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Votre avis sur Fall ?
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Yetcha
J'ai adoré. J'aime énormément ce style de film de survie. Il y a toujours une tension incroyable et le stress de savoir comment les protagonistes vont s'en tirer. Le gros plus de ce film est son aspect vertigineux. Moi qui suis sujet au vertige, et bien je l'ai ressenti en vrai ici, j'ai senti mes jambes flageoler et ma tête tourner un peu, étonnant comme sensation, je n'imagine même pas le regarder en VR.
Contrairement À ce que j'ai pu lire parfois, "Fall" n'est pas un film de série B, et pour les amateurs de survival, il fait un très bon travail : pour ceux et celles qui ont, comme moi, le vertige surtout !
Les deux personnages féminins sont bien moins stupides qu'elles ne peuvent le laisser paraître au départ (c'est ce qui me faisait peur.)
Le scénario regorge de petites trouvailles qui permettent au film de tenir la durée sans s'essouffler, inventif et plein de ressources pour un concept qu'on imaginerait pourtant dur à tenir plus d'une demie heure.
En bref, si vous aimez le genre, vous aimerez ce film signé Scott Mann.
Les deux personnages féminins sont bien moins stupides qu'elles ne peuvent le laisser paraître au départ (c'est ce qui me faisait peur.)
Le scénario regorge de petites trouvailles qui permettent au film de tenir la durée sans s'essouffler, inventif et plein de ressources pour un concept qu'on imaginerait pourtant dur à tenir plus d'une demie heure.
En bref, si vous aimez le genre, vous aimerez ce film signé Scott Mann.
Ce petit film qui ne démérite pas est plutôt une bonne surprise. Archi traditionnel dans son déroulé et même dans son prologue ( Cliffhanger n’est pas loin ) ; on se surprend à regarder avec plaisir ce huis clos entre deux jeunes femmes alpinistes qui décident l’ascension d’une ancienne tour de communication mesurant pas loin de 600 m. Mais bien sur les choses vont dégénérer et cela va bien vite devenir un Survival au sommet.
Le suspens, sans être haletant, est bien présent et alimenté par les nombreuses vues sur le vide. Quant aux « rebondissements », ils sont bien amenés. La relation entre les deux jeunes femmes, sans être originale, demeure néanmoins intéressante et dépeint en creux une satire des réseaux sociaux ainsi que le désir d’explorer ses propres limites et d'épater les autres. Mais dépasser les bornes, n’est jamais sans péril.
Je craignais de ne pas tenir jusqu’à la fin, étant donné le sujet vu et revu, mais à mon étonnement j’ai voulu connaitre l’issue de cette aventure…un bon point donc.
En revanche si vous êtes sujet au vertige, il vaudrait mieux, vous abstenir …
Le suspens, sans être haletant, est bien présent et alimenté par les nombreuses vues sur le vide. Quant aux « rebondissements », ils sont bien amenés. La relation entre les deux jeunes femmes, sans être originale, demeure néanmoins intéressante et dépeint en creux une satire des réseaux sociaux ainsi que le désir d’explorer ses propres limites et d'épater les autres. Mais dépasser les bornes, n’est jamais sans péril.
Je craignais de ne pas tenir jusqu’à la fin, étant donné le sujet vu et revu, mais à mon étonnement j’ai voulu connaitre l’issue de cette aventure…un bon point donc.
En revanche si vous êtes sujet au vertige, il vaudrait mieux, vous abstenir …
Effet maximal si vous êtes sujets au vertige. Perso, gros sentiment de malaise tout au long du film très (trop?) stressant :....la sensation de hauteur est parfaitement retranscrite. Ce huis clos, malgré quelques facilités et incohérences (la nana qui rattrape à la seule force de ses la chute de l'autre via une corde, le principe même de l'Urbex qui est de prévenir systématiquement où et quand tu pars)..., tient tout de même la route, de part son scénario et son casting
Quel regret de voir si peu de bons huis-clos. Alors oui on peut lui reprocher son aspect "série B" et son peu de subtilité dans son premier quart d'heure, mais la suite impressionne, malgré le budget limité du film (3 millions $). Certains y ont notamment vu des ficelles, moi je n'en ai aucun souvenir. Aussi, la traduction du vertige est très bien retranscrite à l'image, c'est là que je regrette de ne pas l'avoir vu en salles. Le suspense est très bien maintenu et fait de Fall un super divertissement non sans rappeler l'excellent huis-clos The Wall auquel il me fait penser. Enfin, un twist très intéressant pour l'intrigue vient saupoudrer le tout de la meilleure des manières.
Oh mon Dieu oui... ce film est une tuerie ! Je pensais me mettre devant un film un peu gros, pas bien prenant et en fait c'était tout le contraire... déjà j'ai beaucoup aime le personnage de Beckie car elle est en plein deuil et en plein trauma après la mort de son mari et ça la rend touchante et attachante... pis à contrario il a Hunter et, elle, pour le coup, elle m'a tapé sur les rognons et le contraste était agréable.. mais surtout l'histoire m'a vraiment accroché car le survival sur la tour est vraiment super palpitant ! En plus la fin est surprenante et franchement c'est un très très bon film... ah gaga gougou !
Jorik V
Deux personnages coincés quelque part avec une menace quelle qu’elle soit, on connaît la chanson. On ne peut pas dire que la proposition de base de « Fall » soit follement originale. C’est le genre de série B à concept fort qu’on voit de manière récurrente sur les écrans et dans différents films de genre qu’ils soient fantastiques, horrifique, de science-fiction ou autre. On pense bien sûr au culte « Cube » mais aussi à « Instinct de survie », « Buried » ou encore « Phone Game ». Si donc le postulat n’a rien de transcendant, c’est une tout autre histoire en ce qui concerne l’environnement et le contexte ici. En effet, les deux jeunes femmes du long-métrage, férues d’escalade interdite et improbable, vont se retrouver coincées tout en haut d’une tour de télévision désaffectée deux fois plus haute que la Tour Eiffel, qui menace de s’effondrer, sans vivres, sans réseau et en plein cagnard. Et toute la réussite du film est d’optimiser chaque possibilité de ce pitch pour mettre le spectateur en état de tension permanente et lui donner le vertige.
« Fall » risque d’être le film de trouille ultime pour tous les acrophobes de la planète tant il joue impeccablement sur la peur du vide et il n’y a qu’à voir le prologue pour s’en convaincre. Accrochés à flanc de falaise, les protagonistes grimpent à main nue une paroi et cette séquence qui donne le tournis met bien dans l’ambiance tout en mettant KO celle du même genre avec Tom Cruise dans « Mission : impossible II ». Et durant toute la durée du film, les prises de vues totalement incroyables vont s’enchaîner. Scott Mann joue parfaitement avec son unique décor (une fois les scènes de mise en place très correctes passées) et use adroitement des possibilités offertes par sa caméra entre plans en plongée, en contre-plongée ou tout autre artifice pour nous donner des sueurs froides sans avoir besoin de croque-mitaine ou de fantômes. La peur du vide et de la chute, seulement et simplement. Et comme les effets spéciaux sont irréprochables, on y croit. On ne compte pas le nombre de plans sur le vide ou l’horizon qui donnent le vertige. Même la vue sur ces plaines et le désert alentour, que ce soit au lever et coucher de soleil ou en journée, sont somptueux. Un plaisir pour les yeux, même si on se doute qu’une grande partie a été tournée en studio.
Bien sûr il y a quelques scories et « Fall » n’est pas non plus le film du siècle. Les situations sont réalistes mais le trauma du personnage principal et sa résolution en affrontant ses peurs est quelque peu cliché bien que les deux actrices soient bonnes (ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type de film). Ensuite, on sait bien que bon nombre de fous de cascades et d’exploits de l’extrême font ce genre de choses mais on trouve quand même les actions et la passion de ces deux filles un peu exagérée. Enfin, si le film prend son temps (et ne nous ennuie jamais malgré ce quasi huis-clos dans les airs de cent minutes) et une fois un rebondissement totalement inattendu passé, le final apparaît expédié à la va-vite. Comme si scénariste et réalisateur ne savaient pas comment conclure. Il n’en demeure pas moins que niveau stress, tension et séquences qui nous scotchent au siège et jouent avec notre peur du vide, on est servis. Et de mémoire, on a rarement vu mieux. « Fall » est donc une série B à high concept hautement recommandable, bien troussée et qui donne un maximum de sensations fortes. A voir absolument sur grand écran!
Plus de critiques ciném sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
« Fall » risque d’être le film de trouille ultime pour tous les acrophobes de la planète tant il joue impeccablement sur la peur du vide et il n’y a qu’à voir le prologue pour s’en convaincre. Accrochés à flanc de falaise, les protagonistes grimpent à main nue une paroi et cette séquence qui donne le tournis met bien dans l’ambiance tout en mettant KO celle du même genre avec Tom Cruise dans « Mission : impossible II ». Et durant toute la durée du film, les prises de vues totalement incroyables vont s’enchaîner. Scott Mann joue parfaitement avec son unique décor (une fois les scènes de mise en place très correctes passées) et use adroitement des possibilités offertes par sa caméra entre plans en plongée, en contre-plongée ou tout autre artifice pour nous donner des sueurs froides sans avoir besoin de croque-mitaine ou de fantômes. La peur du vide et de la chute, seulement et simplement. Et comme les effets spéciaux sont irréprochables, on y croit. On ne compte pas le nombre de plans sur le vide ou l’horizon qui donnent le vertige. Même la vue sur ces plaines et le désert alentour, que ce soit au lever et coucher de soleil ou en journée, sont somptueux. Un plaisir pour les yeux, même si on se doute qu’une grande partie a été tournée en studio.
Bien sûr il y a quelques scories et « Fall » n’est pas non plus le film du siècle. Les situations sont réalistes mais le trauma du personnage principal et sa résolution en affrontant ses peurs est quelque peu cliché bien que les deux actrices soient bonnes (ce qui n’est pas toujours le cas dans ce type de film). Ensuite, on sait bien que bon nombre de fous de cascades et d’exploits de l’extrême font ce genre de choses mais on trouve quand même les actions et la passion de ces deux filles un peu exagérée. Enfin, si le film prend son temps (et ne nous ennuie jamais malgré ce quasi huis-clos dans les airs de cent minutes) et une fois un rebondissement totalement inattendu passé, le final apparaît expédié à la va-vite. Comme si scénariste et réalisateur ne savaient pas comment conclure. Il n’en demeure pas moins que niveau stress, tension et séquences qui nous scotchent au siège et jouent avec notre peur du vide, on est servis. Et de mémoire, on a rarement vu mieux. « Fall » est donc une série B à high concept hautement recommandable, bien troussée et qui donne un maximum de sensations fortes. A voir absolument sur grand écran!
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Une grosse dose d 'adrénaline! Un bon film qui donnera des sueurs froides à ceux qui comme moi ont le vertige.
🎬 RENGER 📼
Hunter & Becky sont deux amies d’enfance qui aiment repousser les limites et sont en constante recherche de sensations fortes. Après un accident de varappe qui coûta la vie du compagnon de Becky, Hunter lui propose de se changer les idées en allant escalader la B67, une tour de transmission désaffectée haute de 2 000 pieds (plus de 600m) dans le désert de Mojave. Sauf que rien ne va se passer comme prévue une fois l’ascension terminée…
Sans réelle surprise, Fall (2022) est à déconseiller aux spectateurs ayant le vertige ou atteint d’acrophobie puisque la quasi intégralité du film (environ 65min sur les 105 que comptent le film) se déroule tout en haut de la tour de télécommunication, où les deux protagonistes se retrouvent piégées sur une minuscule plateforme d’à peine 4m² et ce, sans la moindre protection.
Celles et ceux qui (comme moi) sont habitués de voir des freerunners aux quatre coins du monde effectuer des acrobaties suspendues dans le vide depuis une grue ou un building risquent fort de trouver le temps long. Et pour cause, lorsque que les deux jeunes femmes atteignent le sommet de la tour dès la première demi-heure, il reste encore 75min à meubler et la tâche s’avère assez difficile (imaginez un huis clos sur une toute petite plateforme où elles passent le plus clair de leur temps assises ou harnachées à leurs cordes), au final, on se retrouve avec beaucoup de dialogues pour pas grand-chose.
Fall (2022) est spectaculaire visuellement parlant mais très ronflant en terme scénaristique. L’absence de crédibilité de la part des principales intéressées vient desservir le film (elles sont censées être des spécialistes de l’extrême, pourtant, elles gravissent la tour fringuées en Converse et escaladent l’échelle rouillée sans la moindre protection). Niveau crédibilité, la question se pose aussi au sujet des vautour, rappelons qu’ils n’attaquent jamais les humains (sauf si ces derniers sont en train d’agonir), spoiler: nous n’aurions donc jamais dû les voir attaquer lorsque Becky recharge le drone.
Scott Mann parvient à mettre en boite un thriller visuellement soigné mais bâclé par une fin expédiée. Le film s’avère tellement quelconque qu’on l’oubliera sans grand mal. Dans le même style, on pourra citer Frozen (2011) d'Adam Green où le héro du film se retrouve bloqué toute une nuit sur un… télésiège.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Sans réelle surprise, Fall (2022) est à déconseiller aux spectateurs ayant le vertige ou atteint d’acrophobie puisque la quasi intégralité du film (environ 65min sur les 105 que comptent le film) se déroule tout en haut de la tour de télécommunication, où les deux protagonistes se retrouvent piégées sur une minuscule plateforme d’à peine 4m² et ce, sans la moindre protection.
Celles et ceux qui (comme moi) sont habitués de voir des freerunners aux quatre coins du monde effectuer des acrobaties suspendues dans le vide depuis une grue ou un building risquent fort de trouver le temps long. Et pour cause, lorsque que les deux jeunes femmes atteignent le sommet de la tour dès la première demi-heure, il reste encore 75min à meubler et la tâche s’avère assez difficile (imaginez un huis clos sur une toute petite plateforme où elles passent le plus clair de leur temps assises ou harnachées à leurs cordes), au final, on se retrouve avec beaucoup de dialogues pour pas grand-chose.
Fall (2022) est spectaculaire visuellement parlant mais très ronflant en terme scénaristique. L’absence de crédibilité de la part des principales intéressées vient desservir le film (elles sont censées être des spécialistes de l’extrême, pourtant, elles gravissent la tour fringuées en Converse et escaladent l’échelle rouillée sans la moindre protection). Niveau crédibilité, la question se pose aussi au sujet des vautour, rappelons qu’ils n’attaquent jamais les humains (sauf si ces derniers sont en train d’agonir), spoiler: nous n’aurions donc jamais dû les voir attaquer lorsque Becky recharge le drone.
Scott Mann parvient à mettre en boite un thriller visuellement soigné mais bâclé par une fin expédiée. Le film s’avère tellement quelconque qu’on l’oubliera sans grand mal. Dans le même style, on pourra citer Frozen (2011) d'Adam Green où le héro du film se retrouve bloqué toute une nuit sur un… télésiège.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Fall ne fait ni dans l'originalité ni la crédibilité, et les 1h40 sur lequel s'étale le scénario très très mince de surcroît, rende le film intantinet long. Coincé sur une tour de plusieurs centaines de haut, deux amies férus d'escalade vont se retrouver coincés en haut de celle- ci. Commençant comme un Clifhanger au rabais, notre héroïne en deuil va donc un an plus tard se remettre à l'escalade et cela va mal se passer. Accumulant les clichés, que se soit dans les péripéties ou bien son passé avec son défunt copain ou son amie, le film n'arrive jamais à surprendre tant tout est prévisible, même les pseudos révélations sont présentées de façon grossières car un plans auparavant nous avait déjà montré la chute de l'intrigue. De plus la fin est complètement expédiée, avec une morale de bas étage. Reste quelques plans qui peuvent donner le vertige aux plus sensibles, sinon il ne reste vraiment pas grand-chose de bien palpitant. Des films comme The shallows, 127h, Buried, The wall, tous jouant a peut près dans la même catégorie, lui sont bien supérieurs.
Deux filles vont décider d'escalader une tour désaffectée au milieu du nulle part sans matériel et forcément ça va mal se passer.
Nous avons donc ici un film survival de série B avec un pitch très simple. Attention aux personnes sujettes au vertige, on passe tout le film à 600m de hauteur.
On ne s'ennuie pas malgré ce huis clos (oui on peut le qualifier ainsi) : de ce côté là, Fall s'en sort très bien. Scott Mann joue habilement avec son unique décor et les heures/jours qui s'enchainent.
Les actrices sont bonnes ce qui n'est pas forcément le cas dans ce genre de film.
Une fois le twist final révélé, la fin est un peu vite expédiée.
Nous avons donc ici un film survival de série B avec un pitch très simple. Attention aux personnes sujettes au vertige, on passe tout le film à 600m de hauteur.
On ne s'ennuie pas malgré ce huis clos (oui on peut le qualifier ainsi) : de ce côté là, Fall s'en sort très bien. Scott Mann joue habilement avec son unique décor et les heures/jours qui s'enchainent.
Les actrices sont bonnes ce qui n'est pas forcément le cas dans ce genre de film.
Une fois le twist final révélé, la fin est un peu vite expédiée.
J'ai vraiment beaucoup beaucoup BEAUCOUP aimé ce film (et pourtant je vois des tonnes de films d'horreur). Qu'est ce qui fonctionne ? Les scenes de vide sont impeccablement rendues. L'actrice principale joue très bien, avec beaucoup de nuance (et c'est tres rare pour ce type de films). La relation entre copines est originale et traitée de maniere differente. Il faut effectivement supporter 35 minutes de mauvaises decisions (mais hey, vu les protagonistes c'est realiste) mais quand le huis clos commence a ciel ouvert, le realisateur joue avec des peurs inedites pour ma part. Un moment tres intense !
Punaise ! Moi qui ai le vertige ... j'avoue avoir eu de nombreux moments de tension. Un "huis clos" bien mené, avec ses surprises et une tension permanente. Quelques petites longueurs inutiles mais savamment contrebalancées par les possibles événements. Assez créatif et scotchant avec les images. Le début de l'ascension pose le ton. 4/5 !!!
Souvent les huit clos c'est tout l'un tout l'autre.. et bien j'ai été agréablement surprise. Des sensations en pagaille surtout si vous avez tendance a avoir le vertige.
Le film se tient et le suspens est là.
Le film se tient et le suspens est là.
Yannickcinéphile
Scott Mann est un très bon artisan de séries B avec peu de moyens dont il tire le meilleur. Fall est du même acabit. Métrage à 3 millions d'euros, sur le papier son scénario s'inscrit dans la continuité de pas mal d'autres films de plateformes (notamment The Dive, si je ne m'abuse, qui présentait deux femmes dans la même situation, mais sous l'eau). Minimum de moyen, 2 personnages bloqués à un endroit, comment vont-ils s'en sortir? Parfois ça marche très mal, on s'ennuie, parfois ça peut être excellent, c'est le cas ici. Pour plusieurs raisons. D'abord, certes le scénario n'est pas très original, mais le rythme est parfaitement dosé dès le début du métrage et le suspense est parfaitement entretenu. Dur de prévoir la fin. Pour moi, il n'y a qu'une petite facilité scénaristique que j'ai trouvée un poil légère quand même pour doper le métrage, mais sincèrement, c'est minime, car on passe quand même un bon moment, et crédible ou pas, l'essentiel est de ne pas s'ennuyer. Ensuite, les deux actrices font un bon taf. Bonne osmose entre elles, deux personnalités bien travaillées, chacune dans un style. Elles ont leurs failles, leurs qualités, les deux nous sont sympathiques en définitive et j'ai apprécié que le film ne tombe pas dans certaines facilités (genre la conflictualité classique qui génère du bordel). Enfin, le film offre des scènes vertigineuses extrêmement qualitatives. Je crois que ce sont les meilleures depuis Vertical Limit en 2000. Choix de la tour KXTV hyper pertinent, mise en scène de Scott Mann aux petits oignons avec des séquences aériennes superbes, belle photographie, j'ai aussi relevé que les vautours font naturels. Je pense que ce sont de vrais oiseaux, et ça fait plaisir de ne pas voir des fx dégueux pour des animaux à l'écran comme la plupart des films de ces dernières années. Visuellement le film claque, et il ne fait pas du tout ses 3 millions. Que des effets pratiques, pas de synthèse, pas de fx moches, c'est spectaculaire et prenant. Bravo à Scott Mann qui dans un nouveau genre pour lui offre un excellent film, carré, maîtrisé, tendu. 4.5
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