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Miliejolie
4 abonnés
16 critiques
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4,0
Publiée le 12 février 2024
Pourquoi écrire des scénarii quand les faits réels sont aussi incroyables? Je crois que c'est un des plus rôles de Zac Efron il sait à la fois donner innocence et noirceur à son personnage. Une belle leçon de vie!
Iron Claw est un bon film, porté par un jeu d'acteur intense. Quel plaisir de retrouver Jeremy Allen White, et quelle claque quant à l'interprétation de Zac Efron. Le catch devient moteur des émotions humaines, et on suit pantois l'histoire d'une famille brisée au fil du temps. Il manque toutefois un petit truc, une folie de mise en scène où un éclat de dialogue pour basculer dans le film mémorable. Où alors j'ai été perturbé par les 4 abrutis derrière moi qui n'arrêtaient pas de parler, et dans ce cas, désolé. Mais dans tous les cas, il faut regarder Iron Claw.
Prenant, horriblement bien, l'histoire est absolument triste et toxique, mais la re&libation et les acteurs lui rendent honneur. J'ai été attrapée par le récit de cette famille (et je ne partais pas particulièrement favorable), et la fin est absolument touchante et émouvante. (Petit bémol sur une scène un peu avant la fin sur les retrouvailles dans la mort, qui pour moi était en trop).
Film moyen, ne vaut pas 4 étoiles, le début du film est long, le jeu de l’actrice qui joue la femme d’un des frères n’est pas terrible. Seule la 2eme partie du film dramatique est plus prenant. Bref un film qui se regarde qu’une seule fois.
Fritz Von Erich est un ancien catcheur de renom, père de 4 fils qu'il a élevés dans la culture du sport, du dépassement et avec l'objectif de réussir là où le père a échoué : devenir catcheur numéro 1 mondial. Le problème est que la famille Von Erich est poursuivie par une ancienne malédiction qui met en péril leurs espoirs et leurs vies. En salle le 24 janvier.
spoiler: "The Iron Claw" met en lumière l'histoire d'une famille très atypique. Au départ, le scénario peut faire penser au classique père tyrannique qui impose ses rêves à ses enfants. Il n'en est rien. Évidemment c'est une thématique abordée mais le film n'est pas manichéen et traite l'ensemble de ses personnages avec une douceur et une intelligence impressionnantes. Les acteurs sont éclatants et parviennent à retranscrire l'amour fraternel dans toutes ses coutures. Dommage que les combats de catch ne m'aient pas convaincus. J'ai vraiment eu l'impression que les acteurs ne se touchaient pas et effectuaient une chorégraphie, donc beaucoup de difficultés à croire à l'image.
Bienvenue à beauf land ou une famille de bodybuilders se lance dans le catch sous la ferule d'un père autoritaire. Le père espère et force ses 4 fils à atteindre les objectifs qu'il n'a pas réussi à faire. Cela finira mal dans ce pseudo sport ou tout est fake. Beaucoup de muscles et très peu de cervelle l'Amérique profonde est déprimante et fait très peur.
Malgré la bonne prestation de Zac Efron, quelques moments vaguement touchants et une reconstitution pas désagréable de l'Amérique de l'époque, un film languissant qui ne se démarque pas assez dans son genre, ni par sa forme ni par sa narration très (trop?) classique et linéaire qui déroule de façon presque mécanique les drames familiaux. Oscarisable.
Iron Claw bien que peu innovant dans l'histoire par sa nature puisque c'est un biopic est tout à fait surprenant. En effet le film plonge totalement le téléspectateur (je suis le téléspectateur) dans l'univers des années 80 et du catch rétro par les costumes, les coupes mais également les personnages. Le film aborde parfaitement la problématique de masculinité toxique, dans le cadre familiale en l'occurrence, tout en restant un film très viril (Avis aux fans de la Golden Era!), mais également la thématique de la santé mentale chez les hommes et pour cela un grand respect car Sean Durkin le fait parfaitement sans trop romancer ni prendre trop de pincette. Pour continuer dans le positif l'histoire est très bien mise en scène par un très bon casting et de très belles images, le film a son identité visuelle et les divers plan très rythmés captive tout le long du film. Les deux dernières scènes finales sont très belles donne encore plus de cœur au film et à son histoire alors mention spéciale pour ces dernières. Toutefois, j'ai personnellement trouvé le film légèrement trop à rallonge sur certains passages ce qui peut égarer le téléspectateur (toujours moi). L'écriture du film n'est pas sensationnelle, mais vous me direz ce n'est pas ce que nous venons voir... Pour moi Iron Claw est un très bon film qui attaque fort les autres sorties de 2024, pour les éléments précédemment mentionnés j'octroie la note de 3,5 car le film est très agréable à regarder et laisse un bon souvenir mais n'a rien d'extraordinaire non plus... Néanmoins il est important selon moi de mentionner que le film reste bien meilleur que de nombreux récents autres films.
Le film oublié des oscars 2024... Quel film ! A24 montre encore une fois, l'étendue de son talent avec The Iron Claw !
Avec ce film, on rentre dans l'intimité de cette famille adorable. Chaque personnage est réussi et apporte une tendresse différente. Zac Efron est incroyable dans son rôle et aurait mérité une nomination pour sa performance. Les autres acteurs auraient pu le mérité aussi
Accompagné d'une très belle histoire, c est un film touchant.
Moin puissant que The Wrestler, mais tout de même incroyable !
Iron Claw s'impose d'emblée comme un grand film classique, une fresque familiale et tragique telle que le cinéma américain savait en produire dans les années 1970 et 1980. La photographie, très soignée, renvoie d'ailleurs à l'image de cette époque là. La mis en scène est prodigieuse, dans le sens où elle utilise tous les effets hollywoodiens possibles, ou presque, mais en douceur, sans que le travail ne se voit un seul instant. Elle épouse avec une grande fluidité simple le destin du catcheur et de ses quatre fils tous destinés à venger leur paternel et à réussir là où il a échoué. Rien de grandiloquent ni de drame hystérique ici : le kairos s'abat, et rien ne peut le déjouer. les larmes d'ailleurs n'arrivent qu'à la fin, car le réalisateur se refuse à faire pleurnicher les spectateurs pendant tout le film. les comédiens, parfaits, à commencer par un Zac Efron en très grande forme, confèrent une grande puissance au film, qui ne lasse jamais, car ni les scènes de combat ni les moments intimistes ne se répètent (fabuleux repas où les parents avouent à demi-mots leurs rêves et espoirs déçus). Jusqu'où peut aller l'autorité aimante d'un père ? Sans être abusif ni même violent ou méchant, il n'aboutit, par ambition démesurée, par goût de la virilité, par dévotion à une seule activité qu'il met sur un piédestal, comme Saturne, qu'à dévorer ses enfants.