Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Coric Bernard
371 abonnés
581 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 2 février 2024
Sur un sujet plutôt grave, cette comédie est réalisée avec beaucoup de justesse. Les dialogues sont soignés et font mouche à chaque fois dans ce film qui manie avec habilité les situations drôles mais aussi émouvantes. Agnès JAOUI fait un numéro d’actrice extraordinaire et William LEBGHIL n’est pas mal non plus. Sur un bon scénario, ils donnent vie à cette belle histoire pleine d’humour, de tendresse et d’humanité.
Julien Carpentier, le réalisateur de "La vie de ma mère", ne s’en cache pas : il a connu personnellement la vie difficile de celles et ceux dont un membre de la famille est bipolaire. L’observation du comportement de Judith en phase maniaque respire le vécu : une énergie débordante qui semble ne pas connaître la fatigue malgré le manque de sommeil, une dépendance à l’alcool, des décisions abruptes prises sans discernement, etc. Même si le film appuie moins sur ce volet, il nous parle aussi de ce que ressentent les accompagnants, que ce soit la fatigue engendrée par le comportement de la personne malade ou la honte ressentie dans certaines situations. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-la-vie-de-ma-mere/
Une mère bipolaire s'échappe de son établissement de soins, son fils va alors tenter de la gérer pendant quelques jours (même si cela s'avère très compliqué), lui qui depuis 2 ans tente de reconstruire sa vie avec notamment un magasin de fleurs. J'ai franchement été touché par ce film, porté par une Agnès Jaoui bouleversante dans ses crises maniaques ou dépressives, le réalisateur a vraiment réussi à transmettre à l'écran le drame vécu par les proches d'une personne atteinte de ce syndrome, ainsi que, bien sûr, l'agitation terrible subie par le malade. Quelques scènes sont véritablement poignantes, je n'ai pas pu empêcher quelques larmes de couler... Tragique, puissant et émouvant. Site CINEMADOURG.free.fr
"La Vie de ma mère" est un film français assez épatant sur un sujet grave (vivre avec un proche souffrant de maladie mentale) et qui évite toutes les ornières de ce type de sujet.
On rit, on est ému mais sans qu'il y ait une surenchère de guimauve inutile à l'écran.
Agnès Jaoui est épatante dans le rôle de cette mère "too much" dans les embrassades et les craquages nerveux. Quand à William Leghbil il tient enfin un rôle profond qui lui permet de montrer une belle palette de jeu.
Donc rien à dire. Film sensible, intelligent et qui pose de vrai question sur le vivre ensemble avec une personne bipolaire.
Si vous avez dans votre entourage une personne atteinte de troubles bipolaires : foncez. Pour moi ce film vous parlera forcément. Les non concernés n'appréciront peut être pas son côté convenu et ses scènes et plans parfois clichés. Ceux que ça touchera, par contre, reconnaîtront dans le jeu d'acteur d'Agnès Jaoui les traits d'une femme atteinte de ces troubles. Son jeu est si représentatif de la réalité. Et que dire de celui de William Lebghil qui joue parfaitement l'image de ce fils froid qui a appris à mettre d'énormes barrières pour se protéger de sa mère. Barrières qui menacent à chaque instant de se briser.... Pour moi, la représentation est excellente, la time-line du film est peut-être trop petite et mériterait à s'étendre sur plusieurs jours et pas que sur deux, mais c'était tout de même très très bon.
La psychose maniaco dépressive touche environ entre 600 000 et 1 500 000 personnes en France ( selon les chiffres officiels. Il faut ajouter que de nombreuses personnes ne sont pas diagnostiquées ni donc soignées) et impacte de surcroît grandement et parfois douloureusement l'entourage.
Le sujet a déjà été traité ces deux dernières années par deux titres dont " les intranquilles" du belge Joachim Lafosse. En voici un troisième" la vie de ma mère " de J.Carpentier.
A chaque fois les réalisateurs ont fait part dans leur travail de leur expérience personnelle et il est vraisemblable qu'une partie du public s'est rendu en salle pour les mêmes motivations.
Si au plan cinématographique " la vie de ma mère " ne dépasse pas le standard des films télé de qualité moyenne, ( c'est son défaut majeur) il n'est toutefois pas dépourvu de tout charme.
Sorte de road movie ou un fils tente de raccompagner sa mère qui a fugué de la clinique psychiatrique ou elle séjourne, le scénario est une invitation à décrire les rapports parents enfants lorsque le parent est défaillant en raison de troubles bipolaires.
Le point fort du titre me paraît être la dernière demi-heure bercée par une bande son parfois très émouvante ( julien Clerc notamment).
La visite auprès du médecin, la note d'espoir que représente la future compagne du jeune fleuriste dont le soutien aimant sera d'un secours salvateur et lui permettra d'être plus solide pour accompagner sa mère sont des moments de grande émotion.
Ce duo d'acteurs est incroyable, Agnès Jaoui irradie l'écran et William Lebghil campe son rôle de fils avec force et talent ! J'ai été tour à tour amusée, émue ou bouleversée. Film poignant, magnifique.... A ne pas rater !!!
Pierre (William Lebghil) a la trentaine déjà bien entamée. Pourtant, il peine encore à se stabiliser. Professionnellement : la fleuristerie qu’il a reprise n’a pas encore atteint le point d’équilibre. Sentimentalement : il ne parvient pas à se déclarer à Lisa (Alison Wheeler). La raison de ces blocages réside dans sa relation compliquée à sa mère (Agnès Jaoui) qui revient brutalement dans sa vie, après deux ans d’absence. Gravement bipolaire, elle vient de s’échapper du centre psychiatrique où elle avait été internée. C’est à Pierre qu’il incombe de l’y reconduire.
Je suis allé hier en traînant les pieds voir, dans une salle pourtant comble, "La Vie de ma mère", quatre semaines après sa sortie… et mes craintes se sont hélas avérées fondées. "La Vie de ma mère" fait partie de ces films dont tout le sujet tient dans sa bande-annonce et dans son pitch.
Aucune surprise ne doit en être attendue. Ni dans le jeu des acteurs : Agnès Jaoui surjouera encore plus ce qu’elle a l’habitude de jouer – la mamma attachante et exaspérante – et William Lebghil endossera le rôle pas si ingrat du fils chargé de fliquer sa mère, entre rodomontades et attendrissement lacrymal. Ni dans le scénario, une « comédie de l’empêchement » dont l’issue – le retour de Judith dans son HP – est sans cesse contrariée par une série d’obstacles, une halte dans une station-service qui tourne en eau de boudin, un passage sur la tombe du grand-père, un coucher de soleil sur la dune du Pilat, etc. À chaque fois que Pierre est sur le point d’atteindre son but, il suffit au spectateur d’un coup d’oeil à la montre pour savoir s’il y parviendra ou pas encore.
Il y a cinq ans, le même film avait déjà été tourné où s’était fracassée Fanny Ardant, perdue dans un cabotinage gênant, "Ma mère est folle". Sur la bipolarité, ceux qui en souffrent et ceux qui doivent au quotidien la prendre en charge, était autrement convaincant "Les Intranquilles" avec Damien Bonnard et Leïla Bekhti.
quand on sait ce que c'est que de vivre avec un ou une bipolaire , on peut dire que ce film est une reussite. un scenario bien rythmé, une histoire touchante d'un amour filiale complexe, magistralement interprétée pour la mere et le fils. On sent qu' il y a du vécu car la souffrance mêlée à l'amour profond rend la siruation parfois insoutenable. Un beau chemin vers la comprehension et le soin et la vie. Bravo. ce film est une merveille et d'utilité publique
un fleuriste prudent s'efforce de raccompagner sa mère maniaco dépressive à la clinique dans laquelle elle est internée. c'est bien d'un road movie français qu'il s'agit. la peinture des relations entre cette mère mamie, fantasque , voire dangereuse et ce jeune homme vite exaspéré par une mère qui ne l'a sans doute pas été beaucoup est le principal fil narratif du scénario. Ce qui s'ajoute à ce fils rouge, c'est la description de la naissance d'une relation amoureuse entre le héros et sa meilleure amie interprétée très justement ici par Allison Weeler. Si l'histoire est somme toute assez prévisible, c'est l'interprétation très fine de William Lebghil et Agnès Jaoui qui réjouit le spectateur. Mention spéciale également à Salif Cissé qui campe l'employé associé du fleuriste.
Franchement, j'ai beaucoup aimé. Un excellent film. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, vraiment touchant, un peu d'humour. Une histoire très bien ficelée. Les acteurs sont excellents, les décors sont magnifiques, le scénario et les dialogues sont très bien écrits et la musique est superbe. Aucune longueurs, aucun temps mort. Bref, un très bon film avec un message fort. Je vous conseillerais d'aller le voir !!! Il vaut trop le coup !!!
Une mère bipolaire internée, un fils de 33 ans tentant de construire sa vie loin d’une mère encombrante ; sur une journée, ces deux-là au travers d’un road trip improvisés vont se redécouvrir et tisser les liens durables. Quelle purge ce film !!! Avant que la mère fasse son apparition, le style buddie movie enlevé fonctionne bien, on pense être sur de bons rails. Mais paf !!! La mère débarque en mode tornade et le film déraille. Dès lors, on enfile clichés, ressorts scénaristiques télécommandés, incohérences en pagaille,… Durant une heure, difficile de sauver quoi que ce soit dans ce gloubi boulga indigeste ; excepté William Lebghil qui parvient à faire passer de l’émotion. Quant à Agnès Jaoui, soit elle était en pilote automatique, soit c’est un problème de direction d’acteur et d’écriture ; mais son personnage de psychotique en plus d’être agaçant est une réelle offense aux personnes souffrant de troubles psychologiques. Heureusement qu’une dernière demi-heure plus mesurée et s’attaquant au vrai sujet (enfin !!!), la reconstruction du lien mère/fils, apporte un peu d’intelligence et de profondeur au film… sinon c’était une catastrophe absolue. Ne vous fiez pas aux critiques… c’est bien mauvais. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
J'ai eu la chance de voir ce film en avant première et j'ai été littéralement submergée par de multiples émotions. J'ai souri ri pleuré. Aucun temps mort. Premier long métrage réussi de Julien Carpentier auteur réalisateur. Agnès Jaoui qui interprète la mère et William Lebghil le fils forment un duo époustouflant.
Une très très bonne surprise ! Un beau moment de poésie, à ne surtout pas manquer si vous aimez mêler rires et larmes dans une salle de cinéma. Tout simplement magnifique.
Le sujet du premier long-métrage de Julien Carpentier, La vie de ma mère, apparaît bien mince, se déroulant sur un peu plus de 24 heures, et existait déjà sous forme d'argument d'un format court, il y a 10 ans, lorsque le cinéaste avait une première fois proposé le projet à Agnès Jaoui. Disons que ces retrouvailles, entre un trentenaire qui tente de vivre de son métier de fleuriste et sa mère, que son fils a délaissé pour cause de caractère impossible de la susdite (excessive est presque un terme trop faible) impliquent un récit dont on se doute qu'il oscillera entre humour et drame, avec, très vraisemblablement, un dénouement positif. Il ne faut donc pas s'attendre à des surprises majeures, dans une histoire menée sur un faux rythme et qui fait confiance à ses deux comédiens principaux sans songer un seul moment à peaufiner la mise en scène. Le problème est que Agnès Jaoui se montre bien outrancière dans son jeu, même si le rôle semble l'exiger, alors que William Lebghil séduit davantage dans la sobriété. Toujours est-il que l'alchimie de ce duo contrasté ne représente pas une évidence à l'écran, mais de cela l'écriture du film, pas très inspirée, en est en grande partie responsable. Un début de commencement de fantaisie semble s'inviter par le biais du langage des fleurs mais cette idée n'est que fort peu utilisée et le film retombe assez vite dans sa morne routine, tout en tentant, sur la fin, de susciter une émotion bien trop forcée.