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vincent launay
2 critiques
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5,0
Publiée le 28 mars 2024
Un très beau film qui parle d'un sujet fort et peu commun avec beaucoup de subtilité et d'ouverture. Ce n'est pas un film catho, ou anticlérical, mais simplement un film humain et universel qui, je pense parle à tout le monde, et interprété par des acteurs merveilleux.
Comment démonter tous les arguments d'une religion qui n'arrive pas à évoluer sur des sujets pourtant évident. Un film juste, dans l'épure, jamais démonstratif, où la mise en scène sert les personnages tous interprêtés avec beaucoup de douceur et de nuance par des acteurs impressionnants de vérité. Brillant pour un premier film et vraiment très malin.
Ce film tout en délicatesse vient nous montrer une facette de la religion que nous n'avons pas l'habitude de voir au cinéma. Avec beaucoup d'humilité, Paternel nous fait réfléchir sur la notion de paternité dans son ensemble et vient mettre sur le devant de la scène un Gregory Gadebois parfait dans son rôle. Notion spéciale pour la BO qui colle parfaitement au film et qui vient rafraichir l'image "vieillote" que l'on peut se faire de la religion.
Voilà un film qui questionne sur la position de l’église catholique sur la modernité de son avenir Étant athée, j’ai presque ressentie de l’émotion pour ce prêtre et sa quête pour ce qu’il va devenir Le questionnement philosophique de son amour pour Dieu ou son fils est très bien présenté Le comédien est très crédible et sa sincérité touche à la grâce Allez voir ce film, on se questionne sur sa propre vie Sinon la réalisation est très classique, finalement en phase avec le monde dans lequel le personnage vit
J'y suis allée car j'adore le comédien Grégory Gadebois et il est magistral dans ce film qui aborde une histoire que je n'avais jamais vue au cinéma. Le film est sensible, j'aime qu'il ne cherche pas à donner de leçon mais on ressort avec beaucoup d'interrogations, alors que je ne suis pas croyante. Je suis aussi fan de la jeune comédienne qui joue Marion dans le film, Sarah Pachoud je crois, c'est un tout petit rôle mais qui a son importance dans le film. J'était très émue à la fin du film. Je le recommande vivement car il fait du bien et je vais en parler autour de moi !
"Paternel" est un film qui prend son temps pour interroger le spectateur sur le statut des prêtres en France. On y suit Grégory Gadebois qui va voir débarquer dans sa vie paisible au sein de sa paroisse un enfant de 11 ans qui va s'avérer être son fils. Plutôt académique et ronronnant au départ, le récit monte en puissance dans sa seconde partie et n'hésite pas à remettre en cause les fondements des principes de la religion chrétienne. Grégory Gadebois est une nouvelle fois impressionnant même s'il n'arrive pas toujours à gommer certaines facilités du scénario. Un "petit" film non dénué d'intérêt.
"Paternel" n'est pas le premier film à ausculter les défis de l'église catholique Moderne et ne tient la route que grâce à Grégory Gadebois qui porte le film avec une interprétation d'une grande sobriété. On s'interroge davantage sur le choix de Géraldine Nakache. Le casting est d'ailleurs le point faible du film car à y regarder de plus près les personnages secondaires sont souvent invraisemblables et font pâtir le film d'un manque de réalisme. De plus le réalisateur accumule les sujets " débats" dans l'église actuelle ( enfants de prêtres, débat sur le célibat, approche de l'IVG, Pédophilie...) sans vraiment les creuser
La réalisation du coup nous fait penser plus à un téléfilm si on compare avec la grande maîtrise de François Ozon avec "Grâce à Dieu".
L'archétype du mauvais cinéma à la française : mal filmé, mal joué, une écriture qui empile les poncifs, des acteurs inexpressifs et qui murmurent au point où il faudrait limite des sous-titres français pour un film français. J'en ai marre de subir la bande annonce de cette purge gavée de subventions à chaque séance.
Géraldine Nakache touchante, Gregory Gadebois magistral, Lyes Salem parfait dans ce rôle. On ne s'ennuie pas pour cette histoire étonnante traitée avec douceur.
Un premier film à découvrir et prometteur pour la suite. Sur un sujet original, traité avec justesse et très bien joué, le tout avec une.emotion qui monte progressivement.
« Pourquoi tout le monde t’appelle mon père et moi je ne peux même pas t’appeler papa ? ». spoiler: Cette question peu banale, c’est Aloé, un gamin de 11 ans, qui la pose à celui qui s’avère être son père, le père Simon. Très impliqué auprès de ses paroissiens d’Auxerre, ce prêtre vient d’apprendre une nouvelle à laquelle il ne s’attendait pas du tout et il n’a pas encore réussi à faire la part des choses dans ce qui est pour lui un drame personnel insoluble : à son retour du Canada, où elle a vécu une bonne dizaine d’année, Louise, avec qui il avait eu une liaison alors qu’il était au séminaire, lui a annoncé qu’elle avait appris être enceinte une fois arrivée au Canada, qu’elle avait donné naissance à Aloé dans ce pays et qu’elle souhaitait que Simon le reconnaisse. Dans un premier temps, Simon va refuser d’assumer cette paternité, prétextant qu’il se doit à ses paroissiens et seulement à eux et opposant un non catégorique à cette demande de reconnaissance. C’est donc en tant que neveu qu’il compte présenter Aloé aux personnes qu’il fréquente et, en particulier, à Amine, le prêtre avec qui il partage un logement dans le presbytère. Toutefois, cet homme qui montre autant de bonté et de générosité dans son attachement à sa paroisse et à ses fidèles peut difficilement se montrer insensible face à cet amour paternel qu’il sent monter en lui. Lire la suite sur https://www.critique-film.fr/critique-paternel/
Sincère et honnête, tels sont les qualificatifs que l'on accolera logiquement à Paternel, le premier long-métrage de Ronan Tronchot. S'il ressemble le plus souvent à un téléfilm, de par son esthétique sobre et sa mise en scène sans audace, le récit n'en est pas moins bien construit, un peu convenu, peut-être, et distillant une certaine pudeur dans sa traversée des sentiments d'un prêtre qui découvre tardivement sa paternité. Au nom du fils, la situation ainsi établie remet en question non sa foi ni sa fidélité dans son sacerdoce mais bien sa position dans l’Église et la rigidité proverbiale de cette dernière. S'inscrit donc en filigrane le thème du célibat des prêtres et de l'ordination des hommes mariés, un sujet que le film rend moins prégnant que les états d'âme de son personnage central mais qui, néanmoins, pose une nouvelle fois le débat, sans volonté pour autant d'imposer un jugement définitif sur la question. Grégory Gadebois apporte sa rondeur, son humanité et sa force tranquille, quoique ébranlée, à un homme qui ne sait, pour un temps, à quel saint se vouer. La bonne tenue de Paternel se mesure aussi à l'excellence de l'interprétation des rôles secondaires, notamment celles de Géraldine Nakache ou de Françoise Lebrun, mais surtout de Lyes Salem qui incarne à lui seul une histoire dans l'histoire, qui aurait pu être développée sans nuire à l'intrigue principale.
Très beau film avec un jeu d'acteurs époustouflant, le scénario est béton et réaliste, avec juste ce qu'il faut d'émotions, pas de longueurs, une belle bo, ce film coche toutes les cases! Foncez! Vu en avant première avec une partie de l'équipe du film.
J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et de pouvoir échanger avec le réalisateur. Ce film sonne très juste et Grégory Gadebois interprète un de ses meilleurs rôles. Il est juste, naturel et colle parfaitement au rôle. Loin de la caricature, le scénario pose les vraies questions sur un sujet plus souvent abordé sous un angle caricatural ou comique. On sent que le sujet a été travaillé de près avec des auteurs connaissant bien le milieu religieux. Une mention spécial pour Anton qui ajoute une touche espiègle à plusieurs scènes. Un premier film au top et qui annonce d'autres très prometteurs : BRAVO !