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Gregory S
26 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 27 juin 2024
Comme tout film de ce genre, c'est inégal sur la longueur mais il y a des séquences qui sont vraiment à mourir de rire et qu'on retient bien après la fin du film. Alors attention, je peux comprendre que certains n’adhèrent pas du tout car l'histoire tient sur un fil mais il y a de vraies bonnes idées et des séquences très réussies à la manière du film de Les Nuls.. A voir pour se faire sa propre idée.
A vu « Les pistolets en plastique » de Jean-Christophe Meurisse (fondateur de la compagnie « Les chiens de Navarre) présenté au Festival de Cannes dans la sélection «La Quinzaine des Cinéastes ». Petite pépite qui passe presque inaperçue, ce film décapant et extrêmement drôle, impertinent est un modèle d’écriture et de casting parfait. Inspiré de l’affaire Dupont de Ligonnès (ce père de famille à Nantes qui a massacré sa femme et ses trois enfants et que l’on n’a jamais retrouvé) et quelques années plus tard de sa suite lorsque dans un aéroport a été arrêté un innocent que tout le monde pensait être le fameux meurtrier volatilisé. Tissant un scénario particulièrement inventif où chaque réplique est totalement décalée, insolente, où les situations sont poussées à l’extrême de l’absurdité, le metteur en scène s’en donne à coeur joie avec ses comédiens dont la plupart viennent de la scène théâtrale. Tous ont des gueules et en jouent. Léa et Christine deux copines, décident d’enquêter elles mêmes sur l’affaire Paul Bernardin alors qu’à la télévision on annonce son arrestation en Argentine. Dès la scène d’ouverture le ton est donné, une autopsie ahurissante sur la bande son d’un tube de Véronique Sanson déclenche de suite des salves de rire. La bande son est irrésistible d’absurdité, les nombreuses références au cinéma sont savoureuses. Evidemment l’on pense beaucoup aux Monty-Python, aux premiers films d’Almodovar, aux Nuls… et bien sûr aux Chiens de Navarre. C’est imprévisible, irrespectueux, délirant, extravagant, aberrant,… savoureux. On y croise une multitude d’acteurs connus dans des troisièmes rôles mémorables (Vincent Dedienne, Jonathan Cohen, Nora Hamzawi, Romane Bohringer) mais surtout mention spéciale à Laurent Stocker, Delphine Baril et Charlotte Laemmel qui vampirisent le film de leur jeu intense et sans limite.
Peu de surprise pour ceux qui connaissent le cinéma de Jean-Christophe Meurisse et de sa bande, Les pistolets de plastique poursuit dans une veine familière une lignée affreuse, sale et méchante, avec, cette fois-ci, un fait divers trop célèbre, comme point de ralliement scénaristique. En découle une sorte de continuité dans le développement narratif du film, relatif tout de même, car plusieurs fils sont tirés en même temps, avec une variété de personnages en lice, dont la gentillesse et la bienveillance, est-il utile de le préciser, ne sont pas les caractéristiques premières. Le film est forcément inégal, de par son éparpillement dans la tonalité, plutôt réjouissant dans l'absurde (verrines et mojitos), glaçant dans la provocation morbide, insupportable dans des passages gore (un surtout) totalement gratuits. A sa manière, Les pistolets en plastique dresse un portrait au vitriol d'une France fascinée par les faits divers les plus crasses et de citoyens quelque peu bas du front. L'humour est noir, un peu forcé parfois, et oblige à rire jaune, le plus souvent, quand il ne suscite pas une forme de dégoût quand le film plonge tête baissée dans le ... mauvais goût. Un cocktail unique en son genre, à réserver aux amateurs de sensations fortes et à ceux qui estiment que l'on peut rire de tout.
Après avoir tué sa femme et ses enfants, Paul Bernardin a disparu. Il s’est réfugié en Argentine et y coule désormais des jours paisibles. Un policier croit l’avoir reconnu à Roissy à l’embarquement d’un vol vers Copenhague. Mais l’individu, dénommé Michel Uzès, arrêté et interrogé par la police danoise, s’avère n’être qu’un paisible danseur de country. Deux femmes, autopromues enquêtrices, consacrent leur temps libre à la traque du fugitif et mettent la main sur Michel Uzès dont elle sont bien décidées à arracher les aveux.
J’ai tellement aimé le dernier spectacle des "Chiens de Navarre", "La vie est une fête", aux Bouffes du Nord, que je me suis précipité au dernier film de Jean-Christophe Meurisse. J’avais oublié qu’il avait auparavant signé "Oranges sanguines", trop acide à mon goût.
Les Chiens de Navarre, ça passe ou ça casse. Ce mélange d’humour noir, politiquement incorrect, flirtant avec les limites de la vulgarité, enthousiasme ou irrite. Ça dépend des pièces – ou des films. Ça dépend aussi peut-être de l’humeur du spectateur.
J’aurais dû a priori être charmé par cette franche déconnade qui prend pour prétexte l’affaire Dupont de Ligonnès et les confuses théories que sa disparition en 2011 a fait naître. On imagine qu’il a refait sa vie au Texas alors que le plus probable – le cousin de mon beau-frère est policier municipal et tient sur cette affaire des informations confidentielles de première main – est qu’il a été enlevé par des extra-terrestres… ou bien qu’il s’est suicidé dans le massif de l’Estérel une fois ses méfaits accomplis.
La sauce d’ailleurs monte dans la première demi-heure qui nous introduit à la galerie de personnages, tous plus déjantés les uns que les autres, une mention spéciale à Gaëtan Pau dans le rôle de Michel Uzès. Le film commence d’ailleurs très fort avec le dialogue de deux médecins légistes (Jonathan Cohen et Fred Tousch) en train de dépecer un cadavre. Mais, si la sauce monte, elle ne prend pas ( je ne suis pas très sûr de ma métaphore culinaire !). Pire, elle retombe (idem). La curiosité amusée que "Les Pistolets en plastique" a suscité dans sa première moitié se mue en lassitude sinon en irritation. On réalise bien vite que l’affaire XDDL n’est qu’un prétexte à l’accumulation de saynètes plus ou moins réussies, plus ou moins drôles, dénonçant en vrac les théories du complot, l’ultracrépidarianisme des internautes, l’incompétence de la police, etc.
S’inspirer d’une affaire qui, pour des raisons qui mériteraient d’être étudiées par un symposium de sociologues et de psychologues, passionne un certain nombre de français depuis 13 ans pour en faire un film déjanté, à la fois comique et horrifique, voilà ce qu’a entrepris Jean-Christophe Meurisse avec l’aide de son épouse Amélie Philippe. Cette affaire, on la connaît sous le nom de « Affaire Dupont de Ligonnès », une mére de famille et ses 4 enfants assassinés, le mari et père de famille, Xavier Dupont de Ligonnès, le principal suspect, porté disparu, Guy Joao, un retraité paisible, pris pour Dupont de Ligonnès et arrêté à l’aéroport de Glasgow. Dans Les pistolets en plastique, les noms ont été changés, Xavier Dupont de Ligonnès devenant Paul Bernardin, Guy Joao devenant Michel Uzès. Jean-Christophe Meurisse, le fondateur des Chiens de Navarre, le réalisateur de "Apnée" et de "Oranges sanguines", on commence à bien le connaître , certains louant son inventivité et son non-conformisme, d’autres, au contraire, vilipendant celui qu’ils considèrent comme étant un champion du mauvais goût. la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-express-les-pistolets-en-plastique/
Voilà la preuve encore une fois qu'il faut toujours bien se renseigner avant d'aller voir n'importe quoi au cinéma. Je ne savais absolument pas de quoi parlait le film en pénétrant dans la salle et encore moins qu'il s'agissait d'une (grosse) comédie déjantée. C'est seulement la référence à l'affaire Dupont de Ligonnés- fait divers passionnant et absolument pas drôle au passage- qui m'a séduit. Si j'avais su je ne serais pas venu comme dirait l'autre.
Mais parlons un peu du film lui même sinon. Franchement il est plutôt loupé j'ai trouvé. On comprend évidemment que le réalisateur a voulu faire quelque-chose de totalement barré un peu à mi-chemin entre les Monty Python et Quentin Dupieux. Sauf que c'est beaucoup trop lourd et le trait est beaucoup trop forcé. C'est hyper vulgaire, franchement caricatural par moments (la représentation des Danois) et même carrément grotesque à d'autres. En tout cas assez dépourvu de grâce et de finesse, pour dire les choses pudiquement. Alors oui tout celà est peut être totalement volontaire et assumé, mais ça n'en fait pas un bon film pour autant. C'est pas parce-que on l'a "fait exprès" qu'on a bien fait pour autant.
Le seul moment un peu drôle c'est la vidéoconférence entre les policiers danois et français. J'avoue avoir souri et peut être même ri, même si c'était bien caricatural quand même.
Sinon l’honnêteté intellectuelle m'oblige à dire que je suis parti environ 10 minutes avant la fin, au moment ou ça devenait vraiment trop grotesque et violent pour mon pauvre esprit fragile (vous voyez je pense de quelle scène je veux parler). J'espère simplement n'avoir rien loupé qui m’obligerais à revoir mon jugement global.
Une nullité absolue, mais qui plaira à un certain public, car dans la salle, des gens riaient, des rires bien gras, le genre de rire enregistré dans les bêtisiers télévisés. Et le niveau du film est celui des bêtisiers télévisés. Romane Bohringer particulièrement insupportable. Une épreuve pour les nerfs et l'intelligence que ce film.
Après "Oranges Sanguines", Jean-Christophe Meurisse revient avec ce film choral s'inspirant de l'affaire Dupont de Ligonnès.
Interrogeant la fascination pour le morbide, les apparences trompeuses et les jugements hâtifs qui en découlent, une comédie absurde et noire qui ne se retient pas et fonctionne plutôt bien dans son ensemble, en particulier grâce à son casting, malgré un dernier tiers qui m'a moins convaincu et embarqué.
Une œuvre assez drôle et impertinente, mais finalement moins surprenante et impactante que son prédécesseur. 6,5/10.
Comédie noire osée, très bien dirigée et excellemment bien jouée des rôles principaux aux rôles secondaires. Le fait divers scabreux très documenté sur Ligonnès est un prétexte à rire noir de la monstruosité. Mention spéciale au rôle de la concierge accrochée à notre duo enquêtrices, pour un fou-rire garanti.
toujours aussi allumé et déjanté, le cinéma de MEURISSE gagne en forme avec le fait divers détourné, reste déséquilibré dans son fond, mais bénéficie d'une batterie d'acteurs folle
Alors que deux enquêtrices certifiées Facebook sont sur les traces du plus recherché des criminels hexagonaux, un quidam qui ne lui ressemble pas est pris pour lui par les autorités danoises. Ça commence très bien et comme toujours avec le réalisateur iconoclaste français ça s’étiole, très vite sur celui-ci. Les acteurs parlent en interview d’improvisations permanentes, visiblement certains sont bons dans ce domaine, d’autres beaucoup moins.
Bon ce film est découpé en une série de sketchs qui partent dans tous les sens. Ce qui est étonnant dans ce flim c'est le degré d'hystérie des acteurs Michel Uzès dans l'avion avec sa voisine de cabine, Christine qui se monte des films de dingue dans la tête...La commissaire Hammer qui déjante complètement etc...etc...C'est pas des dialogues c'est des hurlements ! Bref c'est très décousu....et au bout de compte pas franchement drôle !!! Je ne sais pas ce que le réalisateur a voulu faire avec sa dernière scène, avec des cuillères ?!? L'une "gentille" et l'autre "pas gentille"
À l'instar d'Oranges sanguines, l'humour est tranchant ! Un film vraiment formidable ! C'est hilarant, original, créatif et même absurde. Totalement unique en son genre bref, j'ai adoré !
J ai failli nter NUL. Film terne creux vide insipide.aucune histoire, aucun scénario mem minime. Des scènes qui se voulaient drôles mais sont en fait lourdes surfaites et sans aucune drôlerie. Vraiement aucun intérêt. On s ennuie vite et ferme pour rester très poli. J ai tenu 1heure puis je suis parti. Comment peut on trouver des financiers pour ce genre de réalisation,?
La même mécanique que dans le précédent opus, Orange Sanguine , mais sans l’arrière plan social ni l’émotion. Un enchaînement de sketches et de numéros d’acteurs qui tourne très vite à vide, filmé platement , un gros problème de rythme. Bref, malgré l’outrance des situations et l’excellence des comédiens on s’ennuie vite , avec le sentiment de s’être un peu fait berner par un réalisateur roublard qui cherche le confort et la facilité.