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Yannickcinéphile
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3,5
Publiée le 20 novembre 2024
Western parmi les classiques, je dois reconnaître une petite déception au visionnage de ce film. Pas côté casting, car Kirk Douglas est habité par son personnage de John Holliday, protagoniste assez ambigu de ce film au point qu’on pourrait presque le placer comme un antihéros. Il a parfaitement été casté pour ce rôle, cela ne fait aucun doute, et en face de lui Burt Lancaster est imposant et tout aussi crédible en homme de loi droit dans ses bottes mais pas imperméable à un orgueil risqué. Au milieu de ces deux acteurs qui trustent l’essentiel de la place, je saluerai la performance un peu ingrate de Jo Van Fleet jouant une sorte de prostituée alcoolisée en quête d’amour à un âge déjà avancé et qui s’accroche désespérément un peu à n’importe qui. Son personnage apporte une réelle plus-value. Ce bon casting est au service d’une intrigue somme toute faiblarde. Le film est littéralement coupé en deux, et une longue première partie vise finalement à introduire la relation entre Lancaster et Douglas. La seconde mène à l’intrigue du titre proprement dit, la fameuse fusillade d’Ok Corral. Cette impression d’avoir deux films en un, et presque trois car il y a également une partie centrale dopée aux sous-intrigues (entre autres romantiques) donne un sentiment étrange. Si l’ensemble n’est pas désagréable grâce à son rythme, à ses acteurs, à un vrai travail formel, force est de constater que le récit, pas mal digressif et pour introduire significativement ses héros, aurait sans doute pu mieux amener les antagonistes de l’épilogue. Hormis Ringo qu’on aura vu régulièrement, les autres personnages sont un peu réduits à leur seule définition d’antagoniste. En tout cas, l’histoire reste légère, et on sent qu’il était difficile de faire un film aussi ambitieux avec juste une fusillade, qu’il a fallu broder en amont pour recréer la légende Earp-Holliday, et pourquoi pas, mais ça donne le sentiment d’un métrage un peu décousu et souvent éloigné de l’essentiel. On notera d'ailleurs que la maladie du personnage d'Holliday, souvent évoquée, ne sert en définitive, à rien. Formellement, le film est très luxueux. Belle photo couleur pour un film des années 50, flamboyance des décors (notamment les reconstitutions de villes), des costumes, on sent le budget. L’ambiance musicale est également parfaitement assurée avec, comme souvent dans les western de cette époque, un titre chanté qui met dans le contexte. Ma petite déception viendra peut-être d’une mise en scène un peu trop sage de Sturges, notamment dans le final. La fusillade épique d’Ok Corral ne tient pas complètement ses promesses, elle est sympathique, mais elle aurait pu être un peu plus tendue, spectaculaire. Je ne dis pas, elle est peut-être réaliste, mais dans un film de cette tenue, on s’attend forcément à un peu plus ! Il n’en reste pas moins que Règlement de compte à OK Corral est un western de belle facture. Ses acteurs, son budget assure un spectacle divertissant et très propre. Après, je pense que le scénario tend à se disperser en petites sous-intrigues qui pour donner du relief aux personnages de Lancaster et Douglas ont tendance à s’égarer un peu trop loin. 3.5
Difficile de juger le style d'une époque qui a un peu vieilli. D'autant que Sergio Leone et Quentin Tarantino l'ont sublimé. C'est peut-être là la meilleur porte d'entrée pour une critique objective. Ce classique est Le Classique du western. Avec Burt Lancaster et Kirk Douglas, on comprend pourquoi ce film est entré dans la légende. Au point d'être devenu une expression peut-être un peu oublié aujourd'hui, mais que j'entendais encore il y a 10 ans. Le film est de 1957...
Cette autre version (la plus célèbre) des aventures de Wyatt Earp et Doc Holliday, classique parmi les classiques, est interprétée par Burt Lancaster et Kirk Douglas, tous 2 irreprochables. La bataille finale (le fameux "règlement de comptes à O.K. Corral") est plutôt bien mise en scène et clôture cette histoire d'amitié et de vengeance aux dialogues savoureux et dans laquelle la psychologie des personnages est plutôt bien analysée, que ce soit la droiture du célèbre shérif ou les défauts du fameux joueur de poker et de sa relation destructrice et masochiste avec Kate Fischer (interprétée par une Jo Van Fleet qui excelle pour incarner un rôle aussi détestable qu'ingrat). Enfin, la musique entêtante (une fois n'est pas coutume) de Dimitri Tiomkin contraste avec le côté dramatique du scénario (pour lequel Sturges s'est permis quelques libertés...) mais colle plutôt bien avec son issue, relativement positive.
Ceux qui on découvert ce film dans leur jeunesse ne peuvent pas l'avoir oublier, les premières notes de la chansons qui ouvre le film nous plonge tout de suite dans nos souvenirs. Souvenirs très puissants d'un film tout aussi puissant. La nouvelle génération n'y verrait peut-être qu'un western de plus, mais le duo de ces deux stars, Lancaster et Douglas, garantisse un grand film, garantisse un grand spectacle. Tout le monde s'est ému dans l'affrontement de AL Pacino et de De Niro dans Heat, et bien là, c'est du même acabit, la puissance de jeu de ces deux acteurs font passer ce film dans une dimension tout autre. Douglas joue un Doc Holliday suicidaire, toussotant mais dégageant une détermination sans faille, quant à Lancaster, loin de son personnage tout sourire de Vera Cruz, adopte ici, une droiture à toute épreuve, l'homme de loi, sacrifiant son amour pour la justice. On a rarement fait mieux, ce genre tant décrié a quand même apporté son lot de chef d'œuvre à l'histoire du cinéma et celui-ci, mené par un réalisateur de talent, ne manquera pas de rester graver au panthéon des westerns.
Le western américain c’est vraiment le royaume du sur-jeu et Règlement de Compte à OK Corral confirme si besoin était que je n’apprécie que moyennement ce genre, bien plus emballé par les Spaghettis. C’est long, on y croit qu’à moitié et le scénario pourtant très simpliste cherche la complication. Personnellement ça m’ennuie beaucoup et heureusement que la musique est chouette, les décors également et que Kirk Douglas traîne sa carcasse ici parce que malgré une histoire connue, le climax n’arrive jamais et le soit disant grand final fait pschit avec une quasi absence de suspens. Tout ça m’apparaît bien sur-côté …
Un western au scénario assez classique, mais très bien mené, avec de grands acteurs. On n'a jamais envie de décrocher et on se prend à rêver de chevaucher aux cotés du shériff !
La première à Fort Griffin, où Wyatt Earp et Doc Holliday posent les bases d'une amitié singulière, mais qui permet aussi d'apprendre à connaître les deux hommes. Earp en homme de loi qui n'hésite pas à franchir la ligne jaune si cela est nécessaire pour que justice soit faite, Holliday qui reste un mâle alpha infect avec sa conjointe peut-être que la souffrance qu'il endure en est la cause. Holliday pourrait être surnommé "trompe la mort". Si Jo Van Fleet joue une femme amoureuse mais paumée Rhonda Fleming est sans doute un peu sous-exploitée. Le scénario évite soigneusement l'action gratuite, préférant les séquences fortes où les émotions et/ou les dialogues imposent un montée sous tension. On pense à Doc Holliday qui prend sur lui de ne pas tuer l'homme qui lui jette un verre au visage, Doc Holliday aussi qui use des mots comme autant de coups de canif envers celle qui s'occupe pourtant de lui... Puis arrive la fusillade, éloignée de la réalité des faits pour privilégier le panache car comme le dira un journaliste à la fin de "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962), "quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende !" John Sturges signe un western d'anthologie porté par un duo d'acteur au diapason. Site : Selenie.fr
C’est un des grands classiques du western d’avant les années 70 et on y retrouve des légendes d’Hollywood dans le rôle de Wyatt Earp (Burt Lancaster) et Doc Holliday (Kirk Douglas), ou comme dans le génial remake « Tombston - 1993 » avec Kurt Russel et Val Kilmer, ou encore « Wyatt Earp - 1994 » avec Kevin Cosner et Dennis Quaid (1994). La réalisation est précise et rondement menée par un des maîtres du genre John Sturges. Toutes les scènes d'actions sont mythiques, la bande son est magistrale et la photographie en extérieure est fantastique. C’est tout simplement un chef d'œuvre du genre.
Comme ce titre de film est ultra connu je me suis dis que j’allais le regarder. Je ne suis pas trop Western et mon « jeune âge » (45 ans quand même lol !) fait que ces grands noms à l’affiche ne me dise que vaguement quelque chose. Bon c’est une déception. Quasiment pas d’action, dialogues et situations faiblards, récit décousu, rythme lent. J’aime bien les valeurs traditionnelles mais la, les rapports homme/femme sont d’un niveau de soumission assez démentiel, c’est limite malaisant ! J’ai réussi à le finir (sans m’endormir, une gageure) en espérant, peut-être, un dénouement réussi ou quelque chose d’original : Non c’est vraiment ennuyant du début à la toute fin. Un généreux 1 étoile pour je ne sais même pas trop quoi (allez, les costumes !).
Pour moi certainement un des meilleurs western de tous les temps et même un des meilleurs films tout court. Film devenu culte avec le temps et rarement égalé. On retrouve deux des plus grands acteurs américains - Burt Lancaster et surtout le grandiose Kirk Douglas dans un de ses meilleur rôle qui écrase tout sur son passage et qui aurait bien mérité un Oscar pour sa performance. Et que dire de la somptueuse Rhonda Flemming (ça c'est de la femme !!) et de la merveilleuse musique de Dimitri Tiomkin avec sa super chanson entêtante de Franky Laine. Ça c'est du cinéma...
Un western classique qui manque de rythme jusqu’au gunfight final mémorable, porté par la bromance entre les deux gâchettes légendaires Wyatt Earp/Doc Holliday interprétés par le duo impeccable Burt Lancaster/Kirk Douglas.
On a ici affaire à un très bon western, un film donc qui met en scène le célèbre Earp interprété par B. Lancaster et Doc Holliday joué par K. Douglas. Ces deux acteurs sont au sommet de leur carrière et ce film n'y dément pas. La célèbre fusillade de OK Corral est malheureusement un peu ratée j'ai trouvé, je m'attendais à plus de tension. Un peu comme chez Tarantino pour être honnête. Néanmoins le film est très bien car il s'intéresse à la véritable personnalité et psychologie des personnages. A noter la présence du jeune D. Hopper.
Titre qui a laissé une présence dans nos expressions françaises ce qui montre son impact dans notre imaginaire. Intéressant par plusieurs aspects psychologiques et sociétaux. Seule la consommation des verres de whisky pose problème par son exagération. Burt Lancaster et Kirk Douglas forment un superbe duos d'acteurs
Sans avoir vu ce film, on en avais forcément déjà entendu parler tant le nom du film sonne mythique. Ce n'est pas le meilleur film de western que j'ai vu, la première partie est plutôt longue, la seconde est bien meilleure. Des acteurs investis dans un décor de rêve. 3,5/5
"Règlement de comptes à O.K. Corral" est un western mémorable qui brille par son excellente réalisation et sa distribution hors pair. Le film retrace la légendaire confrontation entre Wyatt Earp (Edward Thorpe pour des raisons de facilité de prononciation dans la version française) et Doc Holliday face à un gang de hors-la-loi et est porté par des performances remarquables de Burt Lancaster dans le rôle d'Earp et de Kirk Douglas dans celui de Holliday. La représentation de Douglas en tant que Doc Holliday malade est particulièrement marquante, notamment dans la scène de confrontation soutenue avec Jo Van Fleet. Le film se distingue par son histoire captivante, qui, bien que classique et éloignée du mythe, reste passionnante du début à la fin. Les trente dernières minutes, avec la fusillade finale, sont particulièrement intenses. La musique du film, signée Dimitri Tiomkin, accentue l'ambiance épique et la tension dramatique du récit. Ce qui impressionne également, c'est la façon dont le film aborde des thèmes comme l'honneur, l'amitié et la justice, à travers une mise en scène soignée et des dialogues graves. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).