Pierre Haddad , fils et "flic" de sa mère Judith Haddad cela peut rendre amer ..............Tel est Pierre.
La bipolarité ( psychose maniaco-dépressive en son ancien nom ) est ardue à vivre au quotidien pour un fils comme Pierre face à sa mère Judith...........
Le film de Julien Carpentier glisse subtilement entre simplicité marquée et tendresse subtile . Agnès Jaoui incarne cette mère.Son fils , joué par William Lebghil , n' est pas allé voir sa mère depuis deux ans , trop occupé par son magasin de fleurs ,ce qui est une bonne "fausse" raison de sa part.
Le cinéaste ne juge pas mais observe le lien maternel qui, peu à peu, se retisse de manière étonnante mais progressive et un espoir devient possible .........
Le film est bâti en trois étapes :
- l' irruption de Judith chez sa mère et le travail de Pierre en parallèle,
- le " voyage" en automobile de Pierre et de sa mère vers un lieu connu d' eux ,proche de la mer, et alors les souvenirs font de nouveau surface,
- l ' avis médical de la santé mentale de Judith qui induit une réunion familiale autour d ' un couscous et de fleurs dans l ' appartement de la mère de Judith.
Les caméras "tissent" un regard bienveillant , tout en étant lucide, sur ce lien filial distendu par le fils et la révolte pathologique en acte de Judith qui s ' exprime comme elle le peut évidemment.
La musique est illustrative.
Voici un film qui oscille entre comédie atypique et drame plutôt optimiste.
Le plus ardu dans le vie.................... C' est de ne pas juger mais écouter, comprendre puis agir.
Film incontournable pour tous ceux concernés de près ou de loin pour aborder la problématique de la bipolarité tant d'un point de vue : familiale, personnel d'un futur couple et de ses conséquences à la façon d'une comédie enjouée avec plusieurs niveaux d'interprétation selon chaque spectateur... Acteurs parfait dans leurs rôles. Film plein de sensibilité qui ne stigmatisatise personne. A voir absolument
J'ai hésité entre "bien" et "très bien". Le scénario est peut-être un peu facile et pourrait être plus subtile. Toutefois, il est juste et réussit à toucher. C'est donc réussi, mais on n'est à mon avis pas sur un chef d'oeuvre (contrairement à un film comme En attendant Bojangles, sur la schizophrénie, qui est renversant !)
Quelle magnifique surprise!! A part Agnès Jaoui, je ne connaissais que peu les acteurs et le réalisateur. La découverte fut totale. Dès le début du film, dès la rencontre avec cette mère si exubérante, si dérangée, mais si vrai, j'ai été emporté par cette histoire extrêmement émouvante, par une mère déchirée et déchirante, et un fils malmené par la vie qui essaie de trouver le bon chemin avec sa mère, mais aussi avec l'amour. Epoustouflante Agnès Jaoui dans ce magnifique rôle, bravo à William Lebghil. Un grand merci pour ce merveilleux film
J ai eu cette chance de voir ce film. Le réalisateur traite avec beaucoup de douceur et d’humanité un sujet trop peu connu. Beaucoup d’émotions. Les acteurs sont tous d’une justesse incroyable.le tout enveloppé par une très jolie bande originale. Merci à Julien Caproentier ! Vous tenez là un magnifique premier film .
Il faut se laisser guider par cette jolie comédie française. Le début peut faire peur avec une Agnès Jaoui à la limite de la caricature qui empêcherait de bien traiter le sujet de la bipolarité. Petit à petit la magie opère et on s'attache aux personnages de cette aventure familiale éducative sur un thème peu abordé au cinéma
Pépite de cinéma ! Tout ce qu'on attend d'un film, de très bons comédiens, des rires et des larmes, du vrai, du beau, du léger et du profond. Il m'a fallu un temps pour me remettre de mes émotions en sortant de la salle. Cela fait quelques années que je délaisse le cinéma US et ce film ne fait que confirmer mes choix. Ce film s'adresse à tous et fera forcément écho à quelque chose enfoui dans votre âme ou vos souvenirs. A ne pas manquer !
Agnès JAOUI crève l'écran. C'est l'histoire de Judith bipolaire une sénior sous curatelle qui a perdu sa liberté et sa dignité, c'est l'histoire de son fils très aimant mais maladroit, sans jugement ni stigmatisation ce film est une pépite. N'ayons pas la langue de bois, les familles aussi pratiquent la stigmatisation, par peur, honte ou rejet, reflet de la société sur les maladies mentales.
Ce n'est pas génétique au sens primaire du terme comme on voit sur les réseaux sociaux, plateforme et même dans certains médias, ignorance bêtise ou stigmatisation. C'est multifactoriel, il y a des facteurs génétiques ET environnementaux, des traumatismes du stress ... mais aussi la prise de drogues peuvent déclencher la maladie.
Amour profond pour ce bijou d’émotion. Gros coup de cœur au Festival d’Angoulême. D’une justesse folle..! La retenue de William Legbhil, la fantaisie d’Agnès Jaoui, la légèreté de Salif Cissé, la tendresse d’Alison Wheeler et puis la poésie de Julien Carpentier.
Généralement le festival d’Angouleme ne se trompe pas .., Bravo à J. Carpentier pour son premier long métrage ou l’on Passe du rire aux larmes et inversement . C’est un mélange de sentiments, de folie . Merci Agnès Jaoui pour son talent et pour la découverte de William Legbhil 🎬👍👏