Un fait divers sordide comme toile de fond de ce récit de grandes premières désillusions pour le personnage principal. Incarné par Noée Abita qui, en battante juvénile, crève clairement l'écran.
Une initiation intéressante à suivre pour le personnage, son premier job, sa première GàV, son premier dossier pénal, et même sa première relation sexuelle. Y’a qques longueurs mais découvrir l’affaire en même temps que le personnage et son l’évolution personnelle et pro jusqu’a la fin est bien menée et intéressante dans la morale
Le métier d'avocat est loin d'être facile surtout devant sa première affaire pénale. Le personnage de Nora est intéressant. Elle fait ses premiers pas dans un monde bien loin de celui du business. Dès la garde à vue, on sent l'épreuve qui se dresse devant elle. On est donc passionné par son évolution face à la dureté de ce milieu. Noée Abita est une actrice plus que convaincante. Même si on comprend le rôle de l'amour dans la progression de Nora, cela prend trop de place.De plus, il y a de nombreuses scènes érotiques inutiles. Ce film est aussi l'occasion de critiquer la moralité de certains avocats. Le droit à la défense, excuse-t-il tout ?
Enfin un rôle d'adulte pour l'excellente Noée Abita ! Et elle est tout à fait crédible en jeune avocate plongée par hasard au coeur d'une affaire qui va rapidement la dépasser. "Première affaire" a un double sens : premier dossier au pénal et première histoire sentimentale qui s'entremêlent. L'un interfére dangereusement sur l'autre et c'est ce qui donne du sel au récit. C'est bien joué, bien mis en scène, bien réalisé. Le seul souci tient au manque de crédibilité de certaines scènes qui nuisent au réalisme du film. Victoria Musiedlak signe cependant un premier film intéressant et prometteur.
Super film que je conseille vivement ! Un beau portrait de femme, très bien interprété par Noée Abita. Film touchant et captivant qui arrive à évoquer avec justesse des sujets délicats tels que la justice et la vérité. A voir absolument.
Noe Abitba nous offre là une vraie performance d'actrice dans un film qui évite tous les travers des "films d'avocats" . Ici on parle de doute, de revirements, de prise de conscience. Comme un passage de l'enfance à l'âge adulte, le temps d'une garde à vue ou d'un parloir. Les acteurs sont tous terriblement juste, et nul doute que Victoria Musiedlak les dirige pour les emmener exactement là où elle veut et surtout là où ils doivent être.
Premier bon point, on salue le choix de l'actrice principale, Noée Abita qui a l'âge parfait et cohérent avec son personnage, on ressent une certaine fragilité ou une réserve qui permet de faire évoluer de façon probante. Effectivement, d'emblée on on pense à sa jeunesse, son apparente fragilité alors qu'elle passe des affaires de cols blancs au pire crime qui soit comme un dépucelage... professionnel ! Dès les premières minutes on ne sait pas si on doit sourire de sa naïveté ou de sa stupidité comme demandé sa route alors qu'elle a un GPS ; est-ce un maladresse d'écriture de la part des scénaristes ou est-ce justement voulu ?! Et finalement Nora/Abita s'avère en effet très enfantine, comme si elle était vierge de la vie qui l'entoure comme le montre sa première garde à vue ou le fait qu'elle se rend au rendez-vous du policier. Néanmoins, le passage des affaires financières au droit criminel est probant, où comment la violence psychologique est de passer aux affaires de paperasses à la cruauté primaire d'un fait divers. Le pire reste la liaison amoureuse qui prend beaucoup trop de place dans le récit au point qu'on frôle le hors sujet. Noée Abita est merveilleuse, offre toute la fraîcheur à l'avocate débutante et l'affaire criminelle est bien amenée et décrite et le propos reste assez intéressant pour qu'on s'y attarde. Site : Selenie.fr
Dans "Première Affaire", Noée Abita, 25 ans mais toujours empreinte d’une jeunesse presque adolescente, incarne avec intensité une jeune avocate plongée dans sa première affaire pénale. Face à un jeune homme de 18 ans soupçonné du meurtre d'une jeune fille, son personnage navigue entre la garde à vue et les prémices de l'instruction, tout en développant une relation ambiguë avec le policier en charge de l'enquête. Ce premier long-métrage, construit comme un thriller doublé d'un récit d'apprentissage, tente de captiver par son atmosphère tendue, mais s'égare dans une romance érotique qui détourne l'attention de la complexité et des enjeux de l'affaire. En résulte une œuvre à l’atmosphère intense, mais qui peine à équilibrer ses thèmes de justice et de désir.
L'Enfer est pavé de bonnes intentions, comme le disait un certain. Bingo ! Coup de tampon sur la carte de membre. Parce qu'en terme de film soporifique au maximum, cette "Première affaire" se pose là ! L'affaire en question ? Quelle importance ? On n'en parle pratiquement pas, alors pourquoi perdre son temps. On préfère plutôt nous faire voir (ou nous faire subir, c'est selon) une petite histoire d'amour qui ne mène nul part. Et bien entendu, comme nous sommes en 2024, l'homme aimé est forcément un salaud. Nuances et finesses, nous vous saluons ! Et quoi d'autre ? Des dialogues plats et à peine audibles, une pellicule qui semble avoir marin2 dans les anesthésiants et des acteurs fades et sans charisme, à l'image de la comédienne principale. On oublie vite les films anecdotiques, alors que des navets retentissants comme celui-là, nettement moins vite.
Ca sonne dans l'ensemble assez juste, mais on a affaire à un film français à prétentions plus ou moins intellectuelles. Donc, si vous attendez du rythme et de la vie, vous serez inévitablement déçu. Au final, on ne sait pas trop quelle morale la réalisatrice a voulu tirer de son histoire. Quelques scènes sont néanmoins excellentes, notamment celle du licenciement de l'héroïne. Ca se laisse donc voir, sans plus.
Noée Abita porte à elle seule toute la puissance de ce film... L'histoire de la 'jeune avocate' n'est au final que la forme, le fond étant la découverte d'un monde troublant de noirceurs et de brutalités. Intéressant, mais manquant cruellement de rythme.
Un premier film sur la justice et la première affaire d’une avocate en devenir qui aurait pu être le casse du siècle sans cette romance érotique aseptisée qui n’apporte absolument rien au sujet. Si Noée Abita est sublime dans ce rôle de professionnelle ingénue, le film plonge trop vite dans une forme de vengeance sociale un peu juste.
« Première affaire » est un film qui innove et ça fait du bien. Malgré cela, je n’y ai pas cru. Je n’ai pas compris cette distorsion entre le quotidien passionnant d’une jeune avocate fraîchement diplômée et une enquête criminelle où chacun des protagonistes met sa carrière en danger pour une aventure dont on a du mal à croire.