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    Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire
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    360 critiques spectateurs

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    Guillaume N.
    Guillaume N.

    32 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 avril 2024
    J'adore voir certains spectateurs mettre une étoile au film en disant "Je déteste les films de monstres !". Et bien alors NE CRITIQUE PAS DE FILMS DE MONSTRES ! On gagnera du temps... Moi, personnellement j'adore ce genre de films, et je dois avouer que j'en ai eu pour mon argent. Alors, oui, le scénario est parfaitement débile, oui, les personnages sont en carton, et oui, rien de tout cela n'est crédible. Mais à côté de ça, les effets spéciaux sont monstrueux, le bestiaire est formidable, l'action omniprésente. Et c'est tout ce que je demandais. C'est bourrin, c'est spectaculaire, et c'est inoffensif. Je kiffe.
    RedArrow
    RedArrow

    1 657 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2024
    À ce stade, "Godzilla x Kong: Le Nouvel Empire" n'est même plus un film nul, il est juste dingue !
    Faut imaginer Adam Wingard aller se balader dans son grenier, renverser par mégarde une caisse remplie de ses vieux jouets de kaijus et, en les remettant en place, se dire "Tiens, si j'y jouais une dernière fois comme quand j'avais 7 ans ?" et se mettre à quatre pattes pour le faire.
    Sauf que le gars est en plein trip d'acide au même moment. Avec des dizaines de millions de dollars, des gens et des caméras autour de lui. Et bim, nous voilà en train de regarder, sidérés, le résultat qui va au-delà de nos espérances masochistes les plus extrêmes, s'ouvrant sur un magnifique "Quelque part en Terre Creuse" comme pour mieux signifier que rien de bon je pourra jamais arriver dans un long-métrage qui débute avec une phrase pareille.

    À la décharge du film, on pourra lui reconnaître le fait qu'il semble enfin avoir lui-même conscience de la bêtise de ce qu'il raconte (ce que le précédent n'osait pas) et y va à fond les ballons dans le registre du nanar de Titans dès ses premières minutes.
    Accompagnée d'un montage qui ferait passer l'épilepsie pour un mal bénin, l'introduction est carrément lunaire, nous présentant Kong en train de prendre une douche, avoir mal à une dent et être tout chafouin d'être le seul représentant de son espèce pendant que Godzilla, lui, se fait tranquillement un road-trip radiogastronomique à base de fruits de mer en Europe. Dingue qu'on vous dit !
    Mais c'est sans compter sur les humains (quelques têtes connues des premiers films, les autres se contentent de voir leurs villes détruites au quotidien sans broncher) prêts à décoller pour l'intrigue secondaire la plus débile qu'il soit, où une petite fille va devenir l'élue d'un peuple oublié manipulant la gravité au milieu des bêtes géantes. Ouais. Ils. Ne. Rigolent. Pas.

    Saupoudrez le tout avec la venue d'un singe géant et ses sbires belliqueux, d'un hilarant Dan Stevens en véto de l'extrême fan de musique 80's (ça tombe bien, comme le film est en pleine régression sentai de cette époque, il en colle dès que l'acteur apparaît à l'écran, accompagné d'une esthétique pleine de cristaux fluos et d'intérieurs de vaisseaux rétros), d'un affrontement jouissif entre primates où un petit singe tout mignon (enfin... censé l'être car les CGI sont particulièrement affreux le concernant) devient un punching-ball malgré lui, un Godzilla se découvrant des talents de sprinteur ou encore un enchaînement de batailles finales tournant au véritable porn-Titans (entre une phase de gravité zéro et un combat digne d'une fin d'épisode de "Power Rangers", on ne sait plus où donner de la tête), et vous serez emmené aux portes du n'importe quoi général où seuls vos rires gras devant ce spectacle dégénéré vous ramèneront à un minimum de rationalité.

    Car, oui, on se marre néanmoins vraiment devant "Godzilla x Kong", la plupart du temps contre lui, preuve de sa grande capacité à rester dans les annales comme un sacré nanar à gros budget mais parfois, plus étonnamment, en sa compagnie, comme si le fait de réaliser sa propre ânerie à grande échelle gommait certains aspects les plus insupportables de ses plus proches prédécesseurs (les personnages humains notamment, ils ont toujours été nuls et inutiles mais, là, ils paraissent le savoir eux-mêmes quelque part et merci à Dan Stevens d'être autant en roue libre).

    Bref, n'espérez plus le ton du "Godzilla" de Gareth Edwards (que la série "Monarch" tente de ressusciter, on se demande pourquoi d'ailleurs après un machin pareil), "Godzilla x Kong" vrille fermement vers les pires films japonais mettant en scène les kaijus, ce qui en réjouira peut-être certains et en désespérera sûrement beaucoup d'autres... Mais quelle rigolade, tout de même.
    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 776 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Il y a 30 ans, Jurassic Park révolutionnait les CGI, on n'a pas cessé de régresser depuis lors. Godzilla x Kong est le summum de cette descente aux enfers niveau effets spéciaux, La fumée en CGI est d'une grande laideur. Tout fait faux. Rien n'est organique. On est à la frontière de l'incipide. Cette sensation d'artificialité amoindri tous les enjeux, en plus du fait que les personnages sont sans intérêt et que le scénario est très enfantin. De la baston, de la destruction...

    Godzilla minus one était infiniment plus intéressant visuellement.
    eldarkstone
    eldarkstone

    214 abonnés 2 072 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2024
    Un bon gros Blockbuster des familles, même s'il se situe plus du côté de Kong que de Godzilla, et qu'il se permets quelques facilités et gags de bas niveau, cela reste un divertissement très convenable ! Toujours extrêmement bien fait visuellement, avec un scénario bancale qui mitige.
    mec17e
    mec17e

    19 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Oubliez la nouvelle vague et la délicatesse de Felliini.... Ce film a la subtilité d'une colonne de chars russes dans Kiev, les boum boum et effets spéciaux à 2 balles en plus.
    je m'attendais à rien, mais je suis quand même déçu.
    Du grand art
    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Le pire film de cette sinistre saga. Il n'y a rien à sauver, tout est mediocre : le scénario est bidon, les personnages ultra caricaturaux, des voyages au centre de l'univers, des tribus mystiques, une jeune élue qui contrôle une libellule garante de l'univers, des effets spéciaux pas impressionnants et moches au possible. Comment ont-ils reussi à faire un film aussi laid et raté ? Le pire c'est que c'est même pas divertissant, il faut attendre la toute fin du film pour le fameux combat et c'est du grand n'importe nawak. Vraiment rien à sauver dans ce Monsterverse à part la série Monarch.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    904 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Bravo : le pire kaiju eiga de l'Histoire du cinéma.
    Même en acceptant que le film est écrit par un gamin de 3 ans, impossible de jubiler devant une telle absence de spectaculaire. Il y a un ou 2 micro-plaisirs (comme ce singe bad guy armé d'un rachis comme fouet, une baston en 0 gravité ou un Kong avec bras bionique), mais cet opus ferait passer le précédent pour du Pacific Rim.

    Même les velléités pulp type Voyage au Centre de la Terre sont traitées par dessus la jambe, alors que les persos humains arrivent en terre inconnue en gambadant sans danger dans une foret factice à la prod design à peine digne d'une série TV (la tribu iwi est une vaste blague).
    C'est laid comme la nouvelle coupe de Rebecca Hall (vraiment), et techniquement à la ramasse (même le climax à Rio est flou dans ses arrière-plans) mais pire que tout : y a 0 mise en scène.

    Point de jeu sur les échelles, les bestiaux sont filmés comme dans un mauvais film d'animation 3D comme des humains. Aucun poids, aucun gravitas, aucun vrai enjeu et finalement très peu d'action sur les 2h.
    Bref du Godzilla x Kong en buddy movie pour vendre des jouets et rien d'autre.

    Un très mauvais film tout simplement
    2985
    2985

    248 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2024
    Niveau scénario la saga est désormais irratrapable déjà que le précédent volet avait enfoncé les portes de l'absurde ici elle sont complètement explosé. Pourtant le Godzilla de Gareth Edwards avait posé les bases d'une histoire plutôt sombre et réaliste, et l'on se demande encore comment elle peut en être a ce point inconsistante aujourd'hui. Pourtant malgré tout je préfère ce nouvel empire au Godzilla vs kong qui n'assumait pas totalement sa bêtise, pour le coup ici Adam Wingard fait abstraction de toute vraisemblance, logique et fonce dans le divertissement decerebré. Le côté humain n'existe plus, les quelques personnages encore présents font actes de présence, histoire de montrer que l'unanimité existe encore mais il ne servent strictement a rien, hormis à soigné une dent infectés. Les effets spéciaux oscille entre l'acceptable et la cinématique de jeux vidéo, rendant peu crédible le monde dans lequel ils évoluent que ce soit la terre creuse où la surface. Et il y a toujours ce problème d'échelle on nous avait montré Godzilla marchant littéralement sur les fonds marins dans les précédents volets et un kong plus haut que les gratte-ciel, et ici il est plus petits que les pyramides et Godzilla les dépassent a peine, bref c'est un pur divertissement, mais même avec l'excuse d'il "faut laisser son cerveau de côté et prendre le film pour ce qu'il est " ca reste insuffisant parce-qu'au finale il est pas grand chose.
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2024
    On sent que la Warner a revu ses plans face au carton du récent Godzilla Minus One japonais, écrasant les bides consécutifs de Godzilla II et Godzilla vs Kong. Maintenant, pour ne pas empiéter sur les platebandes nippones, la Warner a décidé de foncer dans le film turbo-débile, qui se moque de lui-même (il ne se prend jamais au sérieux), enchaîne les scènes "WTF", et nous a finalement fait beaucoup rire par ce côté nanardisant (à gros budget) totalement assumé. On a donc un Kong et un Godzilla qui spoiler: jouent au base-ball avec le méchant à la place de la balle, Kong qui remplace sa hache par le bébé singe tout mignon pour mieux taper ses congénères (quoi, ça sert pas à ça, un bébé ?), un méchant qui est très très méchant car il se moque de l'appareil dentaire de Kong (et ça, faut pas...), les héros géants qui se font des petites dédicaces visuelles en pleine bataille pour dire "hey, merci mon poto"...
    Et on n'oublie certainement pas le meilleur : Dan Stevens, complètement shooté, en chemise hawaïenne, qui sort des monologues philosophiques Ushuaïa Nature, qui joue dans un film...mais visiblement pas celui-ci. On l'a adoré. On pourrait résumer tout le film, qui avance à coup de ces scènes complètement fucked-up, mais on vous dira simplement que la salle entière (dix personnes, calmons nos ardeurs) a regardé le film d'un œil interloqué les première minutes, puis a capté que "non, c'est fait exprès", et tout le monde de rire comme des clés à molette jusqu'à la fin. Alors, attention, on se reprend, on ne dit pas que ce deuxième opus est un bon film, son scénario est même complètement bâclé : spoiler: les singes déplacent des cailloux depuis des années, mais on ne sait pas pourquoi (le sens de la vie ? 42 ?), Godzilla se la joue Sacha de Pokémon pendant une heure de film (pour dégommer toutes les créatures géantes qui se cachent dans le monde, et récupérer leur énergie) mais cela ne sert à rien ("Ah il est surchargé, il va être surpuissant, maintenant !", et deux secondes après : il se fait étaler par Kong en une grosse baffe. Remboursez.), Kong a mal au bras mais heureusement une équipe secrète avait fabriqué un bras droit bionique (pile poil cette partie là du corps) et l'a caché à 100m de là où Kong est allongé, dans une partie de la Terre normalement inexplorée, avec assez de gasoil - pas périmé, malgré les années - (et les clés sur le moteur) dans l'engin volant qui peut le transporter jusqu'à Kong (le Monsieur devant nous n'a pas pu retenir un "Oh ça, ça tombe bien, alors !", on a pensé pareil).
    Bref, on n'a pas passé un mauvais moment, pour une fois dans cette saga qui d'habitude nous ennuie beaucoup, tout en sachant assister à un naufrage mental sciemment calculé par la Warner. On s'est senti comme Dan Stevens : totalement touriste (en chemise à fleurs) de ce spectacle abrutissant, assez fasciné par la turbo-stupidité volontaire de chaque scène, ne sachant même pas trop si l'on rigole du film, ou avec le film, mais au moins qu'on s'est bien fendue la poire.
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 172 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Les humains n'apportent pas grand chose outre un peu de fantaisie, tandis que l'histoire de l'Elue et de la mythologie inhérente est hyper classique et hyper convenue sans qu'on s'y attache. L'évolution des deux monstres restent l'unique intérêt. Kong s'avère plus fragile ou plus vieillisant ce qui est aussi malin que logique et apporte donc plus d'émotion. Mais le film est surtout parasité par deux autres paramètres, l'un visuel et technique, puisque le dossier de presse indique les tailles, malheureusement on constate tout le long du film des incohérences dans les ordres de grandeur, parfois Kong semble faire la même taille de Godzilla, tandis que Suko qui est donc un demi-Kong lui arrive en fait à peine au genou. Par là même on arrive au second bémol, à savoir que Skar King est loin de faire le poids et annule donc toute tension ou suspense à minima et nécessaire pour un tel combat de titans. Le film surnage juste grâce aux effets visuels, et à quelques séquences bastons solides et efficaces dont la meilleure partie reste celle en apesanteur. Un blockbuster pop corn inoffensif et trop inégal pour rester dans les annales.
    Site : Selenie.fr
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 376 abonnés 4 418 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Godzilla x Kong est donc le dernier né du monsterverse. Que dire ? Que ça commence pas mal. La séquence d’ouverture est plutôt sympa, violente, généreuse, ça sent le tout numérique assez pénible, mais on se dit qu’il va y avoir une certaine radicalité de ton. Malheureusement, ce ton, le métrage ne le gardera pas vraiment ! Pour ma part, j’ai trouvé que tout n’était pas à jeter. Le film est plutôt bien rythmé par exemple. Il est court également pour une grosse production actuelle, ce qui l’aide bien. Il y a quelques scènes assez violentes entre les monstres qui vont dans le sens de ce qu’on peut attendre du genre. De même, si les effets visuels omniprésents donnent un côté artificiel à l’image, le design des créatures est plutôt bien fichu et les fx sont honorables (mais ça vaut pas le vrai, le dur palpable). Le film dégage une certaine volonté de générosité dans l’ensemble, mais ça ne suffit pas. Ca ne suffit pas à faire oublier un scénario totalement vide. Reprenant plus ou moins adroitement les éléments posés dans le précédent, cet opus n’a vraiment qu’une histoire prétexte emmenée par des personnages prétextes. Je ne peux même pas parler des acteurs, aucun n’a d’intérêt. Rebecca Hall surnage un peu, mais en vérité les interprètes n’ont pas grand-chose à faire. D’ailleurs à quoi servent-ils concrètement dans l’histoire ? A rien. Enlevez toutes les scènes humaines et vous pouvez structurer le récit de la même manière. C’est dommage, car en plus de ça, en enlevant les humains, le film passe à côté d’un élément important : le gigantisme. Rappelons nous par exemple l’apparition de Godzilla dans le film d’Emmerich, la première avec la queue qui passe au-dessus de l’autoroute. Dans ces quelques secondes il y a plus de gigantisme que dans l’intégralité de ce film. Les créatures ne font jamais gigantesques, et lorsque c’est le cas c’est jamais bien filmé pour en donner la sensation. La pesanteur des corps, leurs mouvements, leurs gestes, rien ne va. Du coup, le film manque de spectacle véritable, d’autant que s’il y a beaucoup d’action, notamment de combats, ben au final, hormis le dernier, la plupart durent quelques secondes. Le premier de Godzilla par exemple relève de l’arnaque tant il est rapide et sans intérêt. C’est dommage car il y a plein de créatures intéressantes, mais les affrontements sont expédiés juste histoire de mettre de l’action. D’ailleurs, on notera la faible présence de Godzilla par rapport à Kong, le film cherchant à s’attacher à la question de la solitude de Kong. C’est peut-être la trame principale du film, qui en occupe la plus grande partie, mais elle n’est pas intéressante et sert, là-encore, uniquement à combler les vides scénaristiques.
    Il y a un énorme souci de mise en scène, le réalisateur n’arrivant pas à donner à ses monstres l’ampleur voulue. Cela vient simplement du côté jmenfoutiste de la proposition. On met plein de monstres mais on ne soigne ni leur apparition ni leurs affrontements. C’est la quantité sur la qualité, et on gonfle le tout avec plein de couleurs criardes d’un goût parfois douteux. Je suis assez déçu car pour ne pas avoir été grand fan du précédent film, ce dernier avait au moins le mérite de développer un nouvel univers, de poser des jalons qui auraient pu être exploités intelligemment, mais le réalisateur se contente d’enquiller les scènes de catch entre créatures, et le fait en plus avec un manque d’ampleur désagréable. De mon point de vue, c’est un film de monstres sans grand intérêt, qui se laisse voir distraitement mais passe à côté de l’essentiel. Autant revoir celui d’Emmerich, qui avait au moins ce mérite du grand spectacle réussi avec une créature vraiment impressionnante, et qui en terme de fx lamine l’intégralité de ce métrage. 1.5
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 463 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Cinquième opus du MonsterVerse dans lequel on retrouve Yoshi et Donkey Kong sauce Warner qui se tapent sur la gueule, j'avoue que ça ne m'intéressait pas trop, voire même pas du tout. Eh oui car tous les films du MonsterVerse sont mauvais ou manquent en tout cas cruellement de personnalité en créant des blockbusters génériques sans aucune âme. Mais je ne sais pas, le dernier opus remonte à 2021, je m'étais dit qu'il y aurait peut-être eu une amélioration entre-temps et puis j'avais envie de spectaculaire en salle ! On retrouve donc King Kong et Godzilla qui doivent cette fois unir leurs forces pour combattre un autre titan encore plus méchant. Bon déjà dit comme ça, c'est débile. On est vraiment au niveau zéro de l'originalité, c'est-à-dire que si dans le précédent film ils se sont foutus sur la gueule, bah cette fois, on va les faire devenir copains pour détruire des trucs dans un film que même Michael Bay n'oserait pas produire. Bon alors déjà, premier problème de taille quand même, c'est que c'est souvent très risible. Je veux dire, voir les deux montres courir ensemble côte à côte, quelques-fois au ralenti, fait tomber le film dans un ridicule sans nom, ce qui en ferait d'ailleurs un énorme nanar si seulement le film était drôle malgré lui sur toute la ligne. Là sur deux heures, j'avoue que je me suis quand même bien ennuyé car il ne se passe rien. Eh non, l'union tant promise entre les deux monstres ne survient que dans la dernière demi-heure, union d'ailleurs aidée par un énorme papillon tout aussi risible ! Bon alors oui, je sais que Mothra existe dans l'univers de la Tōhō, ce n'est pas une invention de ce blockbuster débile, mais simplement, ça ne passe pas, c'est ridicule et puis surtout la manière dont il est mis en scène n'aide jamais (c'est vraiment le gentil papillon bienveillant qui pousse des cris tout mignons et puis surtout qui aide les gentils humains). C'est vraiment là où il y a véritablement de l'action, lorsque tout le monde se tape quoi, le fameux côté spectaculaire tant recherché. Sauf que bah ça aussi, c'est raté. C'est-à-dire que le réalisateur (Adam Wingard, qui opérait déjà sur le précédent film d'ailleurs) ne place jamais sa caméra d'un point de vue humain, c'est-à-dire qu'on ne se rend jamais compte de la taille des monstres. En même temps, ça les arrange bien, ça évite de montrer que oui, ils sauvent le monde mais en attendant ils tuent des milliers de gens en détruisant l'ancienne capitale du Brésil. Alors du coup, c'est chiant quoi, c'est juste quatre monstres extrêmement moches (mais on reviendra là dessus aussi) qui se tapent dessus quoi, vraiment rien de spectaculaire, ça en devient même un peu chiant au bout d'un miment. Bon le reste du temps, on s'ennuie aussi énormément car il ne se passe tout simplement rien. D'un côté, on a Godzilla qui foule le monde en recherche d'énergie et puis de l'autre, on a Kong qui explore la Terre Creuse (Terre aussi creuse que le film d'ailleurs mais ce serait une blague trop facile). Bref, ça a au moins l'avantage d'éviter des longues tirades de dialogues parce-qu'on a principalement des grognements ou des hurlements mais même le peu de dialogue est foiré. C'est cliché, kitsch, digne d'un film d'aventure ringard des années 90 et puis surtout, que c'est mièvre ! Notamment la relation entre la mère et la fille qui ne sert d'une part absolument à rien à part meubler et puis qui est tout simplement insupportable. Bon on pourrait au moins se dire qu'on va en prendre plein la vue niveau effets spéciaux. Non, raté aussi puisque le film est moche, pas autant que "Expendables 4" mais tout de même, c'est, comme dans les précédents films de l'univers d'ailleurs, c'est bien souvent un gloubi-boulga de 3D dégueulasse. "Godzilla X Kong : Le Nouvel Empire" est donc un film qui rate tout ce qu'il entreprend en étant notamment sacrément paresseux !
    mouitido
    mouitido

    4 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2024
    Des effet spéciaux a gogo, beaucoup de bruit. Film a voir au cinéma. Ailleurs, que sur un grand écran, n'aurait aucune utilité.
    La génération z, va devoir, se trainé jusqu'à un cinéma.
    Un petit bémol, pas de scénario, mais vu le titre de film, qui a dit qu'il y en aurait un. L'autre Bémol on voit pas beaucoup, Godzilla.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    681 abonnés 2 994 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Godzilla x Kong: The New Empire n’a même plus pour lui la beauté des images qui assurait à son prédécesseur un semblant d’intérêt. Tout est ici d’une infinie laideur, depuis les effets visuels jusqu’au découpage illisible des scènes. Adam Wingard prouve qu’il a, décidément, un talent tout relatif et une absence de vision des mythes qu’il convoque : l’histoire japonaise de Godzilla, celle, américaine, de King Kong se voient évacuées au profit de ce second degré inerte qui fait la marque de fabrique des productions « cool » de l’écurie Marvel ; notons d’ailleurs que la résurgence d’un Ace Ventura, issu du catalogue Warner, emprunte davantage au héros principal des Guardians of the Galaxy (James Gunn, 2014), engagé dans des séquences d’action sur fond de chansons rock qui tournent en pilote automatique. Sans oublier le plagiat des sagas Planet of the Apes…
    Le pire étant l’inflation narrative et esthétique qui pousse le long métrage à constamment réinventer ses enjeux et la puissance de ses créatures : voir Kong augmenté d’un bras mécanique, sorte d’exosquelette, interroge sur les limites évidentes de son exploitation par Hollywood, visiblement en panne d’inspiration, reflet d’une Amérique XXL où la grosseur et le bruit en imposent davantage qu’une seule pensée créative. Il faut donc s’attendre, un jour, à découvrir que Wingard n’est en fait que le nouveau nom d’une intelligence artificielle, tant ses films échappent à tout entendement humain.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    525 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 avril 2024
    On vit dans un drôle de monde. Il y a moins d'un an, le phénomène Barbenheimer propulsait deux films aux antipodes comme un joli rappel de la nature flexible et universel du plaisir en salles. Et là ,en trois mois, on pousse le bouchon un cran plus loin avec le même personnage (en tout cas même nom) - Godzilla - catapulté dans deux longs-métrages qu'on ne pourrait imaginer plus opposés. Tandis que Minus One retournait aux origines du monstre radioactif pour sonder le trauma nucléaire et familial,Godzilla x Kong - Le nouvel Empire achève d'en faire le simple joujou d'un blockbuster sans queue ni tête. Aussi stupide soit le précédent opus, c'était une ligne claire faite de rebondissements crétins et de personnages interchangeables. Et puis quoi, le plaisir de voir les deux titans se mettre sur la trogne était là. Aujourd'hui, ils peuvent enchainer les bourre-pifs sans qu'on esquisse de réactions. Parce que plus grand monde n'en a quelque chose à faire. Les bestioles n'ont plus grand chose à voir avec leur modèle d'origine. La mise en scène d'Adam Wingard n'intègre plus du tout les notions d'échelles. À peu de choses près, les colosses de 100 mètres sont filmés de la même manière qu'un humanoïde lambda. spoiler: Rome ou Rio
    passent à la moulinette et on s'en fiche. Pour dire, l'un des premiers combats spoiler: a lieu pendant le générique d'intro
    , vite fait mal fait. Visuellement, c'est inégal. Tant qu'on suit les bébêtes, c'est assez joli. Dès qu'on y intègre quelques humains, c'est déjà plus médiocre avec pas mal de flous à l'arrière-plan. Pendant qu'on en parle, les personnages humains du précédent, vous vous rappelez ? Pas grave, ils sont encore plus inintéressants ce coup-là. Rebecca Hall s'occupe de traduire les diverses (et très nombreuses) idioties du script et on a toujours le blogueur illuminé aux connaissances encyclopédiques...et aux vannes rassies. Ah oui, il y a aussi un spoiler: dentiste pour monstres géants
    (Dan Stevens) parce que...bah parce que pourquoi pas ? Allez. Inutile de chercher à comprendre comment ou pourquoi comment telle chose arrive, elle arrive c'est comme ça. Avec un peu plus de cœur à l'ouvrage le lâcher-prise aurait pu être possible. Mais quand on parle d'une débauche de monstres, d'une orgie de destruction et que tout ce qu'on en retire c'est de l'ennui, c'est tout de même une sacrée débandade. Le cinéma va de l'avant, il continuera à faire cohabiter tout et son contraire d'une salle à l'autre. Tant qu'il avance, à nous de suivre.
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