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PLR
465 abonnés
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2,0
Publiée le 27 juin 2024
La mise en garde préalable « Tout public avec avertissement. Une scène de grande violence peut heurter un public sensible » est peu de chose pour écarter un public qui ne serait pas suffisamment averti. Sans prétendre en être la narration, mais simplement en être vaguement inspirée, c’est une affaire criminelle contemporaine (2011) qui est à l’esprit de tout un chacun. Y avait-il nécessité de reconstituer et de montrer à l’image cette scène d’un père qui abat froidement à la carabine les membres de sa famille pendant leur sommeil ? Surtout que le propos affiché se situait sur le registre de la comédie avec un ton décalé, provocateur au besoin. Les affres de ce personnage confondu avec l’homme en fuite (ou disparu) recherché se suffisaient pour alimenter le scénario de la comédie. L’enquête, sur les lieux du crime, à laquelle s’essayent deux journalistes Web également. Un contact avec la France profonde (la gardienne de l’immeuble collectif voisin de la maison du drame, se souvenant d’un homme charmant pas comme les résidents de l’habitat social dans lequel elle officie). Mais il y a vraiment eu la volonté de montrer ce qui était insupportable. Une toute première scène d’autopsie particulièrement gore donnait déjà le ton de cette absence de limite revendiquée. J’avais pourtant somme toute apprécié « Oranges sanguines » (2021) du même scénariste réalisateur, admettant que le cinéma puisse repousser les limites de la bienséance, dès lors qu’il y a un message (social ou autre) à faire passer. Mais là, non… A cause de la scène que j’évoque plus haut. Inutile, irrespectueuse, violente, abominable. Vous êtes prévenus.
Mais quel OVNI je n’ai pas autant ri devant un film français depuis très très longtemps. C’est piquant comme il faut une bonne dose de noirceur et d’humour ce film est vraiment très bon. Mais POUR PUBLIC averti! Une très bonne surprise après son précédent film Oranges Sanguines.
Là où "Oranges Sanguines" faisait mouche avec une satire sociale acide associée à une scénographique qui n'était pas sans rappeler Tarantino, ces "Pistolets en plastique" ne volent pas très haut et sombrent dans la caricature de bas étage dont on souhaite qu'elle se termine au plus vite.
Une comédie irrésistible typiquement ce que je rêvais de voir ; irrévérencieuse ,efficace , hilarante cinglante portée par des comédiens exceptionnels ; le réalisateur Jean Christophe Meurisse et son acolyte Amélie Philippe ont signé un bijou tarentinesque
Un excellent moment ! Mention toute particulière pour le mythique couple que forment Léa et Christine ! Sans oublier Vincent Dedienne qui nous offre une prestation exceptionnelle !
Comment après le sulfureux mais génial Orange Sanguine se faire piéger par un film sans intérêt. Trash pour trash, allez riez je suis drôle, allez soyez choqué je suis sulfureux ….. après un premier quart d’heure prometteur, le film deviens consternant. Le scénario tiens sur un timbre poste, le reste c’est du remplissage absurdement absurde.
Léa & Christine sont toutes les deux obsédées par l’affaire Paul Bernardin, ce père de famille accusé d’avoir tué toute sa famille et qui a disparu sans laisser de trace, jusqu’au jour où les médias annoncent qu’il vient d’être arrêté dans le nord de l’Europe…
Après sa comédie caustique qu'était Oranges sanguines (2021), Jean-Christophe Meurisse s’inspire de l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès et de Guy Joao, ce dernier avait été arrêté à tort en 2019, lors d’un voyage en Écosse, les autorités étaient alors persuadés d’avoir mis la main sur l’homme le plus recherché de France. En s’inspirant de ces faits divers, le réalisateur prend le risque de vouloir rire d’une sordide affaire et pas n’importe laquelle, celle d’un quintuple meurtre (l’épouse et les trois enfants de XDDL).
Le pari était à la fois osé et risqué et le résultat n’est autre qu’une comédie savoureusement déjantée où l’humour noir se marie admirablement bien avec les travers de notre société (notamment les ménagères qui se passionnent pour les “true crimes” en s’inventant une double-vie, celle de détective du web « reconnues enquêtrices Facebook de grade 4 »).
Côté distribution, le réalisateur a une fois de plus (comme lors de son précédent film) convié une partie de sa troupe de comédiens de sa compagnie théâtrale "Les Chiens de Navarre" (spécialisée dans l’improvisation) et clairement, on se régale de les voir dans ce registre. Le tandem formé par Delphine Baril & Charlotte Laemmel y est irrésistible, de même que l’excellent Gaëtan Peau (Michel Uzès) qui vole littéralement la vedette à l’ensemble du casting, ainsi qu’à Laurent Stocker.
De l’humour noir à ne (peut-être) pas mettre en toutes les mains, on se régal de voir comment les protagonistes du film y sont dépeints (on repense notamment à la concierge raciste, le commissaire Hammer ou encore le voisin d’Uzès avec sa tumeur dans le cou qui ressemble étrangement à une paire de testicules). C’est absurde et loufoque, trash et irrévérencieux.
« Tu ne trouves pas qu'il lui ressemble ? » Avec son nouveau film, Jean-Christophe Meurisse s'amuse d'une célèbre affaire très médiatisée en détournant tous les aspects de celle-ci à travers les personnes liées de près ou de loin à l'enquête. Il y a les médecins légistes, le tueur lui-même, la police, un suspect et des enquêteuses du net qui fourrent leur nez de partout. Le réalisateur se moque d'eux et de l'importance qu'ils se donnent, mais aussi de la société à travers quelques personnages secondaires croustillants comme l'hilarante voisine qui déballe tout. Des personnages à la personnalité extravagante dans une histoire malheureusement désordonnée, monotone et pas assez tranchante. Quelques passages amusants, mais l'ensemble est très moyen et j'ai pris plus de plaisir devant "Oranges sanguines".
En donnant dans l’absurde le début est réellement hilarant. Puis il s’essouffle un peu car le rythme est difficile à tenir et aussi car en virant plus à la moquerie il rend notre rire plus coupable, voir gênant. La prise de risque, l’inventivité, la transgression sont à saluer dans la production humouristique actuelle consensuelle et fade. En plus de la contributions de quelques vedettes, l’essentiel des rôles tenus par des acteurs à la notoriété plus modeste sont savoureux et génialement interprétés.
Comédie noire, écrite et réalisée par Jean-Christophe Meurisse, Les Pistolets En Plastique est un film extrêmement mauvais. L'histoire nous fait suivre Christine et Léa, deux enquêtrices amateur, qui investiguent sur Paul Bernardin, un homme ayant disparu après avoir tué sa femme et ses enfants. Pour cela, elles se rendent sur les lieux de l'abominable forfait, alors que dans le même temps on annonce à la télévision l'arrestation du criminel à l'aéroport de Copenhague. Ce scénario n'est malheureusement pas du tout emballant à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. Pire encore, il est carrément mensonger, en atteste son affiche malhonnête. Car oui, cette intrigue s'inspire librement de l'affaire Dupont de Ligonnès, mais en réalité nous en sommes vraiment loin. On assiste pendant tout ce temps à un récit proche du néant, reprenant certains fantasmes et certains rebondissements dans l'affaire, notamment avec l'arrestation d'un homme n'ayant physiquement absolument rien à voir avec le présumé assassin. Mais tout cela est terriblement mal écrit. On a d'avantage l'impression d'être devant une successions de sketchs manquant de liant que devant une véritable histoire construite. De plus, ces saynètes comportent d'innombrables longueurs les rendant ennuyeuse au bout d'un moment. Autre énorme problème, le ton. Celui-ci promettait un humour caustique, politiquement incorrect et satirique. Hélas, il n'en est rien. Si certains passages sont franchement drôles et décrochent des rires, ils sont malheureusement trop peu nombreux. On ne ressent clairement pas suffisamment l'aspect transgressif et immoral. L'ensemble est porté par des personnages absurdes, interprétés par une distribution correcte surjouant à fond comprenant Delphine Baril, Charlotte Laemmel, Laurent Stocker, Gaëtan Peau ou encore Anthony Paliotti. Ils sont entouré par d'autres noms plus connus qui font des apparitions comme Romane Bohringer, Vincent Dedienne, Joathan Cohen, Nora Hamzawi ou encore François Rollin. Tous ces individus entretiennent des rapports se voulant amusants mais qui ne prennent pas. La faute notamment à des dialogues beaucoup trop verbeux qui finissent pas user malgré quelques bonnes tirades, en particulier celle de la concierge. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français est d'une faiblesse et d'une pauvreté abyssale. Sa mise en scène est inexistante, se contentant dans l'écrasante majorité du temps à des champs-contrechamps. C'est particulièrement sommaire et sans aucune idée, alors que vu le sujet, il y avait la possibilité de se faire plaisir en étant créatif. De surcroit, elle évolue dans des décors faisant très artificiels et inadaptés au propos. On ressent à tous les instants le manque de moyens à l'écran derrière le projet. Ce visuel médiocre est accompagné par une b.o. en faisant des caisses afin de tenter de masquer le manque de dynamisme. Cette dernière joue un peu tout et n'importe quoi dans le dessein de créer un semblant d'ambiance qui n'existe pas. Reste une fin lamentable tant on s'aperçoit qu'ils ne savaient pas comment terminer leur histoire ratée. En conclusion, Les Pistolets En Plastique est un long-métrage trompeur, faussement subversif, et surtout qualitativement misérable, faisant de lui un film à ne surtout pas chercher à voir contrairement à Xavier qui, lui, est toujours recherché et que la justice aimerait bien revoir.
"Oranges sanguines" ne m'avait pas vraiment convaincu, malgré quelques scènes réussies. Ici, c'est le même problème : Comme dans tout film à sketches, il y a du bon et du moins bon. Et pourtant, ça partait bien : la scène d'ouverture est vraiment drôle et surprenante, un mélange d'humour noir et de blagues potaches qui mettent dans de bonnes dispositions. Par la suite il y aura bien quelques autres scènes intéressantes voire drôles spoiler: (l'arrestation à l'aéroport est franchement réussie, avec un "interrogatoire" hilarant) , mais dans l'ensemble on est peu surpris, il y a de longs passages où il ne se passe pas grand chose spoiler: (à vrai dire, toute la partie en Argentine a peu d'intérêt) , donc le sentiment prédominant est l'ennui. Enfin, la perception "sympathique" du film est entachée par une fin vraiment désagréable qui laisse un arrière-goût amer.
La limite du barré c'est l'outrance! D'innombrables saynètes m'ont fait réellement mourir de rire, mais par opposition, le rire était jaune pour celles de la deuxième partie du film. Une mention spéciale pour Gaétan PEAU le country man qui restera dans ma mémoire. STOCKER est lui aussi remarquable quand il nous regarde droit dans les yeux, dans une apparence de bonhomie à la fois joyeuse et malsaine. Par ailleurs, le choix des musiques surligne les décalages hilarants : SANSON sur la sacrée dégaine à l'aéroport, Toccata de Bach pendant l'arrivée de PEAU à l'aéroport de Copenhague, Gloria ESTEFAN quand STOCKER danse dans la rue en Argentine, ... Mais le dégoût n'était pas loin dans deux ou trois scène outrancières et de mauvais goût : énucléation de notre suspecté, tuerie réaliste de la famille, le voisin "elephant-man",... Trop c'est trop!
Pas drôle... Débile... Et que l'on me dise pas qu'il faut apprécier l'humour absurde, je suis fan des monthy python... Dialogue insipide... Scénario nul... 1h30 d'ennui..