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Claudine G
209 abonnés
496 critiques
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2,5
Publiée le 24 mai 2023
Au départ on a l'impression de vivre à travers ce couple ce qu'est le "grand amour". Obsédé par sa femme, le mari devient à la fois méfiant, autoritaire (jaloux de ses collègues), parano et surtout violent. Blanche, quant à elle, est plutôt soumise et veut s'accrocher à cet amour (avec des flashs qui lui reviennent dans la tête) pour se dire que c'est une crise et que cela peut s'améliorer jusqu'à ce qu'elle regarde la vérité en face et fasse le nécessaire pour retrouver la vraie vie. Très bien interprété, ce scénario m'a fait penser hélas aux femmes qui vivent au quotidien ce genre de vie et qui bien souvent ne sont pas aidées comme elles le devraient...
C'est moyen parce que le film est plutôt académique doté d'une image plutôt laide dans des lieux plutôt laids de la classe moyenne supérieure. La chronique d'un couple qui s'effondre à cause d'un pervers est bien mené mais elle souffre d'un manque de profondeur psychologique. Bien entendu l'avocate qui ressemble à la bonne psychanalyste trouve les mots pour sauver l'épouse détruite par son mec. Reste un goût de déjà-vu ne serait-ce que dans la vie de tous les jours ou ces histoires sont fréquentes. Qu'apporte le film ? Pas grand chose en fait. Ses scènes sont parfois surjoue es avec des effets d'image qui surlignent le danger au cas où on aurait pas compris. Effira qui joue bien reste sur son jeu connu. Le film loupe qquechose en étant resté à la surface.
J'ai toujours eu des expériences mitigées avec les films sortis en salle le jour de leur présentation au Festival de Cannes.
Comme si le vernis "Sélection Officielle" supposait l'impossibilité d'en dire du mal.....
Malheureusement je ne peux pas dire que je suis sorti ravi de la projection du dernier film de Valérie Donzelli.
Sont-ce les acteurs que j'ai tous trouvé assez bons dans leur interprétation ? Une Virginie Efira parfaite dans son rôle de blanche brebis égarée dans les griffes d'un Melvil Poupaud tour à tour doux et séducteur pour ensuite dévoiler la palette de jeux d'un pervers narcissique tout de noirceur vêtu...
Je pense que je n'ai tout simplement pas aimé la photographie ( toute la palette y passe du 16mm aux couleurs saturées) sans parler d'un montage qui fatigue à force de flash back incessants ( on a même vers la fin un pot-pourri de flash back comme si on avait le résumé d'une saison écoulée au tout début du dernier épisode d'une série Netflix).
La direction d'acteur est également un gros problèmes du film. Certaines scènes (surtout à la fin) sont convaincantes et d'autres d'une atroce banalité avec une voix off qui faisait parfois ressembler le film à "petits secrets entre voisins"...c'est vous dire.
On peut à la rigueur comprendre au début du film la volonté de donner à cette histoire naissante un côté "conte de fées" ( la musique du film confiée à Gabriel Yared s'aventure d'ailleurs souvent sur les territoires de Jacques Demy) mais cette impression inconfortable se poursuit encore et toujours par pointillé dans le film.
Dommage pour un sujet si si important et qui heureusement a trouvé d'autres cinéastes pour mieux le défendre.
Je ne m'attendais pas à grand-chose et bien, je n'ai pas été déçu : on assiste à un téléfilm sur une histoire de couple vu et revu avec aucune autre valeur ajoutée. Et c'est d'une banalité que ça en est effarant.
Pour être aimable, on dira que la dernière demi-heure, servie par le jeu haletant des deux acteurs, est intéressante et tient le spectateur sur des braises. Mais l'heure et quart qui précède est d'un ennui vertigineux : la romance du début est d'une mièvrerie à faire pleurer, entachée de dialogues que l'on ne peut lire que dans Nous Deux (si toutefois ce magazine existe toujours). La suite, le déménagement à Metz, la vie de couple qui se défait, les enfants qui grandissent dans un climat marqué par la démence de Grégoire (magistralement incarné par Melvil Poupaud), donne une impression de déjà vu.... Ce genre de personnage, manipulateur, vénéneux et dévastateur pour son entourage, a déjà été représenté dans des centaines de films. On pensera au fameux Voici le temps des assassins, avec Gabin et Danièle Delorme, si ce n'est que, là, c'était la femme qui était monstrueuse et toxique, et les hommes ses victimes, ce qu'il n'est plus possible, évidemment, de montrer aujourd'hui, le wokisme et le politiquement correct l'interdisant.
Le thème de la manipulation dans un couple a déjà été traité au cinéma de façon plus subtile et émouvante notamment dans MON ROI.le scénario s'étire en longueur et amène peu de surprise.bref décevant en dehors d'une interprétation excellente et ce comme d'habitude, de Virginie Efira.
Certes Virginie Effira est une très bonne actrice, certes l histoire correspond malheureusement à ce que vivent de nombreuses femmes dans notre société, et le thème abordé dans ce film interpelle et est un vrai sujet à traiter : le problème dans ce film réside dans son aspect trop cliché qui manque de singularité...
les scènes importantes sont à mes yeux sur jouées, et manquent de réalisme. La mise en scène est trop basique et ne donne pas à ce film un cachet spécial, tout comme l acteur principal Melvil Poupaud qui n est pas au niveau de Virginie Effira qui sauve ce film en quelque sorte...
Bon, j'avoue avoir été un peu déçu et en même temps, je ne m'attendais à rien d'incroyable non plus. Déjà pour commencer, je trouve ce sujet beaucoup trop simple dans le sens ou jamais personne n'osera le critiquer. C'est du vu et revu, dans tous les cas l'originalité n'est pas au rendez-vous. J'ai trouvé Virginie Efira et les acteurs secondaires assez bons dans l'ensemble mais par contre, Melvil Poupaud décevant. Pourtant, c'est un bon d'habitude. La photographie est sympathique, on est assez imprégné de la situation et on peu s'identifier à certaines choses mais il faut avouer que c'est très long et que ça traîne sur la longueur. Valérie Donzelli livre un drame correct mais pas révolutionnaire. 11/20.
Quel dommage ! Sur un tel sujet, c'est un peu gênant d'être témoin d'un film creux. Les acteurs font de leur mieux, mais sans histoire, sans texte et surtout sans fond, ce n'est pas facile. Très décevant, pas crédible, un profil psychologique et comportemental qui ne ressemble à rien. Un procédé qui s'est sans doute voulu ludique par ailleurs : Virginie Efira joue son personnage ainsi que sa soeur jumelle, on sert donc du champs contre-champs jusqu'à indigestion ! Heureusement, on repensera à "Jusqu'à la garde" qui, lui, est formidable.
« L’amour et les forêts »… si j’ai compris la référence à l’amour (dominateur et possessif ici à tel point que ce n’est plus de l’amour à la Saint-Exupéry : « regarder ensemble dans la même direction » …), je reste dans l’expectative pour l’évocation des forêts. Quelque chose de subliminal sans doute : impénétrable, parsemé d’obstacles infranchissables, de ronces, des clairières et quelques lieux de havre peut-être aussi… Un scénario, adapté du roman éponyme, répertorié dans le registre du drame. On peut préciser : psychologique. Mais aussi thriller nous dit-on. Un thriller psychologique ? La cinématographie est riche de grands films (des plus grands réalisateurs aussi) qui ont marqué leur époque dans ce genre spécifique. Mais comme ici je cherche toujours le thriller, je ne m’y retrouve pas. Bon, c’est le Festival de Cannes !
C'est un film à message ! J'ai toujours eu le sentiment que les films à messages ne servaient à rien, d'autant qu'ici ce qu'on veut faire passer c'est spoiler: "Les violences conjugales, c'est pas bien !" (je schématise) Mais vous en connaissez, vous, des gens qui trouvent que les violences conjugales c'est bien ? Répondons d'abord à certaines critiques portant sur la prétendue invraisemblance des situations. Ben non ce n'est pas invraisemblables, les doux agneaux du flirt qui deviennent des beauf violents après le mariage ça existe. Des femmes qui supportent ça existe et des femmes qui vont tirer un coup ailleurs pour se changer les idées ça existe aussi. Non si le film n'est pas bon par-delà son aspect didactique et sa prévisibilité c'est pour d'autres raisons. Déjà il y a une erreur de narration impardonnable, c'est d'avoir traité le sujet en flashback ! Pour foutre en l'air le suspense on n'a jamais trouvé mieux. Et puis certaines scènes sont ratés spoiler: (l'étranglement) . Côté acteurs, Poupaud à du mal à convaincre. Mais Virginie Efira est tout simplement rayonnante. Quant aux hypocrites qui se scandalisent de l'avoir vue à poil pendant moins d'une minute, je les plains, La tartufferie se porte décidemment fort bien en ce 21ème siècle ! Sinon le film est dispensable ou alors juste pour Virginie !
Pourtant fan de Valérie Donzelli et des deux protagonistes du film, je suis un peu déçue par ce film. Certes, le ton n'est pas comique comme à l'accoutumée avec cette réalisatrice, mais l'intrigue est assez plate, malgré la violence du sujet, je ne me suis pas laissée entraîner véritablement dans son élan. Le sujet, rapports conjugaux toxiques, a déjà été traité dans d'autres films. Un petit côté Jacques Demy avec un passage chanté au début. Les acteurs jouent bien mais l'ambivalence de Melvil Poupaud, à la fois docteur Jekyll et Mister Hyde à lui seul, est peut-être trop appuyée. Fin assez terre à terre.
Une déconvenue pour ce film que j'attendais, pas pour l'interprétation tout à fait exemplaire, mais par sa forme, qui je trouve assagi le propos. Dommage car le sujet méritait un engagement plus fort.
C'est admirablement bien joué mais les mécanismes de l'emprise dans le couple sont bien connus et je trouve trop développés. Là où l'emprise devient encore plus perverse et complexe, c'est dans le système judiciaire où l'homme pourra aussi manipuler non seulement sa victime mais l'environnement en faisant passer sa femme pour la fautive de cette situation. Malheureusement cet aspect n'est pas du tout couvert à l'exception d'un commentaire succinct qui souligne que le chemin de la justice sera long et difficile.