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Daniele Vincent04
1 critique
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5,0
Publiée le 21 octobre 2024
Ce film merveilleux tant il transpire l'amour par tout les pores de ces deux personnages qui bien qu'exténués par le travail ,la chaleur la dureté de leur vie se donnent tout ce qui leur reste .Souvent en le visionnant je faisais un parallèle avec le film de Pagnol : Regain dont la fin utopique et heureuse faisait rêver le spectateur qui y croyait encore alors que là nous sommes dans le réel ,celui d'un monde qui détruit les maisons de briques de terre fabriquées avec de l'argile de la sueur et de l'amour pour reloger les paysans dans des cages modernes qui sont surement en plus écologiques
🫶 Un film qui vous transporte au fil des minutes, j'avoue que je me suis lancé dans une aventure en regardant ce film, je n'avais pas d'a priori mais j etais quand même sur l attente et franchement grand moment de cinéma, d une simplicité incroyable mais avec des acteurs excellent, un film qui prend son temps mais vous fait voyager dans le thème, le monde ou ils ont envie de vous convier et c est une belle très belle prestation.🫶
Au final, la ruralite et la simplicité de la vie les réunit. C’est un hymne à un amour tendre et sans besoin d’artifices. Les deux mondes s’opposent comme la ville et la campagne. Eux se sont trouvés. C’est assez beau
Un mélodrame rural simple et pudique, avec certaines scènes magnifiques, mais terni hélas par des (grosses) longueurs "docu" qui plombent un peu l’ensemble.
Au travers de l'histoire d'un mariage arrangé entre deux personnes malmenées par la vie, "Le Retour des hirondelles" nous dévoile la véritable définition du mot amour. Cette excellente réalisation à l'intelligence de ne jamais tombé dans le pathos. La photographie est elle aussi excellente, les deux acteurs principaux sont eux aussi très bons. Peu de dialogues pour beaucoup d'intensité. A découvrir sans hésitation !
Cela fait parti de ces films sans doute plein de qualités, ou les critiques sont élogieuses, mais où personnellement j’ai du mal a rester éveillé, tellement c’est long et souvent ennuyeux… Je n’ai pas réussi a aller jusqu’au bout…
Le film démarre avec une violence insidieuse qu'on devine omniprésente depuis toujours, à savoir deux êtres rejetés par leur propre famille. Outre leur mariage, les deux époux restent pourtant à la merci des autres, trop gentils ou trop soumis depuis trop longtemps, ils acceptent ou plutôt ils obéïssent aux autres comme pour donner son sang malgré sa santé ou l'appartement plutôt que leur maison, toujours pour des avantages qui ne seront pas pour eux. Le labeur du quotidien avec la misère comme seul expédient n'empêche pas les efforts pour créer un peu de bonheur avec si peu, un thé qui attend sous la pluie, un pique-nique sur une dune, un fou rire sou un déluge destructeur, quelques petits riens qui compensent les aléas du quotidien où il reste soumis aux décisions qui ne sont pas les siennes, où elle reste si fragile qu'elle semble prête à recevoir d'autres coups. Contemplatif mais nullement long, cette histoire est d'un pessimisme forcément irritant pour un gouvernement chinois qui affirme avoir éradiqué la pauvreté, mais c'est aussi une merveilleuse histoire d'amour, qui repose sur la tendresse, le respect et la bienveillance. Un très joli film à voir et à conseiller. Site : Selenie.fr
Dans la Chine rurale actuelle, un mariage arrangé entre deux êtres bancales dont les familles respectives veulent se débarrasser va faire place à de l’affection puis à un amour profond une fois leur timidité vaincue. Li Ruijun dans une sobriété assumée nous transporte dans une histoire d’amour simple sans effet de manches. Il pose sa caméra, s’assure d’un cadre élégant et harmonieux et film ses personnages se déplaçant dans ce cadre. Mais picturalement chaque plan est une œuvre d’art, la beauté de la photographie est à couper le souffle de bout en bout. Sa caméra est avare en mouvement comme ses personnages le sont de paroles ; dialogue, scénario et mise en scène sont à l’unisson, visant juste l’économie. Ce film est épuré au possible et dure 2h10. Il se passe si peu de choses et tant à la fois que l’on a beaucoup de plaisir à se poser avec eux, une véritable rupture avec nos vies occidentales. Ce qui pourrait arrêter beaucoup de spectateur m’a enchanté. Ce film nous transporte par sa poésie et son humanité. Le message politique, qui valut quelques déboires à son auteur chinois, amène à la réflexion mais ne happe jamais l’histoire humaine. L’alchimie est parfaite entre l’histoire d’amour et la condamnation de la mutation de la ruralité chinoise ; ce film marche sur ses deux jambes et sans boiter. L’équilibre est parfait. Un vrai coup de cœur 2023… à voir, prendre le temps de s’y installer et se laisser gagner par la beauté formelle TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Le premier « personnage » qui apparaît, par la lucarne d’une étable, sur l’écran est celui de l’âne. Nous comprendrons rapidement que cet âne est le bien le plus précieux du personnage masculin, puis du couple : il est indispensable pour les déplacements, les transports de marchandises et de matériaux, les travaux des champs et ceux de construction. Car les personnages montrés sont issus d’une Chine rurale d’une pauvreté extrême, et de surcroit, même dans ce milieu, ils sont considérés comme « inférieurs », lui le « cadet » méprisé et elle, l’enfant battue devenue incontinente. Le premier intérêt du film est de montrer la vie paysanne dans cette Chine rurale arriérée (et, fugacement, l’avenir bien triste de ces paysans « recasés » par le système), le second de s’attacher à l’évolution de personnages simples, en forçant notre empathie. Leur volonté et leur travail acharné forcent l’admiration, et le développement progressif de leur solidarité et, alors qu’ils sont ensemble par un mariage « arrangé » qui soulageait les deux familles, de leur amour est assez émouvant. On peut toutefois faire un reproche au film : c’est sa lenteur et sa tendance aux scènes répétitives, où l’on peut parfois se croire face à un documentaire sur les travaux agricoles….
Un film d'une beauté et d'une poésie bouleversantes. Le retour des hirondelles est une fable qui conte en parallèle une formidable histoire d'amour et une analyse de la société chinoise. Un coup de maître et une claque de cinéma
Superbe film en provenance de Chine et pourtant censuré dans son pays d'origine. Suite à un mariage arrangé, un vieux garçon cultivateur va peu à peu trouver le bonheur auprès d'une femme en partie handicapée. Cette histoire d'amour très prude est rythmée par le travail de la terre avec des méthodes anciennes, ainsi que la construction d'une maison. Les valeurs de courage et de labeur dans un confort spartiate sont merveilleusement portées à l'écran dans ce film contemplatif, mais aussi poétique. Les saison s'enchaînent et l'on s'émerveille devant ce couple atypique . Le cinéaste, Li Ruijun, ne se gène pas pour dénoncer les agissement du Gouvernement en rasant les maisons. Une très belle oeuvre, apaisante et humaniste.
Un film tout en délicatesse, qui prend le temps de faire découvrir au spectateur ses deux principaux protagonistes: d’abord inintéressants, voire ennuyeux, peu à peu ils deviennent attachants et même beaux dans le grand dénuement économique et social qu'ils partagent, injustement. Et c'est très bien joué. Toutefois, dès le moment où j’ai compris que le réalisateur avait fait le tour de son propos mais qu’il ne s’arrêtait pas là, le film a commencé à me paraître un tantinet trop long.
Une véritable pépite! Alors, soyons clair. Le film dure longtemps, mais il est empreint d'une telle poésie, d'une telle tendresse, d'affection et de respect que l'on est obligé d'aimer le couple atypique principal de cette histoire! L'on suit la vie quotidienne d'un couple de paysans chinois au fil des saisons, depuis leur rencontre. Une rencontre arrangée entre deux êtres ignorés par leur propre famille et l'entourage. Mais le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas… Une histoire d'amour simple, belle et qui force le respect. Rien à ajouter. J'ai adoré!
Pas de mots pour décrire cette histoire d'amour pure. Les larmes coulent beaucoup parce que trop d'émotion devant tant de beauté et de tristesse aussi.
C'est en quelque sorte le Farrebique chinois, chronique de la vie paysanne ancestrale, mais ici avec une connotation politique et sociale propre à la Chine. Je situe l'action près de Shenzhen où un des personnages doit se rendre d'urgence sans laisser leur chance aux bébés hirondelles. Shenzhen, dite la Silicon Valley chinoise, et c'est là l'origine du drame que vivent nos paysans du film. Tout pour l'industrie et rien pour l'agriculture, dans cette région du moins car j'ai vu ailleurs en Chine des rizières fort bien cultivées. Ici, pas de tracteurs, pas de semoirs, et même pas de fourches dignes de ce nom. La pauvre héroïne bancale n'arrive pas à hisser les bottes de graminées sur une mini charrette tractée par un âne avec pour seul outil un bâton de bois grossièrement fourchu. Car il y a un couple d'agriculteurs qui s'aiment d'amour tendre. Ils ne sont pas simplets, juste pas en phase avec le monde ambiant. Ce que ce monde n'aime pas chez eux c'est leur douceur, leur faculté à aimer la nature et les êtres vivants. Elle a reçu des coups dans son enfance, et lui n'est pas apprécié par son entourage. Mais ils sont faits pour s'entendre entre eux deux. Dans ce monde agricole on ne se fait pas de cadeaux, c'est donnant donnant. L'apparatchik de la coopérative donne un manteau pour la femme mais c'est pour qu'elle n'attrape pas la crève et qu'elle travaille. Il le décomptera au mari avec les semences et les engrais. Fin dramatique. L'âne ne sait que faire de sa liberté nouvelle et un appartement neuf en ville destiné aux travailleurs pauvres attend notre héros. C'est lent et long mais instructif.