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Le D.
204 abonnés
940 critiques
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2,5
Publiée le 24 juillet 2023
"Le Retour" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est sympa mais mal exploitée à mon goût et j'aurais sûrement préféré voir une autre tournure. Les personnages m'ont pas trop accroché et les personnages non plus.
Alors film très riche avec un bon rythme et assez intense. Dialogues très crédible en phase avec ce qu'on peu entendre au quotidien. La réal a su retranscrire un bon nombre des moeurs actuelles sans en dire trop: à l'instar d'un tableau beaucoup de scènes parlent d'elle même. On y voit: -que grandir avec un parent absent peut-être destabilisant. -la monoparentalités. -les nouvelles relations parents/enfants. -la precocité des nouvelles generations. -la violence et l'agressivité des rapports humains de nos jours. -les frontieres entre les classes sociales meme lorqu'on tente de les dissimuler avec de la bienveillance comme l'inclusion. -la recherche identitaire des jeunes en constructions. -l'auto exclusion.
Un film intéressant, plus fort que ce que les critiques, mitigées, laissent penser. Une employée de maison retourne en Corse avec ses deux filles, dans le sillage de ses patrons, la Corse qu'elle a quitté quinze ans plus tôt dans des circonstances dramatiques. Tout cela va mijoter dans le climat insulaire... Images magnifiques, petits délires adolescents, sensualité, tout ce petit monde évolue au cours du séjour. Ajoutons un très bon casting, en particulier l'héroïne et ses filles, un Podalydès plus vrai que nature, l'ensemble vaut le détour.
Film très gênant qui aborde le racisme avec les gros sabots d'une personne " qui ne voit pas les couleurs " et qui se donne bonne conscience en mettant des personnes noires sur grand écran, car elles manquent de représentation ! Et prendre les gens pour des idiots avec un père blanc ! C'est mal écrit, maladroit et ignorant. Aucun effort de subtilité ou de semblant d'éducation au racisme ordinaire. Pitié, quand vous parlez de choses qui vous ne connaissez pas, faites vous relire par des personnes concernées Mme Corsini. Heureusement que les acteurs sont tous excellents !
Émouvant et rafraîchissant. Une histoire de retrouvailles avec un passé douloureux de mort et de rejet. Ce film aborde les problèmes de racisme et d'identité si cruciaux au cours de l'adolescence. on est en empathie avec cette mère qui a élevé seule ses deux filles en se mettant au service des autres.
Parisiens ou citadins de toute ville, oppressés par la chaleur et le manque d’air, les vacances sont longues à venir ? Offrez-vous « Le Retour » ! Autant « La Fracture » nous enfermait dans une salle d’attente des urgences, encombrée de patients entassés les uns sur les autres, dans une atmosphère électrique, autant Le Retour nous fait bouger d’un camping à une plage, d’une plage très fréquentée à une crique secrète, d’un bord de piscine privée à une teuf de tous les diables et de tous les dangers.
On respire, dans le Retour ! Et, chose rare, on traverse le film en épousant le point de vue d’une famille monoparentale d’origine africaine… en Corse ! Pas dans une banlieue mal famée mais au grand air, près du large.
Soit Khédidja, la mère-courage, nounou employée par une famille de bobos parisiens, et ses deux filles : Jessica la fille-modèle, celle qui a réussi le concours d’entrée à Sciences-Po, celle qui fait la fierté de sa mère ; et Farah… Ah, Farah ! Autant dire le sel, les épices, le feu, le pouls, la RÉVÉLATION du film, retenez ce nom : Esther Gohourou ! Une présence évidente, un bagout irrésistible, un talent éclatant ! Je n'ai qu'une hâte : la revoir !
L'interprétation est fluide, efficace et intelligente. Ce film est une belle surprise, et le scénario est parfait . Avec en toile de fond l'île de beauté, très agréable moment de cinéma que je conseille
Ce n était pas le film léger que je croyais, ça aborde tous azymuths plusieurs thèmes chez les ados : la drogue, l orientation sexuelle, la quête d identié quand une partie de votre famille vous est inconnue, la relation mère/fille, la sororité, l emprise ou influence....Le tout tourné en Corse. Ça vaut le détour notamment pour le jeu des actrices et la belle musique...
Un retour aux sources là où tout a commencé et là où tout a basculé. Un retour qui fait remonter de nombreux souvenirs à Khédidja, cette mère qui se rend en Corse avec ses filles Farah et Jessica pour être la nounou des enfants d'une famille aisée. Une cicatrice toujours douloureuse, mais il arrive un moment dans la vie où il faut affronter son passé et ses démons. "Le retour" est un film généreux qui évoque la famille, les secrets familiaux, les relations familiales, les racines, mais aussi sur un ton plus léger les premières fois avec l'éveil amoureux et sexuel des deux sœurs. Une quête d'émancipation et d'identité en quelque sorte avec Farah, la plus jeune, qui cherche sa place dans cette famille. Pour cela, elle essaie de se remarquer, mais rarement de la bonne façon alors que sa sœur Jessica brille par sa réussite scolaire. Un conte d'été solaire, un récit initiatique attachant incarné par trois bonnes actrices. Ce n'est pas mon préféré de Catherine Corsini et c'est effectivement très décousu, mais ça reflète bien les expériences estivales et l'insouciance de cette période.
Victime de polémiques et un peu trop "léger" pour se mesurer aux mastodontes de la compétition cannoise, Le Retour mérite d'être jugé pour ce qu'il est, à savoir un bon film sensible qui étreint plutôt bien, même s'il embrasse beaucoup de thèmes. Pour que tu m'aimes en Corse (cela vous rappelle quelque chose ?), tel est l'essentiel des histoires qui se passent au présent et au passé, pas très simple, ce dernier. Outre la carte postale de l'île de beauté, sur laquelle Catherine Corsini n'insiste pas outre mesure, le scénario se fait récit d'apprentissage, dans un certain classicisme, tout en expliquant un secret familial, peut-être de manière trop démonstrative, mais sans perdre de vue ses différents personnages, appartenant à deux, voire trois, générations, avec une certaine générosité et bienveillance, dans l'approche. Rien d'exceptionnel dans tout cela mais l'ensemble est assez joliment mené, y compris lorsque le ton se fait plus caustique avec une certaine élite intellectuelle, financièrement à l'aise (Podalydès et Ledoyen, parfaits). Mais ce sont bien ses deux jeunes héroïnes, Esther Gouhourou et Suzy Bemba qui apportent leur dynamisme au film, dans une initiation aux plaisirs plus ou moins défendus, pour lesquelles elles donnent toute leur fraîcheur et tout leur enthousiasme. Et c'est d'elles et de leur spontanéité que viennent les franches tranches d'émotion d'un film à apprécier à sa juste valeur, loin du barnum de Cannes..
Tout en pudeur, Catherine Corsini ("La Fracture", "La belle saison"), signe un récit familial initiatique. Alors que la mère cache un secret, qu'une des filles se rebelle, l'ainée explore sa vie sentimentale. "Le retour" est une chronique tendre et délicate.
"Ce que l’on ignore ne nous tue pas, mais ce que l’on garde secret peut changer à jamais notre trajectoire. Le Retour d’une famille en Corse tire justement cette alarme, entre les railleries d’adolescents et leurs premiers émois. Catherine Corsini en profite également pour hurler son amour à cette île méditerranéenne et à la dernière génération qui l’investit de toutes ses forces."
"Tout juste après avoir éclaté les points de suture d’une unité d’urgentistes dans La Fracture, la réalisatrice semble revenir à La Belle Saison, celle du féminisme qu’elle a voulu capturer avec sincérité dans son film. Elle s’accroche ainsi à une narration très linéaire et moins nerveuse que dans le précédent. Catherine Corsini nous feinte alors d’entrée de jeu, avec une ouverture sans doute pas nécessaire pour que l’on saisisse la portée d’un deuil commun, qui frappe une mère et ses deux filles."
"Par ailleurs, la cinéaste n’interroge pas la sexualité, mais bien la solitude des personnages à travers un deuil non résolu. Le Retour résout évidemment toutes ses problématiques, mais avec trop peu de subtilités pour rester dans nos mémoires. Son récit se dévore comme une glace sur la plage, avant de replonger dans le bain du quotidien. Certes, il n’y a pas de quoi se rassasier, mais dans le fond, on connaît tout le bien que ça nous fait."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Il règne sur ces vacances initiatiques sous forme de quête d'identité un certain flottement : les enjeux, forts, sont pourtant définis dès le départ, mais ils évoluent péniblement. Beaucoup de questions restent sans réponses et le film laisse une impression générale de non-résolution.