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Cinévore24
342 abonnés
707 critiques
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3,5
Publiée le 9 mars 2024
Un premier film assez sincère et touchant dans son propos, et porté par la belle alchimie entre Jaoui et Lebghil. Une jolie petite chronique sur une mère et un fils qui se retrouvent et se réconcilient enfin, et ce malgré un déroulé très attendu, propre à la dramédie française.
Concernant le traitement de la bipolarité à l'écran, je vous recommanderai plutôt, dans un genre un peu différent, «Les Intranquilles» de Joachim Lafosse, qui m'avait plus impacté à ce niveau-là. 6,5/10.
Beaucoup de douceur et de sensibilité dans ce film pour un sujet difficile à traiter : devoir s'occuper d'une maman bipolaire et envahissante. Les acteurs sont magnifiques.
Beaucoup d'émotion dans ce film très juste, à tous points de vue. C'est toujours tellement difficile et délicat de gérer des personnes "différentes". Entre l'humanisme qui nous incite à la bienveillance, et la réalité qui fait que ces situations sont épuisantes, la bonne attitude est très difficile à trouver. Le film nous propose fort justement un compromis, plein d'humanité et d'espoir. Les acteurs sont très bons. A voir pour toutes celles et tous ceux qui se sont peu ou prou reconnus. Bravo.
Un film qui fait du bien de plus. On sait déjà la fin avant que ça commence. Jaoui survoltée c’est franchement pénible. On est pas ému, plutôt lassé. Décevant.
Dans « La vie de ma mère » William Lebghil est touchant et Agnès Jaoui est éreintante. C’est pourtant ici un compliment pour l’actrice qui a reçu son César d’honneur cette année. Le film suit un trentenaire qui doit prendre en charge sa mère atteinte de bipolarité. Un road-trip sur les liens mère-fils aussi beau et sincère que fatiguant et irritant.
Belle idée qu'a eue Julien Carpentier d'aborder le problème du trouble psychique sous forme de "feel good movie". On zigzague tout au long de ce film entre les excès parfois grotesques d'une mère - Agnès Jaoui - en phase maniaque, qui s'est enfuie d'un établissement de soins, et la sagesse de son fils - un William Lebghill superbe - contraint de renouer un lien passablement distendu avec celle dont il s'est éloigné au fil de ses crises. Non dépourvu d'humour, le film accompagne ce couple mère-fils dans un périple qui leur fait revisiter leur passé. Plein d'humanité pour ses personnages, le scénario aborde les problèmes frontalement et finit par réconcilier le spectateur avec cette mère insupportable, un exploit...
Traitement frontal de la maladie. C’est le choix de Julien Carpentier qui pour parler du problème de la bipolarité évoque toutes les étapes traversées par une femme maniaco-dépressive. Il le fait de manière fictionnelle ( surtout rien du documentaire ) tout en conservant la réalité première des symptômes et leurs implications directes dans le quotidien de la patiente et de son entourage. Ici Pierre , le fils unique qui doit prendre à nouveau en charge les troubles maniaco-dépressifs d’une mère échappée d’une clinique psychiatrique. Il va l’accompagner au départ bien malgré lui dans son désordre quotidien avant de retrouver peu à peu le lien maternel qu’il avait délibérément coupé. Sur la mélancolie de ces retrouvailles inopinées, Julien Charpentier est grandement porté par l’interprétation extraordinaire d’Agnès Jaoui, et le jeu excellent de William Lebghil que l’on n’attendait pas forcément en si bonne posture. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
C’est un film excellent avec d’excellents acteurs. Sujet à la fois original et dramatique. De très beaux moments entre cette mère et ce fils qui se retrouvent qui se comprennent, qui se pardonnent parce qu’au delà de la rancune, il y a l’amour. Un film d’une grande sensibilité, plein d’émotions ou l’on atteint un certain état de grâce. C’est décidément un très beau film. Grand coup de cœur.
De Julien Carpentier (2024). Une sensibilité , une complicité se dégage de ce film porté magistralement par deux comédiens notamment Agnès Jaoui, incroyable campant une femme , une mère malade et William Lebghil campant un fils lutant pour ne pas être ensevelli par une situation familiale et personnelle difficile à assumer et à vivre. Mais c'est aussi et surtout un film sur l'amour filial mère fils autant que fils mère qui en émouvra plus d'un. Agnes Jaoui comme à son habitude est inspirée et joue magistralement. Comme le jeune William Lebghil, au regard souvent bouleversant est souvent renversant dans son rôle . Une belle leçon d'amour .
Ce film est un grand coup de poing dans l'estomac ! C'est une confrontation entre Judith (Agnès Jaoui) et Pierre (Wiliiam lebghil). Elle est bi-polaire : si vous ne savez pas ce que c'est, alors accrochez vous pendant la première demi-heure. Mais petit à petit cette confrontation va tourner en une réelle complicité. Pierre se dévoile au fur et à mesure de cette journée..et le plus atteint n'est pas toujours ce que l'on croit. A souligner l'interprétation de William Lebghil C'est très subtil et fin. Pour ce type de maladie psychiatrique, on s'aperçoit que la solution n'est pas QUE chimique !
Le sujet du film est un épisode de crise maniac d'une patiente bipolaire de type 1. Rien ne va, absolument rien. La psychiatre, le scénario, le jeu d'Agnès Jaoui (que j'adore dans d'autres films comme air de famille). Le pire dans tout ça c'est que les "gens" qui méconnaissent la maladie mentale vont être confronté dans une représentation érronée, ce qui risque de renforcer les discriminations et les biais à leur encontre! Quelle honte!!! "Les intranquilles" est parfait, "la vie de ma mère" c'est la honte pour ceux qui ont commis cette daube!
"La Vie de la mère" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire m'a bien plus, les acteurs sont top et les personnages sont attachants. Le côté comédie dramatique est très intéressant, certaines scènes sont assez drôles et émouvantes.