Diva, un célèbre chat star des réseaux sociaux et Chichi, un chien des rues, se retrouvent malgré-eux livrés à eux-mêmes entre Montréal et New York. S’engage alors une course contre la montre pour retrouver leurs maîtres respectifs, le tout, sur fond de traque policière d’un célèbre voleur…
Chien & Chat (2024) sent la naphtaline tant on a l’impression que le film a été réalisé 10 à 15 ans en arrière, oublié au fond d’un tiroir puis exhumé aux yeux de tous comme par enchantement. A mi-chemin entre La Panthère rose (1963) et Comme chiens et chats (2001), le film de Reem Kherici est un buddy-movie à destination des enfants et pourtant, dès la scène d’ouverture, on se retrouve devant une succession de grossièretés (“connard”, “chie, chie, chie”, “j'veux juste te sentir le ɔul”, …), très franchement, j’étais bien content de ne pas y avoir emmené mon enfant.
Si le scénario fait clairement défaut (des personnages engoncés dans leur ringardise, entre un voleur au grand coeur, un flic gaffeur et une influenceuse qui ne vit que pour son chat rendu célèbre grâce à son “booty shake”... au secours), on pourrait se rassurer en se disant que les enfants n’y verront que du feu, mais ça n’est pas une raison pour leur balancer de la mǝrde en pleine gueule, sous prétexte que ça pourra les faire rire.
Ça part en roue libre pendant 90 min, des répliques d’une indigence effroyable, la reconstitution en 3D des animaux pique les yeux, le film enchaîne plusieurs séquences malaisantes (mention spéciale à la gamine qui s’amuse à mettre sur son visage le slip de Dubosc), quant aux interprétations, Reem Kherici y est insupportable, Philippe Lacheau est épouvantablement mauvais (le surjeu est total), finalement, il n’y a que Franck Dubosc qui (aussi surprenant que cela puisse paraître) fait preuve de sobriété.
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