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cinono1
306 abonnés
2 058 critiques
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3,0
Publiée le 8 avril 2024
Paul Scharder est un nom important du cinéma américain, ne serait ce qu'en raison de ses qualités rares d'écrivain, devenues bien rares aujourd'hui. C'est aussi un metteur en scène de qualité, il suffit de voir le générique de ce film pour en être convaincu. il balade tout au long de ses métrages, un certain nombre d'objections, tel la rédemption, la lutte interne du bien et du mal, la folie. on trouve un peu tout ça ici, avec un surcroît d'optimisme, voire de naïveté, que le film tend à atteindre après un début assez axsphicient. L'allegorie entre la flore et l'epanouissement personnel est est une jolid methaphore. John edgerton atteint une intensité dans son jeu époustouflant. Dommage qu'il y aussi des problèmes importants comme une love story auquel il est difficile de croire, et un fin ratée
Paul Schrader retrouve ses thème de prédilection : la rédemption, le sexe, la violence. Le problème, si on laisse de côté le fait que la deuxième partie du film est cousue de fil blanc, c'est qu'il nous présente ici un plaidoyer nauséabond pour la self défense et la répression sans pitié des marginaux. Il ne se démarque des néo nazis, qu'il dénonce, que pour reprendre une partie de leur idéologie. Dommage car ça commençait bien, de façon mystérieuse et qu'on s'attendait à un suspense psychologique. Ajoutons que le personnage le plus intéressant, celui de Sigourney Weaver, est complètement sous-utilisé.
Master Gardener est un film assez déroutant, tant sur le fond que la forme. Faignant de prendre la forme d'un thriller, il mue vers le drame psychologique, déroulant le récit d'une rédemption de ses 2 personnages principaux. Le ton et la mise en scène semblent donc en décalage, malgré une photo très soignée et une mise en scène maitrisée. La caractérisation des personnages manque également de cohérence. On appréciera tout de même la composition des plans, bien aidée par un décor somptueux, et la beauté de la photo sur l'ensemble de l'oeuvre.
J'aurais aimé AIMER ce film parce que j'aime beaucoup les films de Paul Schrader. Hélas, malgré un générique magnifique, tout est sombre et triste dans ce jardin. Je pense qu'aucun acteur n'est à sa place. Sigourney Weaver pouvait jouer une femme mûre mais non amère, la jeune apprentie semble avoir 15 ans et découvrir la vie et le jardinier a l'air d'un prisonnier très abîmé. Le jardin est la vedette et on redemande encore à voir des fleurs .... et un brin de soleil !
L horticulture n est qu un prétexte dans ce film. Il y est surtout question de la trajectoire dun tueur repenti et d’une jeune apprentie venue du quartier.il n y a malheureusement pas d intrigue assez approfondie alors que des possibilités (rancœur familiale,violence , protection de témoin) existaient. Un goût d inachevé.
Master Gardener surprend par la grande douceur avec laquelle il regarde son duo de personnages en marge et fait évoluer leur relation depuis le tutorat strict vers la passion amoureuse : Narvel dispose de la droiture et de l’assurance du pédagogue, spécialiste en botanique et en histoire de l’art du jardin, constamment en chemise, tiré à quatre épingles, modéré dans son ton et précis dans ses propos ; face à cet homme a priori irréprochable doit arriver la petite-nièce, définie dès le début par Norma comme une victime ayant sombré dans la délinquance. Le jeu des contraires proposé par Paul Schrader vise, comme souvent dans son cinéma, à être renversé, révélant la force de Maya et les démons qui continuent de hanter Narvel, dont le corps demeure marqué par les traces indélébiles de ses erreurs d’autrefois ; il rétablit en somme un équilibre par la destruction nécessaire de l’ordre ancien qui les maintenait dans des rôles moralement étiquetés. Le jardin de Norma apparaît peu à peu telle la métaphore d’un Éden invivable gouverné par une déesse soucieuse de disqualifier ceux et celles qu’elle dirige, un espace protégé qu’il faut saccager en l’ouvrant sur l’extérieur pour mieux en reconfigurer les lois – la sauvagerie, le rappelle notre maître-jardinier, a elle aussi ses propres règles. Le triomphe des amants, en guise de clausule, refuse néanmoins la grandiloquence et lui oppose la modestie de la barraque, territoire d’une reconquête emprunté au remarquable Loving (Jeff Nichols, 2016), dont l’acteur principal était déjà Joel Edgerton. Les transgressions sociale (les moins que rien prennent le pouvoir), sexuelle (liée à la différence d’âge et au statut maître/élève) et idéologique (passé nazi de Narvel) se traduisent alors à l’écran par la beauté de l’amour naissant et par le souci de reléguer au second plan la grande actrice Sigourney Weaver. Une belle parenthèse, qui ne dispose cependant pas de la complexité et de la puissance de mise en scène exigées par des enjeux si graves.
Paul schrader dans ce film est très en forme, ses derniers films étaient très très mauvais, dont le dernier justement parlant de rédemption n est pas passé par la case cinéma, direct vod. Dans celui ci, parlant justement du même thème, met en scène un homme joué par joel edgerton jardinier, responsable d un domaine dont la propriétaire est une femme joue par sigourney weaver perverse et surtout cruelle. Celle-ci va demander à son jardinier de prendre en charge sa petite nièce , cette rencontre va faire renaître un passé assez violent et réveiller sa personnalité. Un thriller glaçant, violent avec de très belles images . Le personnage a un pied dans le paradis lorsqu'il est dans le jardin et l enfer dans cette banlieue d une ville moyenne des états-unis. Le contraste a base de valeur de cadre et de luminosité est saisissant.
Très décevant. Un scénario improbable, des acteurs qui n’impriment pas, une thématique raciste et esclavagiste traitée de façon simpliste...comment un réalisateur comme Paul Schrader peut-il passer autant à côté du sujet ?
"The Master Gardener" ( "les racines du mal") est le dernier film de Paul Shrader, présenté à la dernière Mostra de Venise, avec au générique l'actueur australien Joel Edgerton et la trop rare au cinéma Sigourney "The Alien" Weaver.
Ce thriller policier prend "racine" dans le Sud des Etats Unis (région de la Nouvelle Orléans) , plus précisément dans un jardin fictif Gracewood Gardens.
Narvel Roth, horticulteur méticuleux, prend autant soin des jardins de la propriétaire d'une somptueuse villa que des désirs de cette dernière. Quand elle lui demande d'enseigner son art floral à sa petite nièce, le chaos s'immisce, révélant au passage de sombres secrets de son passé.
Le film peut sembler par moment un peu fouillis en entrelaçant plusieurs récits parallèles mais suit la trajectoire typique de l'ex délinquant repenti qui a trouvé son salut grâce à l'art du jardin (magnifiquement transmis tout au long du film) et en prenant sous son aile la jeune Maya, parente répudiée de l'autoritaire Norma Haverhill.
Film qui prend son temps pour dérouler son récit et qui fonctionne une peu "à l'ancienne". Il pourra gêner certains spectateurs en raison d'une "morale" qui lui est propre.
Si les personnages et l'atmosphère générale commencent par intriguer, que la lenteur du récit semble recéler des trésors à venir, force est malheureusement de constater que tout cela semble finalement bien peu employé. On patiente, puis on s'ennuie un peu pour finalement désespérer qu'il se passe quelque chose de réellement prenant. On a plaisir à retrouver Joel Edgerton et Sigourney Weaver et l'on découvre avec plaisir la jeune Quintessa Swindell qui sont tous irréprochables et les partis-pris esthétiques de Paul Schrader portaient un vrai potentiel. Malheureusement, c'est bien peu au regard d'un scénario qui n'exploite quasiment aucun des sujets pourtant intéressants qu'il semblait couver; s'évertuant uniquement à laisser deviner les failles de ses personnages. On ressort au final avec le sentiment d'avoir suivi une histoire qui n'a jamais voulu s'offrir à nous.
Avis personnel. Si la photographie est superbe et assez intéressante la leçon d'horticulture, l'histoire m'est apparue inaboutie. En effet, en découvrant peu à peu qui est le personnage central, je m'attendais à une seconde partie plus "secouée", avec une certaine violence que le début semblait annoncer comme inéluctable. A la place, on a une vague romance bancale, des voyous minables vite terrorisés et des leçons de morale d'une grande banalité. Le plus intéressant est encore, selon moi, le personnage de Norma (Sigourney Weaver) qui, finalement, est là plus détraquée parmi tous les paumés qui sont au centre de l'histoire.
L'horticulture me semble être qu'un prétexte pour le sujet principal de ce film : la rédemption. Ça ne va pas plus loin que ça, mais on passe un bon moment de cinéma avec des acteurs très bons et une mise en scène sans temps mort.