-être un peu plus supportable si le reste du casting jouait correctement. Car c'est bien connu, au XVIIe siècle on parle avec des grandes phrases tordues en surjouant ses émotions avec un accent d'un autre monde, en riant comme un animal à l'agonie la bouche grande ouverte, et notre tête doit bien évidemment être parfaitement maquillée de blanc, et de rose au niveau des joues, comme de la barbapapa au milieu d'un saladier de farine. Non. Ça, ce sont les clichés de base, Olivier Py n'aurait pas osé faire ça. Eh si. Tant de clichés qu'il ose même faire mourir Molière dans le théâtre, comme la célèbre légende. Alors oui, c'est vrai que faire un plan séquence d'une heure et demie c'est impressionnant. Mais faudrait-il encore qu'il soit correctement exécuté car, si quelques idées visuelles et mouvements de caméra retiennent l'attention, les coupes qui permettent de faire tenir le faux plan séquence se voient à des kilomètres, la caméra tremble comme si l'image avait été mal stabilisée au montage, et surtout qu'est-ce que cela raconte de ce moment de la vie de Molière ? Encore une fois, rien. Finalement, ce film est un scénario étirée dans le dialogue et dans la narration pour satisfaire la seule volonté artistique du long-métrage : réaliser un défi technique avec un beau plan séquence qui dure toute l'œuvre. Le reste a été jeté à la poubelle des idées. Le pire, c'est que ça n'a même pas la politesse d'être un nanar. Et ainsi, quand on entend Laurent Lafitte dire vers la fin du film : "On aura dit sur moi tant de mensonges", on ne peut qu'avoir envie de rire avec cynisme en se disant qu'Olivier Py ajoute parfaitement sa pierre à l'édifice.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2024
    Il y a des films dont on ressort furieux, furieux d'avoir perdu son temps et, pour celles et ceux qui n'ont pas de carte d'abonnement, furieux d'avoir perdu une grosse poignée d'Euros. Je pense que ce sera le cas pour la plupart des spectatrices et des spectateurs qui auront été attiré(e)s par les noms de Molière et de Laurent Lafitte et qui se montreront atterré(e)s par la prétention imbécile de ce film d'Olivier Py. Dans ce pitoyable spectacle, les comédiennes et les comédiens font ce qu'ils peuvent, celle qui s'en sort le mieux étant Stacy Martin qui interprète le rôle d'Armande. Sinon ? Heureusement qu'il y a la musique de Marc-Antoine Charpentier qui, peu de temps auparavant, avait remplacé Jean-Baptiste Lully comme compositeur des musiques accompagnant le théâtre de Molière.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2024
    Lafitte excellent Côme d'habitude, Py a beaucoup de créativité et d'inventivité dans sa mise en scène mais ça ne fonctionne pas, trop artificiel, on n'entre pas dans l'histoire. Dommage.
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    20 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2024
    Ce film est un hymne au théâtre et à Molière.
    La prise de vue, les costumes, les lumières, les décors sont éblouissants, les comédiens rivalisent de talent.
    filmé sur un seul plan séquence, le spectateur circule dans les différents lieux du théâtre dans une unité de temps relative.
    c'est absolument bouleversant d'assister aux dernières heures de Molière lors de la représentation du Malade imaginaire.
    Olivier Py prend la liberté d'imaginer ce qui n'est peut-être pas vrai mais qu'importe !
    c'est un grand et beau film à voir absolument !
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2024
    Sous forme de (faux?) plan-séquence, Le Molière imaginaire d'Olivier Py narre la dernière représentation de Molière. Laurent Lafitte-Molière joue Le Malade Imaginaire sur scène, et en coulisse, il faut gérer les tracas du quotidien:le Roi qui n'est pas encore venu, les fuites d'eau, les bougies à allumer, les spectateurs qui se battent et la maladie qui l'assaille. Il y a aussi Armande, sa jeune femme qui veut lui faire signer une renonciation au métier de comédien pour qu'il puisse être enterré dignement, et Michel Baron, un jeune acteur ambitieux avec qui il noue une relation sentimentale. Ce joyeux bazard aurait pu être une ode au théâtre mais force est de constater qu'on est déçu: le foisonnement laisse place à des dialogues trop littéraires.
    Genebros
    Genebros

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2024
    Quel gâchis ! D’excellents acteurs, comme Laurent Lafitte, Judith Magre, Jeanne Balibar et tant d’autres pour un résultat affligeant, une provocation inutile. Non une identité sexuelle ne définit ni le génie ni la personnalité de quelqu’un. Ajouter des scènes d’homosexualité et des hommes nus, n’apporte strictement rien à ce film qui aurait pu être bien mais qui n’est pas tenu, part dans tous les sens et se noie dans des facilités navrantes. on sort de la fatigue, en ayant l’impression que le film a duré trois heures
    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 février 2024
    Pour son premier long métrage, Olivier PY, met en scène les dernières heures de la vie de Molière en voulant évoquer tant l’homme que l’auteur, l’artificialité du théâtre, les paradoxes et contraintes de la vie de comédien. Il mêle ainsi dans un mouvement perpétuel, la vie de la troupe en coulisses, le jeu des acteurs sur scène, les portraits des spectateurs dans la salle, et ce qui voudrait être de la virtuosité - éclairage à la bougie, plan séquence, cadrages sophistiqués, costumes somptueux,...- se limite à une surenchère éreintante d’effets répondant à la seule envie d’en mettre plein la vue ! Nul besoin d’en faire autant pour comprendre que l’on est au cinéma et non au théâtre !
    Alors malgré un casting de premier choix, ce manque cruel de simplicité et d’humilité, encore plombé par des dialogues souvent déconcertants de naïveté - la vie, c’est du théâtre/le théâtre, c’est la vie - nous épuise et nous laisse incrédule devant tant d’agitation.
    Régine T
    Régine T

    17 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2024
    Très mauvais film. Un décor certes à la Molière mais le reste n'est que du remplissage de la fin de Jean-Baptiste Poquelin. Aucune originalité. La seule actrice valable est Judith Magre
    Marie Dequeant
    Marie Dequeant

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2024
    A fuir. Séquences très courtes qui n'ont ni queue ni tête...
    On ne sait jamais à quel moment on est dans l'imaginaire ou dans le réel. Certaines scènes vulgaires et sans intérêt
    Emeline E.
    Emeline E.

    17 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2024
    Vu en avant première et je suis sortie de la salle 20 minutes avant la fin.
    Je suis passée complètement à côté du film, c'est filmé en faux plan séquence avec les montées descentes droite gauche très rapides, du coup les dialogues sont courts et n'ont pas forcément de liens entre eux.
    Les acteurs sont très bons ( pas tous hein) mais à aucun moment je suis entrée dans l'univers.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2024
    Variante du film dans le film, technique narrative assez fréquente au cinéma, ce sera ici la pièce de théâtre ("Le malade imaginaire") dans le film. Le rôle-titre étant joué par un pensionnaire de la Comédie Française on est pleinement dans le sujet. Nous avons tous ce point commun, c’est d’avoir étudié une ou plusieurs œuvres de Molière. Ça fait partie de notre patrimoine ou roman national. On verra toutefois et apprendra ( ?) des choses qui ne sont a priori pas au programme officiel de l’Education Nationale. Part de recherche documentaire ou fantaisie personnelle du réalisateur et scénariste ? Sur le plan de la réalisation, même dans les dialogues en dehors de la scène, les acteurs ont une élocution et une diction théâtrale. Était-ce nécessaire ? Ça apporte un côté pédant à l’interprétation. Molière (le vrai) s’en serait sans doute moqué.
    Hector184
    Hector184

    7 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2024
    N'est pas Peter Greenway qui veut et Olivier Py est loin du compte ! Le film, comme toutes les réalisations de nos intellectuels contemporains, se veut sans tabou, déconstruisant les schémas convenus : par souci de satire contre une aristocratie honnie, on verra donc une marquise uriner debout devant ses interlocuteurs (pauvre Dominique Frot, dont on ne comprend plus le moindre mot prononcé), on verra Chapelle roter à la face de deux petits Marquis, supposés être les modèles de Trissotin, dont l'un des deux éteint une chandelle par la puissance de son pet. Je signalerai à Olivier Py que ce motif littéraire de la bougie éteinte par ce moyen se trouve, non dans une quelconque oeuvre du XVIIe siècle, mais dans La Terre, de Zola, roman le plus outrageusement naturaliste qui existe. Quant à l'homosexualité, elle est omniprésente chez Py : il la transporte donc là où elle n'a guère lieu d'être, chez Molière. Si Monsieur, frère du roi, était en effet gay, il serait fort surprenant que Condé le fût, surtout en 1673, où il est devenu un dévot de premier ordre qui ne fréquente plus le théâtre. Quant à Baron et Molière, on n'a rien de tangible sur la question. Cela ne serait rien si encore on s'amusait. Mais les dialogues, d'une prétention horripilante, enfilent des lieux communs vertigineux, les séquences se suivent et, pour faire baroque, on glisse de la scène à la salle, de la scène aux loges, afin de bien montrer que le théâtre et le monde, c'est pareil ! Quelle invention ! Une scène est réussie, celle où Molière, au seuil de son heure dernière, feint d'être mort devant sa femme pour la confondre. Mais là, ce n'est plus Olivier Py qui s'exprime, c'est le texte, la scénographie de Molière et le talent des acteurs. Encore un authentique navet.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    Comme on ne sait pas comment Molière est mort sur scène ( ou tout près, dans sa loge … ), Olivier Py en dramaturge né imagine aisément les derniers moments de l’auteur de « L’avare ». Attention le metteur en scène est devenu réalisateur . C’est alors tout un chambardement scénographique , sur un plan faussement unique où l’outrance interprétative des séquences se mêle à un environnement très baroque. L’univers chimérique est totalement réinventé, sinon improvisé. Molière était donc gay nous dit Olivier Py, mais le jupon au passage pouvait le retenir. Insaisissable comme ce personnage qui de la scène aux coulisses, vit sa vie tel un roman qu’il ne cesse d’écrire. Le spectacle est bien permanent, bouffon, délirant Je suis ressorti lessivé, mais heureux d’une telle représentation cinématographique recadrée dans une version théâtrale stylée . C’est un peu le foutoir, mais ça fait du bien
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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