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Daynelle
8 critiques
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1,0
Publiée le 1 mars 2024
Film très décevant, avec un tel casting on s’attendait à mieux, un film n’est pas une scène de théâtre, tout est ici dans l’excès, grossier et frise le vulgaire, au final ce film ne valorise rien ni personne, filmer à la bougie n’apporte pas de plus car les couleurs dans les rouges et jaunes contribuent au côté glauque. Dommage !
M'a immédiatement évoqué ces peintures de l'enfer, avec ces passages d'un tableau à l'autre pour évoquer les turpitudes de l'âme humaine. Ok pour le malaise, mais bon, je n'ai vu aucune analyse, aucune profondeur, rien. On se vautre, c'est tout. Reste la langue, rescapée du bain de boue. Et la musique aussi, et puis un esthétisme soigné. Sentiment de gâchis. Je ne pensais pas qu'on puisse faire quelque chose de mauvais avec Molière, eh bien si. Mais peut-être s'agissait-il d'entraîner celui qui a toujours su échapper à la vulgarité dans le caniveau, avec tout ce à quoi nous tenons ?
Ce film doit être considéré comme un essai cinématographique, il nous plonge dans la vie d’un théâtre un soir de la dernière représentation du malade imaginaire de Molière. Le plan séquence nous entraîne dans les bas fond de ce théâtre entre jeu de pouvoir, recherche de gloire, quête d’héritage, hypocrisie,… Entre comédie et tragédie, entre la vie et la mort, entre dégoût et tendresse. Laurent Lafitte signe une performance de grande qualité, mention spéciale également à Dominique Frot en second rôle qui incarne à merveille la bourgeoisie malsaine. Ce film est tout de même destiné à un public de cinéphiles avertis, de nombreuses personnes ont quitté la salle pendant la séance.
Dialogues truffés d'assertions sensées être spirituelles et profondes mais qui sont prétentieuse et pauvres en idées. Abondance de scènes de sexe gênantes sans raison. Le seul personnage qui semble vraisemblable et non bouffon (ou qui n'a pas la mauvaise habitude, qu'on retrouve dans les pièces de Podalydes, d'agresser la vue en convulsant, ondoyant ou se roulant par terre) me semble Armande. De très jolies images souvent mais cela ne suffit pas, puisqu'on ne rit pas, ne pleure pas et ne réfléchit pas.
Olivier Py s’amuse dans ce film en imaginant les deux dernières heures du génie du théâtre français. Entre bilan sur sa carrière et regrets alors que sa troupe prépare déjà un peu la succession. Si on ne peut nier le parti pris esthétique, un quasi plan-séquence filmé à la bougie, je suis resté de marbre devant cette farce théâtral qui ragote beaucoup et raconte peu.
A vu "Le Molière imaginaire" d'Olivier Py. Tout est dans le titre. Restant très peu de documents pour nous informer 350 ans après sa disparition sur Molière et sa troupe, ce long métrage est avant tout une fantaisie sur les deux dernières heures de la vie de l'auteur. 17 février 1673 - 17 heures, sur la scène du Théâtre du Palais Royal, Molière monte pour la dernière fois sur scène pour jouer le rôle d'Argan rôle principal du "Malade imaginaire", une semaine après sa création. Un film entièrement et magnifiquement éclairé à la bougie et en un seul (simili) plan séquence. Dans ce vétuste et minuscule théâtre en bois qui prend l'eau, la caméra se promène de la salle aux coulisses, de l'appartement de Molière aux parties communes, en passant par la scène avec fluidité. Dans la salle des misanthropes, des tartuffes et de vieilles précieuses se disputant l'honneur d'avoir été les modèles de Molière. Dans les coulisses une troupe qui se déchire et qui anticipe déjà l'avenir et panifie sa fusion inéluctable avec la troupe de l'Hôtel de Bourgogne (pour fonder la future "Comédie Française") et sur scène un Molière à l'agonie, donnant ses dernières forces pour achever une représentation à laquelle Louis XIV devait venir et dont l'absence fait comprendre à l'acteur que le Roi lui a définitivement tourné le dos. Ce film n'est pas du théâtre filmé, quand bien même tout est filmé en intérieur, mais réellement un oeuvre cinématographique. Et puis c'est avant tout un objet artistique d'Olivier Py. On y retrouve son invention foisonnante et parfois trop débordante, ses moments de grâces car de simplicité, ses envolées baroques avec toutes ses profusions à l'excès, son esprit de troupe bigarrée sublime et parfois cabotinante, mais avant tout son amour du théâtre. Ne sachant pas grand chose sur Molière, Olivier Py brode et fantasme, et parfois un peu trop. Molière bisexuel pourquoi pas, mais son amour supposé pour Michel Baron prend beaucoup de place pour les deux dernières heures du Maitre. Des moments de grâces (la très belle scène de Madeleine Béjart morte (Jeanne Balibar admirable) juste un an auparavant, les 3 Marquises (Judith Magre, Catherine Morand, et Dominique Frot) filmées comme les 3 Parques) et des moments plus sur le fil, (le rôle d' Armande Béjart distribué à l'insipide Stacy Martin est une hérésie...) Mais avant tout et surtout c'est l'interprétation intense et palpitante de Laurent Laffite qui crée le lien et l'intérêt de ce long plan séquence. Passant du rôle de Molière à celui d'Argan avec panache et d'une énergie incontrôlable à l'être le plus exsangue avec une présence, une grande justesse. Je n'avais jamais vu Laurent Lafitte à la Comédie Française aussi frénétique et sublime. Pour qui aime avant tout plus Olivier Py que Molière.
penible,penible ça crie, c'est sous pression du début a la fin ,les invraisemblances sont legion sans donner plus de sens pour autant plus d'émotion. le théatre avec ses multiples cases superpôsées ou juxtaposées parait sortir d'un film de Jerry Lewis; Laffite est trop jeune trop beau et pète de santé mème quand il crache le sang, les scènes gay sont mal venues bien qu'esthétiquement belles et pôurquoi diantre le public est hypermaquillé et pâs les acteurs? Tout sonne afux bien sur exprés c'est du théatre ;mais ça ne touche pas sauf que c'est trés beau mais lassant Py s'est fait plaisir mais ,ne nopus transmet que de belles images
Je me suis ennuyé pendant le film. Je l'ai trouvé très long et pas intéressant. Les choses qui sauve le film c'est LAURENT LAFFITE et les décors qui étaient bien.
C'est moyen car j'ai fait " la moyenne" entre les acteurs qui sont géniaux, les costumes et le décors très beaux.... mais c'est monté n'importe comment...c'est pompeux...a la fin on dirait une pièce de 4 heures jouée à l'Odéon...ou une pièce conceptuelle d'Avignon... Quel gâchis, quel dommage
quelle splendeur ce film !! un bonheur pour les yeux, des décors et costumes sublimés par de grands acteurs ! le meilleur hommage qu'un poète pouvait rendre à la langue de Molière.
Extrêmement déçue. Sujet traité avec un parti pris lourd et morbide. Fallait- il que toutes et tous soient maquillés au blanc de ceruse et soient tous vieux et grimaçants? Fallait il montrer des hommes nus à n 'en plus finir ? Qu ' est ce que cela a à voir avec Moliére, même " imaginaire ". Fallait il montrer " Monsieur" frére du roi , faisant le chien ? Et tous ces corps à corps ? Tout est grotesque dans ce film où l ' esprit de Moliére est gâté par un prisme étrange .
Je suis allée avec ma fille de 15 ans voir le film sur Molière (elle rêve d'être comédienne alors passage obligé). Ce film a suscité chez nous beaucoup de questions et conversations très intéressantes que je tenais à partager ici. Les nouvelles générations sont beaucoup plus au fait sur les questions d'orientations sexuelles et ont une souplesse d'esprit vis à vis des ces sujets, qui n'en sont pas, ou plus pour eux. Il en était de même, il me semble, à l'époque de Molière où chacun vivait librement ses amours. Certes Molière connait l'amour pour un homme, mais n'est pas insensible aux charmes féminins et le film, très beau par ailleurs, ne repose pas exclusivement sur cette relation. Alors pourquoi cette obsession dans certaines critiques ? Pourquoi vouloir sans cesse ramener le réalisateur à sa propre sexualité ? La vulgarité de certains ne sauraient entacher la finesse et l'élégance de ce film unique et merveilleusement singulier !