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Guillaume
115 abonnés
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3,0
Publiée le 28 décembre 2024
Noée Abita porte à elle seule toute la puissance de ce film... L'histoire de la 'jeune avocate' n'est au final que la forme, le fond étant la découverte d'un monde troublant de noirceurs et de brutalités. Intéressant, mais manquant cruellement de rythme.
L'Enfer est pavé de bonnes intentions, comme le disait un certain. Bingo ! Coup de tampon sur la carte de membre. Parce qu'en terme de film soporifique au maximum, cette "Première affaire" se pose là ! L'affaire en question ? Quelle importance ? On n'en parle pratiquement pas, alors pourquoi perdre son temps. On préfère plutôt nous faire voir (ou nous faire subir, c'est selon) une petite histoire d'amour qui ne mène nul part. Et bien entendu, comme nous sommes en 2024, l'homme aimé est forcément un salaud. Nuances et finesses, nous vous saluons ! Et quoi d'autre ? Des dialogues plats et à peine audibles, une pellicule qui semble avoir marin2 dans les anesthésiants et des acteurs fades et sans charisme, à l'image de la comédienne principale. On oublie vite les films anecdotiques, alors que des navets retentissants comme celui-là, nettement moins vite.
Première Affaire formule dès son titre l’idée de première fois associée au métier d’avocat pénal : soit la perte de l’innocence de Nora, aussitôt diplômée aussitôt contrainte par son supérieur de représenter un suspect en garde à vue. Cette initiation à la brutalité du terrain mute progressivement en spoiler: perte de virginité au contact d’un commissaire lui aussi fraîchement nommé, si bien que la transgression des procédures redouble la monstruosité tant des relations incestueuses gouvernant la famille de l’accusé que de la culpabilité de ce dernier. Si le long métrage se suit avec intérêt, il se heurte au schématisme d’un scénario qui enferme davantage ses personnages dans des rôles définis, approche antithétique de l’évolution intérieure de la jeune avocate : ses égarements demeurent théoriques, et une brève séquence de spoiler: dépression ne saurait suffire à retranscrire le récit d’apprentissage moral et sentimental, réactualisation plutôt juste des Illusions perdues balzaciennes avec le recours au changement de région – quoique ici inversée : spoiler: il faut quitter Paris pour gagner Arras – comme métaphore supplémentaire d’un déracinement symbolique, reflet de spoiler: l’immigration forcée des parents algériens autrefois.
l'immersion judiciaire n'est vraiment pas mis en avant, l'affaire passe au second plan. On ne parle que des états d'âmes de l'avocate. Film moyen et manquant de rythme.
« Première affaire » est un film qui innove et ça fait du bien. Malgré cela, je n’y ai pas cru. Je n’ai pas compris cette distorsion entre le quotidien passionnant d’une jeune avocate fraîchement diplômée et une enquête criminelle où chacun des protagonistes met sa carrière en danger pour une aventure dont on a du mal à croire.
« Première Affaire », le premier long métrage de Victoria Musiedlak, a tout du parcours initiatique. Nora, avocate de vingt-six ans, fait ses débuts dans un cabinet parisien spécialisé dans les affaires financières. Une nuit, son patron lui demande de se rendre immédiatement à Arras pour assister à la garde à vue d’un jeune homme suspecté d’avoir enlevé une jeune fille. Nora est alors brutalement confrontée au monde réel. Elle veut toutefois continuer d’assurer la défense du suspect et se lie au policier responsable de l’enquête.
Noée Abita campe bien une jeune femme, fille d’exilés algériens déclassés, dont la naïveté percute la dureté du monde, tantôt égarée devant la sauvagerie de celui-ci, tantôt grisée par les événements professionnels et intimes. Le film se tient bien en condensant de nombreuses premières fois pour Nora : première affaire sérieuse, mais aussi première vraie relation amoureuse, premier appartement, premières grosses déconvenues. Les épreuves qui s’enchaînent vont forger la jeune femme et lui permettre de trouver sa voie.
Par ailleurs, si ce n’est l’envie de la réalisatrice de travailler avec l’acteur Anders Danielsen Lie (beaucoup vu chez le danois Joachim Trier, récemment dans « Julie (en 12 chapitres) ») qui joue ici un policier froid et séducteur, on s’explique mal qu’un Norvégien soit venu s’enterrer à Arras. Aussi trop de longs baisers sont superflus dans le film.
Un premier film sur la justice et la première affaire d’une avocate en devenir qui aurait pu être le casse du siècle sans cette romance érotique aseptisée qui n’apporte absolument rien au sujet. Si Noée Abita est sublime dans ce rôle de professionnelle ingénue, le film plonge trop vite dans une forme de vengeance sociale un peu juste.
Dans "Première Affaire", Noée Abita, 25 ans mais toujours empreinte d’une jeunesse presque adolescente, incarne avec intensité une jeune avocate plongée dans sa première affaire pénale. Face à un jeune homme de 18 ans soupçonné du meurtre d'une jeune fille, son personnage navigue entre la garde à vue et les prémices de l'instruction, tout en développant une relation ambiguë avec le policier en charge de l'enquête. Ce premier long-métrage, construit comme un thriller doublé d'un récit d'apprentissage, tente de captiver par son atmosphère tendue, mais s'égare dans une romance érotique qui détourne l'attention de la complexité et des enjeux de l'affaire. En résulte une œuvre à l’atmosphère intense, mais qui peine à équilibrer ses thèmes de justice et de désir.
Ca sonne dans l'ensemble assez juste, mais on a affaire à un film français à prétentions plus ou moins intellectuelles. Donc, si vous attendez du rythme et de la vie, vous serez inévitablement déçu. Au final, on ne sait pas trop quelle morale la réalisatrice a voulu tirer de son histoire. Quelques scènes sont néanmoins excellentes, notamment celle du licenciement de l'héroïne. Ca se laisse donc voir, sans plus.
un bon moment , la caméra est toujours bien placé les décors et le fond musical donne vraiment bien. l'histoire et le jeu de cette jeune actrice vraiment réussi. Entrée dans le monde professionnel et intime pour cette jeune avocate lancé par son employeur dans une affaire d'homicide.
Le sujet est intéressant mais rien ne va. L'interprète principale n'a rien du profil d'une avocate. Le policier a un accent insupportable La mère est hystérique et le père inexistant Le synopsis est intéressant mais le rythme ne va pas. La transformation de l'héroïne vers la fin du film n'est pas crédible
La vérité, l'innocence, la justice rendue, la culpabilité, le jugement sont au coeur du métier d'avocat, et l'affaire du jeune tueur n'est qu'un prétexte pour en découvrir les arcanes. Cette frêle avocate n'est, a priori, pas adaptée à la cruauté des affaires criminelles. L'invraisemblance principale de la situationspoiler: -relation sexuelle entre le policier enquêteur et l'avocate- est dommageable à la crédibilité du traitement judiciaire. Bravo pour l'épilogue qui en 1 mn résume le message central : Que défend l'avocat?