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Un visiteur
2,0
Publiée le 31 décembre 2023
Si les personnages et l'atmosphère générale commencent par intriguer, que la lenteur du récit semble recéler des trésors à venir, force est malheureusement de constater que tout cela semble finalement bien peu employé. On patiente, puis on s'ennuie un peu pour finalement désespérer qu'il se passe quelque chose de réellement prenant. On a plaisir à retrouver Joel Edgerton et Sigourney Weaver et l'on découvre avec plaisir la jeune Quintessa Swindell qui sont tous irréprochables et les partis-pris esthétiques de Paul Schrader portaient un vrai potentiel. Malheureusement, c'est bien peu au regard d'un scénario qui n'exploite quasiment aucun des sujets pourtant intéressants qu'il semblait couver; s'évertuant uniquement à laisser deviner les failles de ses personnages. On ressort au final avec le sentiment d'avoir suivi une histoire qui n'a jamais voulu s'offrir à nous.
Avis personnel. Si la photographie est superbe et assez intéressante la leçon d'horticulture, l'histoire m'est apparue inaboutie. En effet, en découvrant peu à peu qui est le personnage central, je m'attendais à une seconde partie plus "secouée", avec une certaine violence que le début semblait annoncer comme inéluctable. A la place, on a une vague romance bancale, des voyous minables vite terrorisés et des leçons de morale d'une grande banalité. Le plus intéressant est encore, selon moi, le personnage de Norma (Sigourney Weaver) qui, finalement, est là plus détraquée parmi tous les paumés qui sont au centre de l'histoire.
L'horticulture me semble être qu'un prétexte pour le sujet principal de ce film : la rédemption. Ça ne va pas plus loin que ça, mais on passe un bon moment de cinéma avec des acteurs très bons et une mise en scène sans temps mort.
Entre le sujet et le voile levé assez tôt sur la vie secrète du jardinier, on s'attend à un film qui décoiffe. Déception. L'esthétisme est présent mais la bascule vers la violence, l'explosion, se fait attendre pour de jamais arriver. Joël Edgerton est bon mais mal abreuvé par un nectar fade. Sigourney Weaver est très prévisible. Et Quintessa Swindell n'est pas convaincante, par manque de subtilité dans son jeu.
Je déteste le jardinage et ce n'est pas avec ce film que ça va s’arranger… L’image très belle qui rythme le film est le personnage principal Narvel Roth, assis à son bureau la nuit, écrivant dans son journal, mentionnant en voix-off quelques phrases-clés. Malheureusement, le film ne va pas au-delà de ce niveau d’introspection et reste très plat dans sa mise en scène, à l’exception de trop rares flashbacks et inserts. On comprend la volonté métaphorique de Schrader de créer un personnage qui tente de reprendre le contrôle sa vie comme il contrôle le jardin dont il a a la responsabilité, mais il est totalement incapable de la retranscrire en terme stylistique. A mille lieux d’un hiératisme qui aurait pu être inspirant, la mise en scène est juste plate et fade. Le seul élément qui élève par moment le film à l’excellence et la fascination est le sublime score électronique de Dev Hynes, mais c’est trop peu pour faire pencher la balance du bon côté.
Sigourney Weaver fait dans la botanique en ce moment et elle a conservé exactement le même rôle que dans The lost flowers of Alice Hart. Il est difficile d'entrer en empathie avec les personnages et je n'ai pas accroché sur le cliché du tandem raciste repenti / jeune métis. Un vrai jardin à la française, des lignes tracées sans surprises.
Une histoire de rédemption d'un homme qui a trempé dans la violence et la haine et s'est reconstruit dans la nature en devenant jardinier qui transmet son art. Au service d'une femme fortunée, il endosse aussi le rôle du domestique. Le film est ponctué d'enseignements sur les lois de la nature et les bienfaits de la terre souvent malmenée. Les acteurs principaux (Joel Edgerton et Sigourney Weaver) peinent pourtant à nous convaincre tant l'intrigue est ténue et les rebondissements téléphonés.
Film très fin qui ne bascule pas que dans la violence...les silences en disent long les regards, les personnages sont très bien interprétés. Je recommande car ce film est à part....Le jardin et le "vernis social" décrit dans ce film donne à réfléchir...la notion de power aussi sur l autre qui a toujours une limite. Intéressant, vraiment !