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Flowcoast
60 abonnés
1 205 critiques
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3,0
Publiée le 4 janvier 2025
Un prêtre engagé et apprécié de son église qui apprend qu'il est père de famille après plusieurs années... Face à la menace d'une Eglise qui n'accepte ni les relations conjugales ni des prêtres qui se dévouent autrement qu'à Dieu, il doit faire face aux demandes et interrogations des habitués de la paroisse. Jusqu'au jour où la mère disparaît et où le prêtre ne peut pas laisser son enfant. Le résultat, c'est un film très scolaire, porté par Grégory Gadebois dans le rôle du prêtre. A travers ce film, où le mensonge passait très calmement au sein de l'Eglise, est-ce qu'il agite une critique majeure de le manque de modernité de l'Eglise dans sa globalité, y compris pour la gestion des relations conjugales ou le fait d'élever un enfant.
Hypocrisie et lâcheté de la hiérarchie avec ses réponses de normans qui a détruit bien des vies, bien représentées ici. et la happy end ne dit rien du devenir de ce prêtre courageux. Même pas de "pension alimentaire" comme dans un divorce.
Grégory Gadebois est merveilleux dans ce rôle de prêtre père, humain et sensible mais il est le seul à porter un film qui manque de profondeur dans son discours moralisateur et prosélyte. Un film parfois maladroit qui tombe dans des écueils de facilité. Le papier cadeau est intéressant, le cadeau en lui même déceptif.
Cela ressemble à un téléfilm sans grand budget, et malgré la performance honorable de Gregory gadebois, on n’est guère passionné par l’histoire de ce prêtre, qui découvre tardivement qu’il a un fils adolescent. Plutôt ennuyeux…
"Pourquoi tout le monde t'appelle mon père et moi je ne peux pas t'appeler papa?", question intelligente pour un film ayant un bon sujet intéressant de société, peux on être prêtre et avoir un enfant? Le personnage principal , ayant de l'ambition dans la communauté de l'église, revoit une vieille connaissance qui lui annonce qu'il a un fils de 11 ans sans le savoir, ni l'avertir auparavant. Le prêtre est déboussolé car un serviteur de dieu ne peut avoir d'enfant. Au début, il est embarrassé, mais petit à petit il va prendre ses responsabilités en discrétion avançant vers le petit garçon et sa mère. J'ai trouvé que ce film avait une bonne accroche intéressante à suivre. Au delà de l'histoire, on est plongé dans l'univers de l'église très bien décrit ici. Bonne interprétation surtout de Gregory Gadebois qui a un très bon rôle complexe à jouer, Géraldine Nakache et les comédiens secondaires qui sont tous excellents. A voir.
Paternel interroge avec subtilité le célibat des prêtres non de manière polémique et frontale mais en préférant le détour sensible : nul scandale ici, sinon spoiler: une relation consommée avant l’ordination qui donne lieu à un fils confié jusqu’alors exclusivement à la mère, sans que le père en soit informé . La crise que traverse alors Simon prend l’aspect d’un doute long et progressif qui relève tout autant de la morale que de la foi, dessinant les contours de deux fonctions complémentaires en apparence mais inconciliables dans les usages catholiques. La notion de vocation se situe au cœur du long métrage : le père a été appelé par le Seigneur et tire de Lui son engagement ; il redouble ensuite cette paternité symbolique par une paternité véritable qui le conduit à répondre à l’appel d’une femme et de son fils. La caméra compose de magnifiques portraits de personnages saisis dans leurs hésitations et dans les aveux de leur corps respectif, en témoigne la seconde scène de confession entre Simon et une jeune adolescente durant laquelle le premier ne sait quoi répondre et reste béat. Les acteurs sont remarquables, en particulier Grégory Gadebois et le jeune Anton Alluin qui signent, par leur complicité, les plus belles séquences d’un drame puissant et intelligent.
Un curé de campagne apprend, onze ans après sa naissance, qu’il a eu un enfant avant de rentrer en séminaire. Lui qui est considéré comme un Père par ses ouailles va devoir devenir un père pour son fils. Un film sensible et délicat sur la vie des prêtres et leur fonction qui leur interdit une « vie normale ».. Gregory Gadebois est comme d’habitude impeccable, bien jouer pour lui est son sacerdoce.
J’ai bcp apprécié le film, très sympathique, la place que peut prendre un enfant qui n’a rien demandé et un père prêtre qui doit faire un choix ! Super bien interprété …
« Pourquoi tout le monde t'appelle "mon père" et je ne peux même pas t'appeler papa ? » À cette question, le père Simon n'a pas de réponse, car cette nouvelle soudaine de sa paternité met tout le monde dans l'embarras. Est-ce qu'il peut continuer son travail auprès de Dieu tout en assumant son rôle de père ? Avec son premier long-métrage, Ronan Tronchot tente de répondre à cette question, mais pas que... Il est aussi beaucoup question de la position de l'église sur divers sujets comme le célibat des prêtres ou l'avortement. Un dilemme à la fois personnel et professionnel qui manque de force émotionnelle. Difficile de transmettre quelque chose avec une narration aussi neutre et une mise en scène si peu inspirée. Le sujet est intéressant et Grégory Gadebois est bien comme à son habitude, mais "Paternel" ressemble malheureusement trop à un téléfilm qui est fade et ennuyeux.
Sage, austère, et très bienveillant sont les qualités intrinsèques de ce film qui nous fait découvrir quelques arcanes de la vie d'un doyen de "doyenné", GADEBOIS magistral, en plein dilemme : chemin de sanctification ou vie familiale? Certains dialogues ou scènes sont très intéressants : avec l'évêque, avec son ex mère de l'enfant, avec l'enfant... Il subit une réunion organisée par le Diocèse avec comme chef d'accusation : "scandale public" avec risque de procès canonique. Le casting de NAKACHE est surprenant, positionnée avec de la distance, ce qui enlève beaucoup trop d'émotion.
Simon, prêtre, va devoir faire un choix entre sa vocation et son désir de paternité. Un film tendre et remarquablement interprété qui questionne le poids d’une institution religieuse figée aux règles archaïques.
Ce film au scénario assez simple se révèle plus intéressant que prévu. Le réalisateur y fait oeuvre de militantisme sur la question du mariage des prêtres. Ce n'est certes pas un grand sujet de société mais la façon de présenter le débat est efficace. Ronan Tronchot parvient à éviter le manichéisme et la caricature grâce, notamment, à l'excellente interprétation de Grégory Gadebois. Un film modeste mais réussi.
Tellement vrai. Quand la religion catholique comprendra t elle que les prêtres sont des hommes comme dans toutes les autres religions? Gregory Gadebois est magnifique aussi bien en prêtre qu' en père Lenfant joue très très bien mais il est un modèle qui n'existe pas vraiment dans la réalité. Il est tellement facile à vivre ce fils de 11 ans!