Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "10 jours encore sans maman" et de son tournage !

Naissance de cette suite

Ludovic Bernard a eu l'idée de faire une suite à 10 jours sans maman pendant le tournage de cette comédie sortie en février 2020 (et qui a connu un joli succès en salles avec près de 1,2 million d’entrées). Avec Franck Dubosc, le réalisateur s'est rapidement posé la question de ce qu'il allait pouvoir raconter s’il y avait un prolongement à cette histoire, et où est-ce qu'il pourrait bien emmener toute cette famille :

"Bien sûr, le succès a aidé à préciser les choses et nous avons démarré tout de suite la phase d’écriture. Ce que nous voulions faire, c'est effectivement inverser les rôles. Antoine viré de son travail se retrouve homme au foyer alors qu’Isabelle a repris une activité d’avocate à plein temps et créé sa société : c’est ce déséquilibre qui nous intéressait, nous voulions voir comment il nous emmenait dans la comédie."

Une 1ère pour Ludovic Bernard

C’est la première fois que Ludovic Bernard réalise une suite. "Je me suis rendu compte que l’approche avec les personnages s’en trouve grandement facilitée. On les connait puisqu’on les retrouve, les acteurs les connaissent aussi donc il y a moins d’hésitation, de questionnements et, de ce fait, une plus grande liberté d’action qui est très intéressante et que j’ai beaucoup aimée", confie-t-il.

2 ans après...

10 jours encore sans maman se déroule deux ans après 10 jours sans maman. Entre temps, les jeunes acteurs du premier film se sont un peu métamorphosés... "J’ai la chance que Mathieu Oullion ait des fils qui ont à peu près l’âge des personnages. Mais j’ai aussi pris le temps de voir les comédiens ensemble à plusieurs reprises, d’écouter ce qu’ils pouvaient se dire, les petites bêtises qu’ils pouvaient évoquer."

"Ils ont été heureux de se retrouver et leur complicité et leur solidarité m’ont beaucoup impressionné. Nous nous sommes beaucoup inspirés d’eux. Swann et Violette ont muri, Illan est toujours virevoltant et Evan est encore plus touchant qu’il n’était dans le premier film. Son rôle est d’ailleurs plus important et le texte à apprendre ne lui faisait pas peur. Cet enfant est très doué", se rappelle Ludovic Bernard.

Clins d’oeil

Ludovic Bernard a glissé, dans 10 jours encore sans maman, un clin d’œil à Camping (2006). Ainsi, nous pouvons entendre Franck Dubosc dire "Alors, on n’attend pas Antoine ?", faisant ainsi référence à la célèbre phrase du personnage de Patrick Chirac dans la comédie de Fabien Onteniente ("Alors, on n’attend pas Patrick ?"). Le cinéaste précise au sujet de ses autres références : "Les Bronzés c'est la bible de la comédie à la montagne ! Patrice Leconte et le Splendide, on ne fera jamais mieux."

"Pour Shining, l’idée est arrivée un peu par accident en voyant ces sœurs jumelles au casting. Nous les avons habillées comme dans le film de Kubrick et fait passer Franck devant la fameuse chambre 237. J’aime m’amuser avec les codes du cinéma qui sont également connus des spectateurs. Ces références partagées permettent d’unir une salle. De la même façon, les quelques regards face caméra de Franck que je trouve délicieux, sont destinés à instaurer une complicité avec le spectateur, à le relier directement au film comme une forme de communion."

Direction Courchevel !

Ludovic Bernard et son équipe ont tourné à Courchevel, une célèbre station de sports d'hiver savoyarde. Le metteur en scène se souvient : "Tourner à la montagne n’est pas spécialement compliqué d’autant que nous logions tous au même endroit. La seule difficulté à gérer c’était la météo qu'il fallait scruter tous les jours. Nous avons dû jongler avec ses contraintes, modifier les journées de tournage, car je voulais du soleil et du ciel bleu à l’écran, les conditions idéales et sublimes d’un séjour à la montagne."

Rôles inversés

Dans cette suite, Antoine ne parvient pas à dire qu’il est au chômage. Le personnage subit en effet la pression sociale à laquelle doivent faire face ceux qui ont perdu leur emploi. Ludovic Bernard confie : "Pour éviter ce sentiment de déclassement il ne dit effectivement jamais qu’il est au chômage mais qu’il télétravaille, une notion qui est devenue source de blagues – « plus devant la télé que le travail » - et dont nous nous amusons."

"Avoir une fonction est également un motif de satisfaction, c’est bon pour l’égo. Quand on doit faire sans, j’en parle parce que j’adore mon métier et que je m’y épanouis, c’est évidemment difficile. Antoine n’a plus ces sensations. Il a très envie de les retrouver mais on voit bien qu’il veut prendre une revanche. Notre propos réside dans le fait qu’on veut bien voir Antoine subir mais qu’on a aussi envie qu’il se batte, qu’il redevienne positif."

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