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Bladerunner12
3 abonnés
63 critiques
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4,5
Publiée le 20 janvier 2025
Je ne suis pas adepte du catch, je me souviens dans les années 80 des diffusions sur Canal+, une certaine folie autour de cela aux States.Je ne connaissais rien de la fratrie von Erich. Un peu lent au départ , on rentre dans le film ou règne un père tyrannique et 4 frères unis , à l'unisson pour ce sport , pour le meilleur ( ceinture du champion du monde) au pire la disparition de 3 des frères. Si le film est académique , je suis parvenu à être touché par la vie du héro (Zac Efon métamorphosé) Un film à ne pas manquer.
Une chronique familiale et un formidable drame, histoire d'une malédiction. C'est aussi un questionnement sur le modèle familial et la transmission de valeurs à travers deux prismes différents, celui d'un père, viriliste et dur, et de son fils qui essaie d'exister dans son ombre. L'histoire est poignante, le drame rode, menaçant, tout le long du film et les interprètes sont plus que convaincants.
Du nom de leur mouvement-signature sur le ring, ‘The iron claw’ relate la carrière et la vie privée d’une célèbre famille de catcheurs américains, les Von Erich. Rien à voir avec ‘The wrestler’ et son Mickey Rourke incarnant un guerrier déchu : les Von Erich ont réellement existé, ils étaient même extrêmement célèbres dans le milieu des sports de combat jusqu’au milieu des années 80 et comme tout biopic qui se respecte, afin que les Pour et les Contre ne s’écharpent pas sur des points de détails, l’histoire a été un peu lissée aux entournures…sans pour autant perdre du vue la raison pour laquelle cette saga familiale a été jugée digne d’être racontée. Derrière le succès des frères Von Erich et leur vie en apparence conforme aux valeurs américaines de réussite, on trouvait l’obsession mortifère d’un père, qui n’avait jamais pu remporter lui-même la ceinture de Champion du Monde des Poids Lourds, et était prêt à tout sacrifier, y compris ses propres enfants, pour assouvir son ambition par procuration. On découvre cet homme buté dont toute la vie tourne autour de la compétition, la gagne et le business, sa femme qui a renoncé à tout rôle modérateur et s’est réfugiée dans une vie domestique religieuse et rigide, cette fratrie désireuse de satisfaire le paternel quitte à taire ses craintes et à négliger ses propres aspirations et ce milieu étrange que sont les leagues de catch américaines, où tout est faux, tout est spectacle mais où la rivalité, les ambitions et la douleur sont bien réelles. Au milieu de ces destins voués à la tragédie (quatre des cinq frères Von Erich mourront prématurément), il y a le survivant (incarné par Zac Efron qui n’a jamais été simultanément aussi plastique et aussi bon), qui semble au départ le plus caricatural et limité de la bande mais qui est sans doute le seul à comprendre confusément que l’ambition paternelle est à la fois immorale et égoïste et que lui et ses frères ne sont que des pions à exploiter et à sacrifier pour atteindre un objectif très superficiel.
C'était quand même bien ennuyant, il ne se passe pas grand chose et c'est dommage car je pense qu'il y avait un grand potentiel, notamment la transformation physique de Zac Efron.
Sean Durkin a l’audace certaine de représenter la mainmise d’une famille américaine sur le catch sous les traits d’une malédiction issue du père, musicien reconverti en sportif mais incapable de remporter la notoriété qu’il reporte, dès lors, sur ses fils. Chaque match est d’abord filmé depuis l’extérieur, suivant un travelling avant que reprennent à leur compte la plupart des débuts de scènes, comme s’il s’agissait de figurer une distance – tout à la fois temporelle, idéologique et critique – entre le réalisateur et les champions qu’il suit dans leur odyssée imposée. Le personnage du père apparaît tel le spoiler: gourou raté d’une petite secte , rappelant la thématique de l’emprise chère à Durkin : Martha Marcy May Marlen (2011) investissait déjà une adolescente tentant de se reconstruire après spoiler: avoir fui une secte , The Nest (2020) interrogeait spoiler: l’identité du mari ambitieux qui drapait sa médiocrité et ses échecs successifs sous le voile des apparences sociales et se pavanait lors des réceptions mondaines … Fritz von Erich transforme ses enfants en monstres, en bêtes de scène dont le dynamisme manifesté lors des combats s’oppose aux cassures, aux courbatures et autres traumatismes cette fois intérieurs. Les retouches des comédiens par prothèses, effets numériques ou musculation/gonflette ont pour effet de matérialiser cette dénaturation, exacerbée par le filtrage de la télévision à grands renforts de phrases choc, de couleurs criardes et de regards défiant le monde entier. Malgré des longueurs et des dialogues parfois explicatifs, le long métrage déconstruit intelligemment le spectacle du catch, nous donne accès aux coulisses sans négliger ni l’humain qui s’y engage ni ce qui fait de lui un art à part entière.
La décadence du rêve américain à travers le portait d’une fratrie dans l’industrie du catch. Une réalisation classique porté par une maîtrise impeccable du rythme, qui va mettre en lumière l'emprise d’un patriarche imprégné de masculinité toxique. Une direction d'acteurs épatante avec un Zac Efron métamorphosé.
De père en fils, les Von Erich se sont fait un nom dans le monde du catch jusqu’au jour où le sort (les protagonistes parlent de malédiction) va s’acharner sur la famille. Derrière l’esprit de compétition, la sueur et la testostérone, « Iron Claw » raconte surtout la trajectoire dramatique de 4 frères poussés par un géniteur autoritaire à concrétiser les rêves inaccomplis de ce dernier. La masculinité est mise à mal dans ce film formidablement écrit et réalisé par Sean Durkin par le regard, les silences et la sensibilité intériorisée de Zac Elfron. Sous une épaisse musculature, l’acteur que je trouve habituellement mauvais est ici carrément impressionnant. Complétant cette fratrie texane, Jeremy White Harris, Harris Dickison, Stanley Simons et Holt McCallany sont à peine en-dessous.
Que dire de ce banger, la mise en scène est somptueuse et Zac Efron mais merci pour les travaux c’est vraiment un poulet ce film. Classique à en devenir, un drame vraiment bouleversant où l’on sent la détresse s’installer peu à peu vraiment un chef d’œuvre
Le film, tiré d'une histoire vraie, brosse le destin tragique d'une famille de catcheurs. Si les acteurs sont parfaits (Zac Efron musculeux et tête refaite en tête), que la critique en filigrane de la famille américaine qui croit en Dieu, les armes et la réussite à tout prix est pertinent, le film rate son coup en éludant trop souvent le tragique et le pathos inhérents aux drames qui s'acharnent sur cette famille. Autrement dit, c'est trop sage même si le film gagne en caractère dans sa 2nde partie. Iron Claw c'est le catcheur qui retient ses coups. Dommage car il y avait matière à frapper plus fort.
Drame familial à partir de l’histoire vrai tragique d’une famille de catcheurs texans au milieu des années 80. Film sur l’illusion du rêve américain, l’illusion du mythe viriliste allant jusqu’à la névrose destructrice. Excellente reconstitution des scènes de catch et de l’ambiance tout autour. Zac Efron en monstre herculéen au regard d’enfant triste impressionne
Iron Claw est une véritable pépite, un film puissant qui explore avec justesse les ravages de la masculinité toxique sur les hommes. Percutant et mémorable, il nous entraîne au cœur d’une tragédie familiale intense. La performance de Zac Efron y est particulièrement remarquable. En un mot, un film incontournable.
The Iron Claw. Appréciant regarder quelques shows de catch à l'occasion, je me suis laissé tenter de regarder ce film sur l'histoire d'une des plus célèbres familles de cette industrie du divertissement sportif. J'ai été agréablement surpris, c'est beaucoup plus que du catch, cela peut d'ailleurs plaire à une personne qui n'apprécie pas ce milieu tellement ici c'est presque secondaire, c'est avant tout une histoire de famille, ses bonheurs et surtout ses tragédies. Mention spéciale à Zac Efron, épatant dans son rôle