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Ciné-13
127 abonnés
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2,5
Publiée le 6 septembre 2024
La vérité, l'innocence, la justice rendue, la culpabilité, le jugement sont au coeur du métier d'avocat, et l'affaire du jeune tueur n'est qu'un prétexte pour en découvrir les arcanes. Cette frêle avocate n'est, a priori, pas adaptée à la cruauté des affaires criminelles. L'invraisemblance principale de la situationspoiler: -relation sexuelle entre le policier enquêteur et l'avocate- est dommageable à la crédibilité du traitement judiciaire. Bravo pour l'épilogue qui en 1 mn résume le message central : Que défend l'avocat?
Nora est une jeune avocate financière. Embarquée malgré elle pour la première fois dans une affaire pénale, elle se retrouve à défendre un jeune homme accusé de meurtre à Arras. Ne vous attendez pas à un film de prétoire ou un thriller judiciaire. « Première affaire » s’intéresse davantage à cette protagoniste. Initialement peu à l’aise et trop attaché émotionnellement à son affaire. Devant gérer sa famille, et surtout une romance qui va à l’encontre des procédés légaux. Une trame parfois un peu frustrante, d’autant que l’actrice principale (Noée Abita) n’est pas toujours hyper convaincante (bon sang, cette scène de gifle peu crédible !). Même s’il s’agit d’un bon choix en soi, la posture de la jeune femme convenant bien à ce rôle d’avocate débutante qui semble aussi fébrile qu’une brindille. Néanmoins, Victoria Musiedlak pose une certaine ambiance, avec cet accusé peu reluisant, et une atmosphère visuelle poisseuse sur les bords. Les habitants d’Arras apprécieront sans aucun doute ! Le film bénéficie aussi de la présence d’Anders Danielsen Lie (bien que la présence d’un Norvégien pour jouer un flic français soit un brin incongrue !). L’acteur incarne bien ce policier trouble, dont la sincérité des intentions est régulièrement remise en cause. Et finalement, malgré ses défauts, le film a le mérite de souligner son message : la difficulté pour les jeunes avocats. Entre pression familiale, revenus limités, et dureté du système policier et judiciaire.
"Première affaire" aurait pu s'appeler "Première fois" étant donné le nombre de choses que cette jeune avocate découvre au cours de ce film qui est d'ailleurs bien plus un coming of age qu'un drame judiciaire. À travers cette première affaire, Nora se découvre et s'affirme dans ce qui est la vraie vie avec des responsabilités et le risque d'être blessée maintenant qu'elle est en première ligne. Victoria Musiedlak fait le choix étonnant de privilégier la vie privée de Nora au risque de passer à côté de l'essentiel même si les deux aspects sont liés dans ce cas précis. Pour ma part, j'ai préféré quand cette affaire de meurtre était mise en avant notamment pour le rôle de l'avocat et sa proximité avec son client. Ce n'est pas nouveau, mais l'angle sous lequel Victoria Musiedlak traite cette histoire est intéressant. On nous dit que "La vérité du client est la vérité", ce qui oblige Nora à faire des compromis et faire face à cette "vérité" et à ses conséquences. Si on frôle la sortie de route avec cette histoire de flic, "Première affaire" se rattrape bien et donne un sympathique premier long-métrage.
Enfin un rôle d'adulte pour l'excellente Noée Abita ! Et elle est tout à fait crédible en jeune avocate plongée par hasard au coeur d'une affaire qui va rapidement la dépasser. "Première affaire" a un double sens : premier dossier au pénal et première histoire sentimentale qui s'entremêlent. L'un interfére dangereusement sur l'autre et c'est ce qui donne du sel au récit. C'est bien joué, bien mis en scène, bien réalisé. Le seul souci tient au manque de crédibilité de certaines scènes qui nuisent au réalisme du film. Victoria Musiedlak signe cependant un premier film intéressant et prometteur.
La bande annonce peut tromper. Il s'agit moins d'une affaire de justice que de la chronique d'une jeune fille dans la vie active avec ses découvertes, ses deceptions, ses expériences. De ce point de vue le film est plutôt réussi.
Il est toujours délicat de critiquer un premier film, qui est souvent un projet muri de longue haleine et pour lequel la ou le cinéaste se sont probablement longuement battus. D’abord pour le germer, puis pour le produire et enfin pour qu’il arrive en salles. D’ailleurs, il est vrai qu’inconsciemment on peut être plus tolérant dans ce cas de figure mais, quand on arrive l’heure du bilan, il faut bien être objectif et impartial. Il y a des défauts propres aux premières œuvres caractérisées souvent par des longueurs, des facilités ou encore des maladresses. Ici, il faut reconnaître que ce ne sont pas tant ses scories habituelles qui nous frappent mais plutôt des choix narratifs, d’écriture et de casting pas vraiment judicieux. « Première affaire » démarrait plutôt bien pourtant en nous conviant sur les traces d’une jeune avocate toute fraîchement sortie des études pour son premier cas.
L’affaire, criminelle et pénale, est plutôt intéressante et laisse supposer un suspense judiciaire au cordeau. On a d’ailleurs plusieurs rebondissements intéressants à ce sujet. Problème : le script fait le choix de s’écarter une bonne partie du temps du volet juridique et du suspense inhérent pour aller braconner sur les terres de la romance. Notre jeune avocate va donc s’amouracher du flic responsable de l’affaire sans que cela apporte quoi que ce soit au long-métrage mais plutôt lui fasse perdre de son intérêt. D’ailleurs cette amourette, on n’y croit pas une seule seconde et niveau crédibilité, un autre obstacle pointe le bout de son nez : le personnage de cette jeune avocate semble pertinent sur le volet personnel mais beaucoup moins sur le versant professionnel. On ne peut en vouloir à Noée Abita qui semble tout donner dans ce premier grand rôle en tête d’affiche. C’est davantage le choix de l’actrice par la réalisatrice qui pose problème selon la manière dont elle a écrit le personnage. Trop fragile, trop naïve et trop immature dans son apparence, la jeune actrice ne semblait pas être un choix logique, plausible et pertinent pour ce rôle. C’est donc plus l’écriture du rôle qui pose problème en amont et handicape le film pas vraiment Noée Abita.
« Première affaire » ne dure qu’un peu plus d’une heure et demie mais l’intérêt se délite au fur et à mesure que l’intrigue s’éparpille. Si on apprécie les moments familiaux et que les tenants et les aboutissants de l’affaire nous captivent, leur traitement est trop sporadique et parasité par des séquences inutiles ou hors sujet. La mise en scène ne fait pas de vagues, pas vraiment inspirée et le décorum triste rend le long-métrage terne et peu aimable. On n’est pas devant un total raté avec ce premier essai mais il est clair que le film souffre de trop de menus défauts et d’une direction narrative hésitante qui le rendent plus que moyen. On laissera tout de même à Victoria Musiedlak le bénéfice du doute pour un prochain projet.
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Noe Abitba nous offre là une vraie performance d'actrice dans un film qui évite tous les travers des "films d'avocats" . Ici on parle de doute, de revirements, de prise de conscience. Comme un passage de l'enfance à l'âge adulte, le temps d'une garde à vue ou d'un parloir. Les acteurs sont tous terriblement juste, et nul doute que Victoria Musiedlak les dirige pour les emmener exactement là où elle veut et surtout là où ils doivent être.
Un fait divers sordide comme toile de fond de ce récit de grandes premières désillusions pour le personnage principal. Incarné par Noée Abita qui, en battante juvénile, crève clairement l'écran.
Nora est une jeune avocate, encore collaboratrice dans un cabinet d’affaire. Un matin, en sortant de soirée, elle reçoit un appel. Elle doit défendre un garde à vue, accusé de séquestration. Cette première affaire va susciter pour Nora un vif intérêt. Un récit intéressant mais mêlé à une histoire d’amour poussive… Noée Abita est quand à elle très prometteuse !
Très intéressant 1er film de Victoria Musiedlak campé par une très juste Noée Abita dans ce rôle de novice qu'elle habite avec une infinie vérité notamment de part son air juvénile !
Particulièrement déçu. Malgré la bonne prestation des acteurs, le traitement est creux, très mauvais policier, piètre film de cul. Pour un bon avocat, la vérité est celle de son client ! Encore faut il le démontrer et la on est très loin d'y aboutir. Comment vaincre le doute ? La démonstration est calamiteuse. Je regrette de ne pas être resté à la maison à m'endormir devant un navet à la télé.
Premier bon point, on salue le choix de l'actrice principale, Noée Abita qui a l'âge parfait et cohérent avec son personnage, on ressent une certaine fragilité ou une réserve qui permet de faire évoluer de façon probante. Effectivement, d'emblée on on pense à sa jeunesse, son apparente fragilité alors qu'elle passe des affaires de cols blancs au pire crime qui soit comme un dépucelage... professionnel ! Dès les premières minutes on ne sait pas si on doit sourire de sa naïveté ou de sa stupidité comme demandé sa route alors qu'elle a un GPS ; est-ce un maladresse d'écriture de la part des scénaristes ou est-ce justement voulu ?! Et finalement Nora/Abita s'avère en effet très enfantine, comme si elle était vierge de la vie qui l'entoure comme le montre sa première garde à vue ou le fait qu'elle se rend au rendez-vous du policier. Néanmoins, le passage des affaires financières au droit criminel est probant, où comment la violence psychologique est de passer aux affaires de paperasses à la cruauté primaire d'un fait divers. Le pire reste la liaison amoureuse qui prend beaucoup trop de place dans le récit au point qu'on frôle le hors sujet. Noée Abita est merveilleuse, offre toute la fraîcheur à l'avocate débutante et l'affaire criminelle est bien amenée et décrite et le propos reste assez intéressant pour qu'on s'y attarde. Site : Selenie.fr