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    Master Gardener
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    FaRem
    FaRem

    8 704 abonnés 9 561 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2023
    Narvel travaille comme jardinier pour Norma à qui il ne semble rien pouvoir refuser. Elle lui demande de prendre sa petite-nièce en apprentissage, mais sa demande ressemble plus à un ordre auquel il s'exécute. Une arrivée qui va perturber le tranquille équilibre de chacun. Une fois que Narvel dévoile ce qu'il cache, je m'attendais à ce que l'histoire prenne une tournure plus sombre, mais non... "Master Gardener" n'est qu'un énième film sur deux personnes qui voient leur passé les rattraper avec en toile de fond la rédemption d'un homme. C'est frustrant et même décevant, car je m'attendais à plus et surtout pas à une telle histoire cousue de fil blanc. Paul Schrader met en place certaines choses pour ne pas les explorer ou y donner suite. Joel Edgerton fait de son mieux, mais l'alchimie avec Quintessa Swindell ne saute vraiment pas aux yeux... J'ai aimé "The Card Counter", mais ce nouveau Paul Schrader est décevant comme la majorité de ses films sortis au cours de la dernière décennie.
    tyrionFL
    tyrionFL

    22 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Au premier abord, Master Gardener semble être un film avant tout sur le jardinage d'accord mais sur une sorte de complot ou de secret qui ne dit pas son nom.
    Malheureusement, la promesse n'est pas tenue et le récit nous embarque à moitié dans une métaphore florale du protagoniste qui finit par tomber en admiration pour sa jeune collègue qui se révèle dès le début être de la famile lointaine de la propriétaire du jardin dans lequel il travaille et excèlle.
    Malgré l'élégance et la sobriété de la réalisation de Paul Schrader, on s'ennuie pas mal devant ce film qui ne développe pas assez ses thématiques et qui change d'enjeu central (s'il y en avait un à la base) sans se donner la peine de prévenir le spectateur ou à défaut, l'avertir...
    selenie
    selenie

    6 285 abonnés 6 191 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Le film s'ouvre sur un générique d'une élégance rare, instaurant d'emblée une atmosphère aussi pesante qu'onirique avec une pointe de mystère. Puis on fait connaissance avec Narvel, jardinier de luxe qu'on devine aussitôt hanté par un passé logiquement peu avouable. Le tout semble un brin anachronique, hors du temps, toute la vie dans cette propriété pourrait être directement sortie du 19ème siècle à Boston mais non, nous sommes bien dans une ville américaine contemporaine. Jusque là le film reste intrigant, le climax et aussi envoûtant que lancinant mais le réalisateur va user de quelques grosses ficelles qui empêchent un suspense plus pregnant en traçant un sillon trop limpide. Flash-backs inutiles ou trop lisibles, abus du style "aristocratique" autour de l'environnement autour de la propriété, une petite jeune en détresse, sont des paramètres peu judicieux. On constate que le couple Narvel/Edgerton et Maya/Swindell manque d'étincelles, que la propriétaire/Weaver est sous-exploitée malgré son actrice, le pire arrive vers la fin quand on doit se satisfaire de "méchants" aussi futiles que peu charismatiques, même inoffensifs et losers on ne croit pas une seule seconde à leur éventuelle dangerosité, tandis que la fin nous laisse sur notre faim. Dommage une fois de plus.
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2023
    Après First Reformed et The Card Counter, Master Gardener complète donc la trilogie de Paul Schrader sur le thème de la rédemption. Un sujet qui irrigue toute l’œuvre du scénariste/cinéaste américain et qui s'épanouit ici dans l'univers inattendu de l'horticulture. A part cela, le film, rebaptisé Les racines de la violence au Québec, n'étonnera par son déroulement les habitués de l’œuvre du réalisateur d'American Gigolo et déçoit même un peu dans son scénario bien moins bien écrit que celui de The Card Counter. En son centre, un homme tranquille au milieu d'un jardin somptueux mais bien évidemment à fleur de peau (on ne dévoilera pas jusqu'à quel point), quant à son passé trouble, lequel va bien évidemment refaire surface. Le manque d'alchimie du couple Joel Edgerton/Quintessa Swindell n'arrange pas les choses mais la présence de Sigourney Weaver, impériale, est un pur délice. Autant que la mise en scène de Schrader, au cordeau, lourde d'une tension épidermique, qui n'est jamais aussi prégnante que dans les scènes a priori les plus banales. Moyennant quoi, en dépit de ses défauts dans la cuirasse, et peut-être même à cause de ses imperfections narratives, Master Gardener se révèle comme un film touchant, de par la représentation renouvelée des obsessions de son metteur en scène, qui ne le quitteront sans doute jamais.
    Caroline RAGODY
    Caroline RAGODY

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2023
    Je ne regrette pas d'être passée outre les critiques négatives : excellent film pour qui est sensible à l'art du jardinage, à l'énergie des plantes.
    La rédemption et la reconstruction par le biais de la nature, une remise en ordre de la vie telle l'agencement, l'ordre étudié d'un jardin français, anglais ou sauvage.
    Ce jardinier, Joël Edgerton, est magnifique, sa voix hypnotisante, Sigourney Weaver étonnamment belle.
    Le générique du début resplendit tout autant que la route de nuit fleurissante.
    Superbe film !
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2023
    Film décevant car finalement peu crédible. Le scénario est intéressant mais les scènes s'enchaînent sans véritablement convaincre...
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    319 abonnés 2 982 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Ce qui frappe déjà dans ce métrage est le flot apathique, un fond sonore lancinant, la narration et ce récit qui navigue entre deux eaux : passé-présent flou, les directions prises, surprenantes. Questions de rédemption plus ou moins réussie et trop brouillonne, dont il est difficile d'être vraiment embarqué malgré la présence de S. Weaver.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Ce qui aurait pu être un mariage improbable de Stoker et Breaking Bad, se révèle en fait être une version fleur bleue d'American History X. C'est assez déroutant tout comme Sigourney Weaver en douairière ampoulée. Joel Edgerton et sa partenaire sont plutôt impliqués mais difficile de croire à leur histoire qui manque en outre cruellement de sensualité. Le tout est d'une langueur monotone qui n'est pas sans rappeler le récent Stars at noon.
    Passé la métaphore horticole de la renaissance, on est guère plus que dans le redemption movie désincarné et indolent.
    Cinememories
    Cinememories

    483 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    44 ans depuis Hardcore, Paul Schrader vient boucler sa trilogie thématique d’une humanité déchue et en pleine confession. First Reformed et The Card Counter nous ont laissés méditer sur la rédemption respective de leur héros. La violence est toujours un moyen pour parvenir à ses fins chez ce cinéaste, en témoigne les nombreuses mises à mort dans ses climax cathartiques et significatifs. Ayant pu faire ses armes chez l’admirable Martin Scorsese, Shrader boîte cependant dans les lignes droites les plus courtes. On ne réinvente rien, le récit est programmatique pour les connaisseurs. Quant aux autres, il faut espérer avec le cœur léger pour se laisser cueillir par un univers floral, réunissant à la fois des bourgeons et des fleurs fanées. Notons alors que le héros principal joue le rôle d’une mauvaise herbe.

    Dans le sud des États-Unis, nous débarquons à Gracewood Gardens, propriété de la raffinée Norma Haverhill (Sigourney Weaver), dont l’autorité et le charme font écho à l’ancienne plantation d’esclaves qui lui sert à présent de logis. Son homme à tout faire, également jardinier en chef, s’acquitte de la noble tâche d’entretenir la flore. Narvel Roth (Joel Edgerton) conclut ainsi des pactes solennels avec les plantes, dans l’espoir qu’elles lui offrent de l’épanouissement en retour, comme pour dissimuler le passé criminel qu’il contient dans sa solitude. Une voix-off vient appuyer sa détresse avec un entrain que le cinéaste maîtrise avec le temps. Le rythme repose sur la routine monotone de cet ancien suprémaciste qui n’a plus que l’horticulture pour enfin être réhabilité dans un monde qui a oublié son existence.

    Ce dernier couche, sans surprise, ses pensées dans un journal intime, qu’il soit fait de papier ou d’une bibliothèque mentale, ne se mentant que rarement, mais refusant toujours l’éventualité d’une vie heureuse, loin de la violence qui a figé sa personnalité en une sculpture végétale. Préférant renifler sa terre de trop près au lieu de sauter par-dessus la haie qui le sépare du monde contemporain, il patiente le temps de réaliser le meilleur bouquet qu’il n’a jamais eu l’occasion de collecter. De cette façon, il expie ses péchés. Cependant, l’irruption de la nièce de Norma, Maya (Quintessa Swindell), trouble alors l’équilibre des lieux, car la jeune demoiselle souhaite également s’arracher les beaux yeux du jardinier. Tandis que Norma l’admire en surface, Maya parvient à lire dans le cœur saignant de Narvel.

    La romance germe ainsi dans une seconde partie, nettement moins emballante, notamment lorsque Paul Schrader se permet d’invoquer tout un jardin numérique comme le voyage halluciné et hallucinant d’un couple à l’opposé des mœurs. La différence d’âge et de couleur de peau s’ajoute aux déclinaisons du racisme ambiant que Norma ne prend pas la peine de cacher. Elle se place au milieu d’un amour interdit, mais cet amour semble vital pour ces deux êtres égarés. Malheureusement, difficile de croire en cette relation, à contrario du message universel de l’œuvre, qui autorise le Master Gardener à couper ses racines pour en créer de nouvelles. Dans le fond, tout paraît naturel mais dans la forme, on marche sur une pelouse synthétique. La cueillette ne sera pas bonne pour tout le monde, alors mieux vaut prévenir que guérir.
    Fabien D
    Fabien D

    179 abonnés 1 138 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2023
    Paul Schrader est un cinéaste majeur capable de retranscrire avec une certaine économie de moyens les tourments intérieurs qui assaillent ces personnages. Ici il est, une fois n'est pas coutume, question de redemption et de vengeance sauf que la vengeance paraît un peu artificiel comme si Schrader avait choisi consciemment de ridiculiser les antagonistes pour se concentrer sur la relation entre ses trois personnages principaux. La prétendue simplicité du scénario est prétexte à la création d'une atmosphère qui tend à l'épure qui rappelle l'austérité du cinéma de Bresson. Le film est froid mais traversé de moments d'émotions bien que la métaphore florale aurait gagné à être moins explicite. C'est beau, incarné par des acteurs remarquable, servi par une bande originale atmosphérique des plus réussis mais pourtant le film n'est pas c complètement abouti contrairement au magnifique the card counter. Il manque peut-être le souffle romanesque du précédent film et le procédé du journal intime lu en voix off est un peu de trop. Plus figé, master gardener est néanmoins un bel objet de cinéma, un film qui prend son temps et refuse le spectaculaire pour mieux rendre compte de la fragilité de ses personnages. Bref, un film mineur de Schrader vaut beaucoup plus que d'autres.
    tupper
    tupper

    133 abonnés 1 382 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juillet 2023
    Master Gardener tire sa force de son dépouillement. Chaque mot, chaque plan, chaque action, chaque personnage est précis, utile et nécessaire. On est lentement envoûté et entraîné sur le chemin sans la compassion, du pardon, de la passion. Un beau film servi par de beaux acteurs.
    Ufuk K
    Ufuk K

    520 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2023
    "Master Gardener" présenté l'an dernier à la Mostra de Venise (hors compétition) est un drame romantique qui se regarde. En effet même si il manque un petit quelque chose à ce film et que l'histoire brasse de nombreux thèmes (le nazisme ,la dépendance à la drogue, l'amour, l'horticulture,...) parfois d'une manière trop superficielle, le principal atout de ce film est l'interprétation des comédiens en commençant par Joel Edergton (dans le rôle d'un nazi repenti) ainsi que la présence de Sigourney Weawer et la jeune Quintessa Swindel dans un film qui suscite l'intérêt jusqu'au dénouement.
    Megas hermes
    Megas hermes

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2023
    Encore une déception, ce film ne sert strictement à rien. Une nullité abyssal. Un bon conseil, passez votre chemin.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juillet 2023
    Narvel Roth (Joel Edgerton) veille jalousement sur le domaine de la riche Mrs Haverhill (Sigourney Weaver). Son passé enfoui refait surface quand la douairière lui demande de prendre sous sa coupe sa petite-nièce.

    Paul Schrader écrivit le scénario de "Taxi Driver" il y a près de cinquante ans et réalisa plus d’une vingtaine de films. Les trois derniers – "Sur le chemin de la rédemption", que je n’ai pas vu, "The Card Counter" et ce "Master Gardener" – ont pour héros un lointain cousin de Travis Bickle, ce conducteur de taxi névrotique immortalisé par Robert De Niro.

    Comme on l’apprendra vite, le personnage tout en muscles interprété par le taiseux Joel Edgerton est en quête d’une rédemption impossible pour les crimes qu’il a commis, des années plus tôt, alors qu’il était le membre fanatisé d’un groupuscule néonazi. Son corps en porte encore la trace, couvert d’impressionnants tatouages. Mathieu Macheret dans "Le Monde" le décrit mieux que je ne saurais le faire : « un personnage volontairement absorbé par une routine afin d’étouffer la brûlure encore vive d’un passé maudit qui reflue par bribes ».

    Ce personnage est fascinant. Et le duo qu’il forme avec la veuve (mais Mrs Haverhill a-t-elle jamais été mariée ?) qui l’emploie et à laquelle il est dévoué corps (!) et âme, est plus fascinant encore.

    Le problème de "Master Gardener" est qu’il ne peut pas se borner à présenter ce duo, comme le fait sa première demi-heure, qui constitue sa partie la plus intéressante. Il lui faut raconter une histoire. Et c’est là que les choses se gâtent avec l’entrée en scène de Maya, cette petite-nièce aux mauvaises fréquentations. Le scénario de "Master Gardener" s’affadit alors brutalement. Le vénéneux huis clos façon Tennessee Williams vire au thriller sans âme façon Luc Besson.
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2023
    Un homme d’une bonne quarantaine d’années, très athlétique, Navel, est le jardinier en chef, l’horticulteur du domaine de Mrs Haverhill (Segourney Weaver), une patricienne raffinée et autoritaire qui vit seule et assume sa suprématie sociale. Le fonctionnement huilé du domaine se trouve perturbé par l’arrivée d’une petite nièce de Mrs Havervill, Maya, jeune femme en détresse, toxicomane, soumise à l’emprise d’un petit dealer, que Navel est chargé d’encadrer lors d’un stage.
    Les relations entre ces trois personnages principaux vont connaître des évolutions surprenantes.
    Avec ce film, Paul Schrader s’intéresse, dans la lignée de « Card counter », à un personnage en quête de rédemption. La mise en scène est sophistiquée, les images sont superbes. Le scénario pourrait être celui de certains films de Clint Eastwood tels que « Gran Torino ». C’est passionnant.
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