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traversay1
3 671 abonnés
4 887 critiques
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3,0
Publiée le 25 août 2023
Première affaire est un ... premier film, de Victoria Musiedlak, assez singulier et pas particulièrement aimable, au sens où il est loin de tout faire pour plaire au plus grand nombre. Son héroïne, jeune avocate qui n'a aucune expérience des gardes à vue, est lancée dans le grand bain sans précaution et son apprentissage passe aussi par une éducation sentimentale tardive et douloureuse. Le film ne tient qu'en partie son ambition de montrer une "débutante" aux prises avec la cruauté du monde, sans doute par manque d'assurance dans la mise en scène, qui use et abuse des gros plans, voire de ralentis totalement inutiles. Il y a tout de même une ambiance qui se crée, plutôt glauque d'ailleurs, eu égard à la teneur de cette première affaire, qui contraste avec le physique poids léger de son interprète principale, la talentueuse Noée Abita, qui a plus de coffre qu'il y parait a priori et dont l'affrontement avec le formidable comédien norvégien Anders Danielsen Lie suscite une électricité vraiment inattendue. Pour ce qui est de la localisation de l'intrigue, eu égard à l'atmosphère qui se dégage de Première affaire, qui ne dégage guère de joie de vivre, il n'est pas certain que les habitants de la bonne ville d'Arras soient particulièrement heureux de l'image qui en est donnée, même indirectement.
Voilà un film qui sait innover. Parce qu'on a déjà vu beaucoup de films de procès, on apprécie se laisser plonger dans le portrait intime et complexe de cette avocate que l'on ne verra jamais en robe de fonction et ni même dans un tribunal. L'axe scénaristique abordé est intelligent et réussi, on attend avec impatience la suite des travaux de Victoria Musiedlak.
Très bon premier film, avec un casting remarquable, tous les acteurs sont justes, mention spéciale pour le jeune Alexis Neises qui a un rôle pas facile. Une jeune avocate trop naïve et pas tout a fait sortie de l'enfance fait son expérience du travail de la justice et de l'amour. pour un flic particulièrement sexy
Moi qui aime bien les intrigues ou les immersions dans le domaine judiciaire, j’ai d’emblée pensé qu’il y avait là un sujet qui allait être riche avec cette Première Affaire. L’occasion de suivre les premiers déboires, affres et états d’âmes, gaffes ou maladresses peut-être, d’une jeune avocate. Une avocate qui est ici déjà spécialisée dans les affaires, mais économiques celles-là, les cols blancs, les cessions d’entreprise, tout ça… Et là elle se retrouve dans une affaire pénale sordide du domaine criminel alors qu’elle n’a jamais officié dans une quelconque garde à vue. Le scénario nous promettait donc de suivre un (rude ?) apprentissage sur le tas. Ça aurait pu (ou dû) être passionnant. Mais en réalité, à part un recadrage de son patron : « on s’en fout de ce que tu penses (la culpabilité ou pas du client) ; il dit qu’il est innocent, alors il est innocent », il n’y aura pas grand-chose sur le terrain de l’initiation. Le scénario s’égarera dans une romance qui aurait dû rester accessoire mais qui va prendre trop de place. Alors qu’on n’est a priori pas venu pour ça ! Le spectateur ne bénéficiera pas de l’immersion attendue. Bien dommage car il y avait un sujet.
En lisant le synopsis, "Première affaire" avait tout pour me plaire. Une jeune avocate naïve débarquée fraîchement dans le Pas-de-Calais (Arras précisément) pour défendre un gamin tout juste sorti de l'adolescence accusé d'un crime monstrueux, cela laissait présager d'un film tendu et passionnant. Malheureusement,spoiler: rien ne fonctionne dès lors qu'il s'installe une relation torride entre la néo-pénaliste et le flic . Les invraisemblances s'enchaînent et relèguent l'affaire au second plan. La partie judiciaire est complétement survolée. Noée Abita ne démérite pourtant pas malgré son manque d'assurance.spoiler: L'ensemble ressemble plus à une histoire de fesses avec une fin bâclée plutôt qu'à une affaire criminelle creusée . Mauvais.
Un premier long maîtrisé, original et fort, qui nous emmène dans les rouages d’un métier souvent mal exploité au cinéma. Une réalisatrice a suivre de très près !
Une avocate à peine sortie de sa coquille se retrouve à devoir gérer une affaire criminelle sordide. L'oisillon va rapidement avoir à apprendre à voler de ses propres ailes, sous peine de grosses déconvenues professionnelles mais aussi personnelles ! Noée Abita incarne très bien ce petit oiseau qui découvre la vie dans ce qu'elle a de plus rude, saura t-elle en tirer les leçons et enfin décoller ? J'attendais un drame un peu plus axé sur le judiciaire, c'est finalement un film surtout centré sur le passage d'une jeune femme de chenille à papillon. Plutôt convaincant dans l'ensemble, mais manquant tout de même un peu de mordant. Un divertissement cinéma correct. Site CINEMADOURG.free.fr
Thriller classique mais vu du point de vue d'une jeune avocate sans expérience de la justice criminelle. ça se regarde sans déplaisir. les comédiens sont justes et convaincants.
Quel ennui. Pourtant la thématique pouvait nous laisser espérer un bon scénario. Rien ne tient absolument pas crédible même cest penible. Vraiment pénible digne d un mauvais téléfilm même la musique et la bande son ne colle pas. Aucun élan. Les bruits de bouche à la prise de son exasperent quand l actrice principale embrasse ou mange avec avidité. Meme sa crise d enfermement est pas crédible. A éviter dommage car les roles du jeune détenu et de sa mère sont excellemment bien joués idem pour le boss du cabinet. Le reste est insipide.
Nora (Noée Abita) vit encore chez ses parents et n’a jamais eu de relation amoureuse. Elle travaille auprès d’un brillant avocat d’affaires parisien (François Morel à contre-emploi) qui l’envoie sans préavis à Arras assister un client en garde à vue bientôt accusé d’homicide. Pour la jeune avocate, dont c’est la première affaire, le bizutage est rude : la culpabilité de son client, dont elle était pourtant convaincue de l’innocence, se révèle peu à peu tandis que Nora se rapproche dangereusement, au risque de violer la procédure, du brigadier de police (Anders Danielsen Lie) chargé de l’enquête.
On voit ces temps-ci se multiplier les films mettant en scène des jeunes femmes qui, à l’heure de basculer dans l’âge adulte, font brutalement le double apprentissage de la vie professionnelle et amoureuse : Rebecca Marder dans "De grandes espérances", Louise Chevillotte (qui fait une apparition trop brève ici) dans "Le Tableau volé", Ella Rumpf dans "Le Théorème de Marguerite", Suzanne Jouannet dans "La Voie royale"… au point de constituer un nouveau sous-genre.
"Première Affaire" a le défaut de se rajouter à cette liste déjà longue qui risque de devenir un peu répétitive. Mais il le fait avec un talent qu’il faut lui reconnaître. Sa réussite doit beaucoup à son actrice principale, Noée Abita, découverte dans Slalom. Sa voix melliflue et sa mine boudeuse peuvent certes irriter ; elle n’en incarne pas moins à la perfection cette jeune femme qui peine à trouver sa voie.
Le problème de "Première Affaire" est de brasser beaucoup (trop) de sujets. Le principal, qu’annonce son affiche, est vite délaissé. Il était pourtant passionnant. Mais "Première Affaire" ne se focalise pas sur ce sujet là. Il en explore bien d’autres. Le premier, dont il se délaissera là aussi trop vite est le pur polar : le jeune Jordan Blesy (Alexis Neises, plus neuneu que nécessaire) est-il coupable du crime dont on l’accuse ? Le deuxième est l’histoire d’amour qui se noue entre l’avocate (naïve) et le (beau) policier : la « première affaire » évoquée par le titre renvoie peut-être à cette première passion amoureuse à laquelle Nora risque de se brûler les ailes en y compromettant sa carrière. Enfin, troisième registre narratif, le film évoque la famille de Nora – avec une mention spéciale à sa mère interprétée par Saadia Bentaïeb en immigrée algérienne obligée de fuir son pays pendant la décennie noire – et sa difficulté à couper le cordon ombilical.
C’est beaucoup, c’est trop pour un film dont j’aurais aimé, déformation professionnelle oblige, qu’il se concentre sur son sujet principal : les dilemmes moraux posés à l’avocat, le soutien inconditionnel qu’il doit à son client, la répugnance à le défendre quand sa culpabilité ne fait guère de doute, les risques de le faire libérer alors qu’il constitue un danger pour la société….
"Première affaire" : premier long métrage de Victoria Musiedlak, un film passé par Locarno et Angoulème. Première affaire pénale pour Nora Aït, une jeune avocate qui, jusque là, avait été cantonnée dans le traitement de dossiers financiers. Peut-être aussi première affaire sentimentale sérieuse pour une jeune femme qui, à 26 ans, ne connaît pas grand chose de la vie. A la fin de ses études, peu de temps auparavant, Nora avait été engagée dans le cabinet d'Édouard Saint-Brieuc, spécialisé dans le droit des affaires. Un beau jour, son patron lui apprend par téléphone qu'elle doit se rendre à Arras pour représenter Jordan Blesy, un jeune homme de 18 ans. Dans sa cité, la rumeur court que Jordan et sa soeur seraient les fruits d'un inceste entre frère et soeur ce qui vaut à Jordan d'être surnommé « le monstre ». Soupçonné d'avoir enlevé une jeune fille, Jordan a été placé en garde à vue et il se retrouve face à Alexis Servan, un policier dont la rudesse des questions lui fait perdre le contrôle de son sphincter urinaire. Rude aussi est l'arrivée, sans aucune préparation, de Nora dans le grand bain du pénal, spoiler: d'autant plus lorsque la garde à vue de Jordan est requalifiée en homicide volontaire . Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-premiere-affaire/
La vérité, l'innocence, la justice rendue, la culpabilité, le jugement sont au coeur du métier d'avocat, et l'affaire du jeune tueur n'est qu'un prétexte pour en découvrir les arcanes. Cette frêle avocate n'est, a priori, pas adaptée à la cruauté des affaires criminelles. L'invraisemblance principale de la situationspoiler: -relation sexuelle entre le policier enquêteur et l'avocate- est dommageable à la crédibilité du traitement judiciaire. Bravo pour l'épilogue qui en 1 mn résume le message central : Que défend l'avocat?
Ce film est assez intéressant en soit, réaliste dans sa manière de traiter le quotidien d'un (car en partie inspiré de l'histoire d'une amie de la réalisatrice, information donné par elle lors de l'avant première). Mais en soit je n'ai pas été tout à fait convaincu par la performance des acteurs, il en est de même pour les évènement, qui ne m'ont pas convaincu dans leurs impactes. Les personnages sont plutôt bien définis, mais la thématique de l'affaire est vite rangé de côté pour laisser place à une histoire d'amour sans tenant ni aboutissant. Le film aurait pu être plus intéressant sans autant se disperser et en allant plus loin dans cette "Première Affaire"
Un très bon premier film, des plans et une photographie très agréable. On regrettera peut-être un scénario un peu étrange. Le duo Noée Abita / Anders Danielsen Lie est merveilleux. J'ai été plutôt conquis, je recommande.