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    Drive-Away Dolls
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    91 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Pas vibrant, ma sœur. C'est l'histoire de Timothée Chalamet (ah non pardon, c'est Margaret Qualley) qui part en vadrouille avec sa meilleure pote pour lui apprendre comment devenir "une bonne lesbienne", sous une pluie de débauche, de godemichets, de néons qui crament les rétines, de méchants messieurs au rire sardonique qui veulent récupérer leur mallette (non, vous ne voulez pas savoir ce qu'il y a dedans, vous ne voulez pas...), et surtout une mise en scène faite par un collégien qui apprend à se servir de PowerPoint. On n'exagère même pas (on aurait tellement aimé), mais on vient de tomber sur un film qui se croit trash, décadent, subversif, mais n'est jamais rien d'autre qu'ultra-ringard, criard (parce qu'il n'a rien à dire, alors ça passe mieux en gueulant), et surtout vulgaire. Ne mettez pas ça à votre gentille petite famille. Ni même à une personne qui a un tant soit peu de respect pour les femmes, et surtout les lesbiennes, car ici on accumule les clichés outranciers au tractopelle (une simple pelle ne suffit plus à balancer l'omniprésence des dialogues sur le sexe - "elles ne pensent qu'à ça, en même temps, c'est féministe... Non ?", non, Ethan, t'as rien compris, repart dans les années 2000), les dégaines "à la garçonne que j'ai vu dans Playboy", les transitions qui sont des animations PowerPoint (vous vous rappelez votre joie quand vous réussissiez, en sixième, à insérer une animation "la diapo qui tourne sur elle-même / tombe en fracas / se fragmente" entre deux diapos ? Vous avez grandi, depuis, et vous ne trouvez plus ça classe, eh bien Ethan, lui, continue d'aimer la galerie d'animations PowerPoint, et en a mis partout entre ses scènes... C'est à vomir), les scènes de débauche et délire psycho qui n'ont rien à envier à Euphoria (on sent qu'Ethan a vu l'utilisation magnifique des néons et couleurs flashy dans la série, alors il a voulu faire pareil, mais en branchant une multiprises sur une multiprises...), une resucée maladroite de Thelma et Louise (la prude et celle qui veut lui apprendre à vivre librement, ici traduit par "si tu n'arrives pas à le faire avec une des femmes que je te présente lourdement, je veux bien m'y coller, parce qu'il n'y a que comme ça que tu seras femme, ma fille...", la liberté sexuelle féminine a de beaux jours devant elle), et une histoire de mallette qui rappelle le lointain No Country For Old Men (le chef-d’œuvre du passé des Frères Coen, qui chevauche vers l'horizon depuis leur séparation catastrophique, dont Drive-Away Dolls est le Grand Canyon de la nullité). Pour la faire simple, rien ne va dans ce film fait par un dinosaure qui utilise encore mal PowerPoint, et trouve que les clichés balourds sur les lesbiennes et l'omniprésence de godemichets sont des vannes hilarantes et modernes. Un film très ringard.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    764 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Deux copines vont se lancer dans un road-trip sur la côte Est des Etats-Unis, elles vont se retrouver mêlées malgré elles à une affaire criminelle impliquant un sénateur et des voyous à la petite semaine.
    Ethan Coen réalise ici son premier long métrage sans son frère Joel, et même si certaines scènes possèdent une véritable patte créative et originale, cette histoire ne parlant quasiment que de sexe lesbien m'a rapidement lassé au plus haut point, surtout avec un tel scénario complètement décousu et dégénéré !
    Il reste tout de même le charme juvénile de l'actrice Margaret Qualley, et l'apparition surprenante de Matt Damon en élu lubrique (mais qu'est-il donc allé faire dans cette farce cinématographique assez médiocre ?) : c'est peu !
    Si vous aimez les comédies un peu débiles essentiellement centrées sur l'entrecuisse du monde, vous pouvez foncer : vous allez prendre votre pied !
    Sinon, vous allez comme moi vous demander "Mais pourquoi ce film ???"
    Faible.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Chris58640
    Chris58640

    208 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2024
    Ethan Coen se lance en solo, et rien que cela c’est un petit évènement dans le petit monde du cinéma américain. Pour son premier film tout seul comme un grand (qu’il est déjà), il opte pour le road movie de Philadelphie à Tallahassee, avec pour vedettes deux jeunes femmes en quête de renouveau. Comme on s’y attendait, le film est mené pied au plancher, les transitions sont ludiques, l’humour noir (très noir même) assez ravageur et la bande originale super sympa. A intervalle régulier, il ponctue son film de petits moments d’images psychédéliques totalement bizarres, spoiler: à tel point que pendant une bonne partie du film, on imagine que la fameuse valise contient du LSD ou un truc dans le genre.
    spoiler: Il sait ménager ses effets car personne ne peut se douter une seule seconde de ce qui se trouve dans la valise (la boite en revanche, après la toute première scène du film, on en a une bonne idée !), pour ne pas trop en dire disons que cette valise est… précieuse aux yeux du Parti Républicain.
    Il y a beaucoup de scènes de violence, c’est sur, et beaucoup de scène de sexe lesbiens alors il y a peut-être des yeux sensibles que cela pourrait déranger. Je trouve pour ma part que dans un cas comme dans l’autre, c’est filmé de façon suffisamment « ludique » pour que cela ne soit pas un problème. La première scène, qui met en scène Pedro Pascal, est à la fois très violente (peut-être le plus violente du film) mais en même temps la plus décalée et ironique spoiler: car le pauvre Pedro Pascal trouve la mort d’une façon qui, j’en suis sure, fera rire nerveusement les fans de « Game of Thrones » !
    Le film est court, nerveux, sans temps morts et sans scènes superflues. Et il doit beaucoup à ses deux actrices pour commencer, Margaret Qualley est formidable en lesbienne décomplexée et volubile, au fort accent texan, qui parle autant qu’elle drague c'est-à-dire sans arrêt ou presque. A ses cotés, Geraldine Viswanathan, moins connue mais très bien également, est sa totale opposée, lesbienne elle aussi mais réservée, littéraire, tempérée, raisonnable. Ces deux jeunes femmes sont le yin et le yang, elles ne sont qu’amies spoiler: mais au contact l’une de l’autre, vont trouver le juste équilibre
    . Rien de bien nouveau sous le soleil point de vue scénario, c’est sur. Comme souvent chez les frère Coen, ce sont les seconds rôles qui sont hauts en couleur et improbables. A ce jeu là, les deux Joey Slotnik et CJ Wilson emportent la palme. Les stars comme Pedro Pascal et Matt Damon viennent juste faire une scène pour le fun, spoiler: enfin façon de parler car leur personnage n’en sort pas indemne.
    Le scénario pourrait tenir sur un timbre poste : deux nanas en possession d’une valise sur un malentendu et la pègre à leur trousse, je suis bien certaine que ce n’est pas inédit. Mais comme je l’ai dis, Ethan Coen ne fait pas exactement les choses comme les autres. « Thelma et Louise » ont pris un peu d’acide, elles se sont libérées du patriarcat et de l’hétérosexualité, elles ne filent pas sur la route sans but avec la police et la morale à leur trousse. Jamie et Marian filent vers la Floride en faisant des détours, des rencontres, elles vont voir une vieille tante qui aime les oiseaux, et elles ont dans leur coffre quelque chose qui n’a pas grand chose à voir avec la morale. Même si « Drive-Away Dolls » n’est pas un petit bijou comme « Fargo » ou un film inoubliable comme « The Big Lebowski », cela reste un film estampillé « Coen » et quand on aime, on n’hésite pas…
    Alice025
    Alice025

    1 661 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Un vrai ratage pour Ethan Coen. Le film qui se voulait déjanté tombe complètement à côté de la plaque et se révèle lourd et sans saveur. Le road trip par les deux femmes est ennuyant, les caricaturant à leurs obsessions sexuelles tout du long et la « bande de truands » qui les cherche est d'un ridicule sans nom. Se veut fun mais fait tout l'inverse et Margaret Qualley en fait vraiment des tonnes pour rien. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    gunbuster
    gunbuster

    387 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2024
    La bande-annonce était, drôle, décalée, fun, avec deux nanas qui tombaient sur une mallette appartenant à la mafia lors d’un road trip de la Côte Est vers la Floride, avec un casting de fou.

    Et puis le résultat final est à s’en décrocher la mâchoire, tant la médiocrité, la vulgarité, le côté simpliste et manichéen à l’extrême rend l’oeuvre ratée de bout en bout.

    Ni la mise en scène, inexistante au demeurant, ni la direction d’acteurs façon accident industriel, ni l’absence de véritable comédie ou soupçon d’humour, ne vient sauver le film.

    On sent que le réalisateur était en télétravail, comme certains chauffeurs du RER C, lors de l’écriture et du tournage.

    Que dire des passages en mode hippies 70’s sous LSD? Grand moment de solitude pour le spectateur.

    Je n’ai pas compris le jeu d’acteur de Margaret Qualley, avec un accent du Sud-Est des États-Unis à couper au couteau et une voix masculine, actrice principale du film, qui semble exploser en plein vol façon zeppelin Hindenburg.

    Les acteurs secondaires venus pour des caméos sont sympathique mais ne peuvent rien sauver : Pedro Pascal, Bill Camp, Matt Damon et Colman Domingo, avec des rôles réussit mais très accessoires.

    Seule l’actrice Geraldine Viswanathan semblait pouvoir sortir du lot, malgré des dialogues nullissimes et des scènes digne d’une sitcom de 3ème zone.

    Le pire vient comme toujours dans l’écriture des personnages : catastrophique, avec une Jamie nymphomane et une Marian stricte et coincée, chacune incarnant un stéréotype associé à une région des Etats-Unis.

    Tout le film ressemble à un décalque permanent d’autres polars, d’autres comédies décalées américaines, Ethan Coen devenant une parodie de lui-même.

    Ni fait, ni à faire, un insondable navet, bon pour le direct-to-VOD au côté de Trues Lies 6 : Stamina or Die avec Gerard Butler et Gina Carano , ou Indiana Jones 7 : le trésor des Franç-Maçons avec Adrian Brody et Olga Kurylenko.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 019 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 avril 2024
    Un Road movie dont la seule originalité est d avoir deux principales instigatrices vraiment très proches. Le scénario est sans intérêt, la réalisation est a l avenant ; sans intérêt. Peut être uniquement porté par un prosélytisme gay, mais ça ne peut suffire à en faire un bon film évidemment, l humour bas de plafond conviendra peut être à ceux qui auraient déconnecter leur cerveau.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2024
    Film d'Ethan Cohen, après la fin très probablement définitive du duo qu'il formait avec son frère. Sa femme est au scénario. Ralliée depuis longtemps à la cause féministe, le film donne avoir un engagement un peu anachronique, une approche un peu datée mais sincère. La mise en scène est réussie et se détache un peu des précédents. Surtout un humour loufoque décomplexé et pleinement investi par une Margaret Qualley excellente. Pour le fond, c'est un peu maigre et ça sent le recyclé (certains aspects déjà vu dans d'autres films des frères Cohen comme Blood Simple ou The Big Lebowski). Si Joel Cohen manque et que Drive-Away Dolls offre une histoire un peu dépassée, son humour et sa mise en scène décomplexés font du bien dans un cinéma hollywoodien majoritairement fade.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Un ratage dans les grandes largeurs et une oeuvre qui est même presque lesbianophobe tant la manière dont celles ci sont décrites semble correspondre aux clichés des mâles blancs hétéro.

    On retrouve quelques dialogues qui rappellent les frères Cohen mais l'approche qui se veut Tarantinesque tombe totalement à plate et devient même gênante et les passages qui semblent rappeler les trips hallucinogènes de la période flower hippie sont même incompréhensibles

    Fuyez donc
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 260 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2024
    Deux jeunes lesbiennes amènent une voiture à livrer en Floride. Le film déjanté au possible amuse et étonne. Les personnages sont bien dessinés et l'histoire un peu barrée se suit avec plaisir. C'est du Fargo léger et drôle. Pour se détendre.
    Emile C.
    Emile C.

    3 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Une bonne petite comédie américaine, la patte d'un frère Coen, un road-movie lesbien déluré spoiler: avec ses truands stupides et un sénateur peu recommandable, et la Floride qui en prend pour son grade
    . Pourquoi la critique boude-t-elle ? S'il s'agissait d'un film français, on applaudirait. Ce n'est certes pas un grand film, mais il serait dommage de s'en priver.
    Alasky
    Alasky

    346 abonnés 3 385 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2024
    Film tellement bizarre, il n'a aucun sens, c'est sans queue ni tête (les gens qui auront la réf diront que si, il y a bien des queues et des têtes). Le casting est fun cependant et ce n'est pas désagréable à regarder.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2024
    1er film d'Ethan Coen en solo sans son frère Joël pas trop mal fichu où l'on retrouve l'esprit , en moins bien ceci dit , extravagant de leurs réalisations communes ! Là ce road-movie déjanté à l'humour burlesque part un peu dans tous les sens et repose sur un duo Féminin , Margaret Qualley et Geraldine Viswanathan , qui se complète assez bien !
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2024
    Réalisé par Ethan qui laisse pour l'occasion son frère Joël en dehors du projet " drive away dolls" me semble injustement désavoué par la critique.

    Certes on n'est pas ici au niveau des meilleurs opus des frères Coen, mais les amateurs de leur filmographie y jetteront toutefois un oeil.

    A mes yeux le défaut majeur de ce titre est le choix des deux actrices principales dont le manque cruel de charisme pénalise en grande partie le savoureux potentiel piquant du scénario.

    Deux copines, lesbiennes partent faire un court voyage en Floride, mais le loueur leur confie un véhicule qui ne leur ait pas destiné et contient une valise compromettante.

    Réflexion sur la relation amoureuse qui reprend finalement des codes voisins quel que soit son caractère.

    Le scénario appuie aussi sur la partie innée de la sexualité ( l'attrait pour ce que contient la valise et le plaisir qu'y trouve les heroines, mais aussi sur l'hypocrisie d'une certaine élite qui ne met pas en pratique ce qu'elle professe ( cf personnage incarné par M.Damon).

    Il y a des éléments physiologiques ( cf contenu de la valise) qui en disent long sur le caractère ( le psychologue Alfred Adler, opposé à Freud sur l'origine des névroses, appelait le phénomène " l' infériorité d'organe") Ethan Coen et sa épouse ( co scénariste) nous le rappelle avec jubilation et provoque aussi la mienne.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    179 abonnés 2 265 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2024
    « Drive-Away Dolls » est un road-movie lesbien décomplexé avec deux personnages que tout oppose : l’une extravertie et délurée et l’autre timide et plus traditionnelle. Quelques gags sympathiques, de superbes effets de mise en scène mais une histoire qui a le tort de passer après d’autres du même style mais bien meilleures (« Pulp Fiction » (1994), « Mulholland Drive » (2001) entre autres). Un film très dispensable qui ne marquera sans doute pas ma mémoire.
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2024
    Réalisé en solo par Ethan Coen, qui a coécrit le scénario avec sa femme Tricia Cooke, "Drive-Away Dolls" est un road-trip lesbien sur deux amies qui entreprennent un voyage vers la Floride à bord d'une voiture qui ne leur appartient pas. Il y a Jamie, la fille délurée à l'appétit sexuel vorace, et Marian, la copine coincée dans tous les sens du terme. Alors que Jamie tente de la faire vivre à travers plusieurs arrêts, le duo ne se doute pas qu'elles sont poursuivies par des voyous pas très futés. Des personnages hauts en couleur aux situations décalées, tout est fait pour faire une comédie loufoque, mais l'ensemble tombe à plat. Ce ne sont pas les efforts qui manquent puisque le film s'efforce d'être drôle à chaque instant en appuyant lourdement sur ce qui se passe, mais cela n'a rien déclenché chez moi. Si le duo est pas mal et se complète assez bien avec Geraldine Viswanathan qui compense le personnage agaçant de Margaret Qualley, l'histoire n'a juste aucun intérêt. Sans être forcément mauvais même si je n'ai pas accroché, j'ai trouvé l'ensemble quelconque.
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