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novemberromeo
42 abonnés
687 critiques
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1,0
Publiée le 19 juillet 2023
Qu'attendre de cette réalisatrice qui se plaît constamment à cocher toutes les cases de la bienpensance ? Vu pour se faire une idée de sa vision de la société corse, force est de constater que ses préjugés sont mis en scène. Désolé si l'île de beauté ne veut pas devenir le prochain wokistan...
Ai vu "Le retour" film de Catherine Corsini qui a été sélectionné et présenté lors du dernier festival de Cannes. Son film précédent "La fracture" était politique et impertinent, ici la réalisatrice se perd dans un scénario qui part dans tous les sens et frôle la bluette estivale. Khédidja fait un "retour" en Corse 15 ans après l'avoir quitté pour la dernière fois. Elle revient avec ses deux filles adolescentes et un secret de famille bien gardé. Au lieu de se focaliser sur le parcours de son personnage principal joué par l'admirable Aïssatou Diallo Sagna (César du meilleur second rôle pour "La Fracture") "Le retour" se fourvoie à suivre mille pistes et à égrener les sujets à la mode : découverte de l'homosexualité, de la drogue, rivalité entre soeurs, racisme, les rapports de classe, le reniement de ses origines... Les trois-quart du film sont de très courtes scènes d'atmosphère dans lesquelles il ne se passe pas grand chose. De plus le montage du film découpe le récit en tranches successives qui s'enchainent sans émotion et c'est la donc vacuité qui l'emporte. Heureusement la photographie très belle de Jeanne Lapoirie sauve de la torpeur. On n'est jamais très loin de la caricature : les jeunes corses sont racistes et ont des flingues dans leurs poches tout en vendant de la drogue à la jeunesse friquée du continent, le couple de riches (pauvres Denis Podalydés et Virginie Ledoyen) enchainent les phrases toutes faites de condescendance et leur nounou est forcément black, la mafia n'est jamais très loin... Il n'y a guère de cinema et je dois avouer que si Franck Dubosc avait amassé le dixième de tous les clichés ici présents toute la critique lui tomberai dessus avec raison. Un retour tout à fait dispensable et oubliable si ce n'est pour son casting.
A qui se fier ? Il y a 2 ans, Catherine Corsini nous avait offert "La fracture", un des meilleurs films du Festival de Cannes 2021 (carrément, le meilleur ?), un des meilleurs films de toute l’année 2021 (carrément, le meilleur ?), un film qui réunissait tout ce qu’on aime retrouver au cinéma : intelligence, profondeur, émotion, prestation de haute volée des acteurs et des actrices et formidable drôlerie. Autant dire qu’on frétillait d’impatience lorsqu’on a appris que Le retour, le nouveau film de Catherine Corsini avait été retenu pour la compétition cannoise de 2023. Autant dire qu’on ne peut s’empêcher de montrer une certaine déception à la vision de" Le retour". Non pas que le film soit foncièrement mauvais et exempt de la moindre qualité : "Le retour" bénéficie entre autre de la très belle photographie de Jeanne Lapoirie et d’une histoire a priori intéressante, une histoire dont la réalisatrice annonce que, pour la construire, elle a puisé dans sa propre histoire et dans le rapport qu’elle entretient avec la Corse dont son père était originaire mais où sa mère se sentait enfermée et qu’elle ne supportait pas. Mais, alors qu on espérait un film permettant à deux jeunes filles de se pencher sur le passé de leur mère, sur le vécu en Corse du couple mixte qu’elle, femme continentale d’origine africaine, formait avec un mari insulaire, on se retrouve plutôt avec un énième film sur des adolescent.e.s en roue libre. critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-le-retour/
Dans une filmographie abondante, Catherine Corsini a bénéficié de quelques moments de grâce - avec le remarquable La Fracture, notamment - et de pas mal de navets trop vite filmés pour ne pas dire bâclés ... Pour notre malheur, Le Retour fait partie de ses plus mauvaises réalisations. Sans rythme, avec des dialogues parfois ineptes, une interprétation ou direction d'acteurs approximative, un scénario bancal, ce film qui est censé visiter la Corse au filtre de sa culture historique, tombe dans les clichés les plus simplistes. Cette histoire de retour en Corse d'une famille de trois Africaines peine à convaincre, c'est le moins que l'on puisse dire .Y ajouter une improbable idylle saphique - une rengaine de la réalisatrice après La Belle Saison ? - compromet encore davantage la crédibilité de cette fable. Ne surnage du naufrage que la fine Aïssatou Diallo Sagna... Encore un mystérieux choix de la sélection française du Festival de Cannes !
Avec ce titre « Le retour » et quelques lignes du synopsis le spectateur sait dès le départ quel sera le fil conducteur du récit. Le retour, bien nommé, d’une mère et de ses deux filles ados aujourd’hui qui avaient quitté ensemble la Corse quinze années plus tôt dans des circonstances dont on nous dit tout de go qu’elles étaient dramatiques. Le spectateur attendra donc d’en savoir plus. Et heureusement qu’il aura lu le synopsis avant car les éléments de cette intrigue n’étant que très tardivement et lentement révélés les uns après les autres, l’incompréhension et le décrochage ou la lassitude de devoir attendre davantage n’auraient pas été bien loin. Au final, le puzzle finira par être reconstitué mais le scénario se sera égaré entretemps dans autre chose pas toujours directement en rapport avec cette chronique familiale. Aucune plus-value que ça se passe en Corse, sinon via la méthode Coué : c'est un retour en Corse (on sait avec d'autres films que le sens de la famille y est particulièrement cultivé et respecté). Mais ici, le scénario n'en tire aucun avantage. Le film a été pressenti pour la Palme d’Or à Cannes. Bigre, j’aurai toujours du mal avec Cannes !
L'histoire et le thème sont plutôt intéressants bien que communs, mais pointer le racisme en Corse est rare au cinéma, des films ou le scénario se passe en Corse j'en ai vu beaucoup, mais jamais qui abordait ce sujet. Le film ne tourne absolument pas autour de ce thème, qui est juste survolé. L'actrice qui joue la mère est assez insipide je trouve, elle ne joue pas très bien. L'actrice qui incarne Farah joue très bien l'ado inssuportable et attachante à la fois, son rôle est assez particulier.
Il y a par contre beaucoup de lenteurs, comme la scène de fête qui dure et dure ... On s'ennuie un peu.
Par contre je ne comprends pas l'intérêt d'avoir choisir créé dans un scénario, deux personnages métisses, enfant d'un couple " mixte " comme on dit, et de choisir deux actrices non métisses pour les incarner. Vraiment c'est un drôle de choix, je me suis demandée si c'était en lien avec les polémiques autour de la représentation des acteurs noirs dans le monde du cinéma français depuis quelques années. J'aurais bien aimé entendre le propos de la réalisatrice afin de mieux comprendre, parce que ça sonne vraiment comme ridicule dans le film, quand on voit les photos du père, blanc comme neige, on insiste bien pourtant sur le fait qu'il est corse. Ou alors le personnage de la mère aurait été infidèle deux fois avec un homme à la peau noire ? Mais personne ne se pose de questions, à part un échange de deux phrases entre la mère et sa fille sur ce sujet, c'était risible et ça m'a perturbé ce manque de cohérence.
Catherine Corsini est l'une de nos plus grandes cinéastes. Avec Le retour elle signe un film lumineux, tendre, drôle et profond. Car malgré son apparente légèreté de summer movie, Le retour est un film sur la réconciliation, l'identité, les racines et bien sur la famille. Une mère et ses deux filles qui retournent en Corse pour être confrontées à leur passé. Une mère jouée par Aïssatou Diallo Sagna, qui confirme après sa prestation césarisée dans La fracture de Corsini, qu'elle est bel et bien une grande actrice. Et les deux jeunes femmes qui jouent ses filles sont elles aussi promises à un bel avenir. Un avenir qu'on leur souhaite aussi radieux que Le retour,
Ayant entendu parler de la polémique autour du film je voulais me faire mon propre avis et en pleine canicule profité de ce film estival. Franchement j'aurais préféré dépenser mon argent ailleurs et regarder ce film sur ma télé. En plus quand on connait vraiment les coins idyllique de la Corse, l'île de beauté n'est vraiment pas mise en avant et par moment caricatural des Corse. Déception si ce n'est peut-être les actrices.
C'est un film qui aurait pu être intéressant mais qui s'est avéré bancal et maladroit: pourtant le retour dans la région de naissance pour mieux connaître son passé après une longue absence est un thème qui aurait pu fonctionner.Déjà un banc-titre sans le minimum au début ( acteurs principaux, réalisatrice...)mais surtout trop d'actions secondaires qui s'enchevêtrent avec l'action principale fait que le déroulement se perd dans tous les sens aux dépens du fil conducteur sur lequel on reste sur notre faim.Le dialogue est un peu à l'emporte pièce et parfois limite au point de vue diction.Quelques scènes fortes et bien menées viennent rompre cet ensemble peu réussi avec en prime quelques vues très belles sur l'île de beauté
"Le Retour" sélectionné cette année au festival de Cannes est un drame romantique plaisant dans l'ensemble. En effet la réalisatrice Catherine Corsini qui a créé la polémique avec son nouveau film (une scène sexuelle aurait été tournée avec une mineure) présente de nombreuses qualités en effet il traite de sujets denses et intéressants (le racisme, le lesbianisme, l'émancipation féminine, le deuil, ….) dans une histoire à la fois lumineuse et douloureuse et un trio d'actrices en grâce mention spéciale aux jeunes Esther Gohourou et Suzy Bemba.
Le retour est un très beau film d'été, porté par des comédiennes à la fois drôles et touchantes. Le travail sur la lumière est magnifique! C'est à aller voir cet été !
J'avais adoré La Fracture, et je ne savais pas à quoi m'attendre avec Le Retour. Je n'ai pas été déçue. Le film est comme un retour aux sources, où des secrets de famille sont enfouis. La vision de la jeunesse proposée par Catherine Corsini est quant à elle si moderne et réaliste ! Sans jugement de valeur, le film est beau et nous emporte dans une belle histoire entre trois femmes puissantes.