Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
amafu
6 abonnés
141 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 19 septembre 2024
Le début du film n'est absolument pas crédible, comment peut-on croire que la femme d'un riche médecin habitant une maison cossue puisse offrir l'hospitalité à une mère de famille et ses deux enfants qui manifestement appartient à un milieu social bien différent, au seul motif que toutes deux ont un mari en prison ? Et lui trouver un travail à l'hôpital où travaillait son mari ? Mais une fois qu'on a admis cela, on suit cette histoire avec un certain intérêt, même si on est souvent dans le cliché, surtout le personnage joué par Hafsia Herzi, qui spoiler: finit par voler sa bienfaitrice ....Le personnage joué par Isabelle Huppert est un peu difficile à suivre, on ne comprend pas toujours ses motivations, elle semble souvent près de basculer dans l'irrationnel. spoiler: Ce qu'elle finit par faire à la fin ....Les deux actrices sont très bien, mais il manque une psychologie des personnages un peu plus affinée, et également au film un manque de rythme. Mais l'ensemble n'est pas mal.
Huppert/Herzi : deux grandes actrices pour un résultat décevant! Ces deux femmes de détenus vont sympathiser au point que la deuxième, issue d'un milieu ouvrier, va emménager chez la première dans une grande maison bourgeoise, façon de combler aussi la solitude d'Alma/Huppert. La sororité est de mise entre les deux femmes mais il manque de fulgurances pour sublimer ce récit trop lisse. Patricia Mazuy insiste trop sur la différence de classes sociales au point, parfois, de tomber carrément dans la caricature. Une réelle déception car j'apprécie énormément ces deux actrices et j'espérais un passage de témoin entre ces deux générations, faute de quoi , on assiste à un film sans saveur.
Les actrices sont excellentes toutefois le scénario fait redite avec les nombreux films déjà vus. Les bons sentiments des biens pensants sont toujours un peu lourds.
A l'heure de la surpopulation carcérale, essentiellement masculine, de nombreuses femmes doivent faire face, seules, aux aléas de la vie. C'est ainsi que se rencontrent au parloir de la prison une riche bourgeoise, Alma, qui souffre d'une atroce solitude, délaissée par ses relations et prisonnière de son statut social en quelque sorte et une jeune mère, Mina, désespérée par les difficultés qu'elle doit surmonter pour rendre visite à son mari éloigné de pas moins 400kms. L'arrangement devient tout de suite évident et Mina vient s'installer chez Alma dont la vie va être totalement métamorphosée, s'improvisent jeune grand-mère.pour son plus grand bonheur. Donc, au delà de la sororité, ce film parle surtout de relations sociales et de" besoin d"humanité"., de l'enrichissement psychique qui en découle comme le montrera la fin du film. Les deux actrices du film ont encore une fois montrer leurs talents indéniables, sans jamais surjouer et interprétant leurs rôles avec un grand naturel.
Déçu par le manque d'intensité du récit, parsemé de scènes assez peu vraisemblables : la fin, notamment, part un peu en sucette... L'opposition entre Huppert et Herzi n'est pas inintéressante mais on peut préférer nettement ce qu'en fait Téchiné dans les "Les Gens d'à côté". Le personnage de Mina est au bord de la caricature. Pas au niveau des précédentes réalisations de la cinéaste.
Patricia Mazuy est une réalisatrice engagée dans le grand combat pour l'egalité hommes-femmes. Dans ce film, elle aborde le milieu carcéral sous un angle oublié : celui des épouses de prisonniers. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi jouent les rôles de deux femmes venant de milieux sociaux totalement distincts dont le seul point commun est d'avoir un conjoint emprisonné. Leur rencontre (bien que peu probable dans la réalité) sert de prétexte pour filmer deux souffrances et montrer que l'incarcération enferme également les épouses. Il est toutegois dommage que l'histoire manque de réalisme, tant pour ce qui est de leur rencontre, que de la solitude prétendue du personnage joué par Isabelle Huppert (alors qu'elle a tant d'amis) ou le oseudo-suspense final sans grand intérêt. On appréciera le traitement subtil de l'image et la confrontations de deux très grandes actrices aux univers pourtant très éloignés Un petit film réussi malgré quelques faiblesses.
Bien peu d’intérêt : un jeu d’actrices au départ et jusqu’à la moitié du film assez sympathique même si sans grand relief, car de fait le scénario se révèle particulièrement indigent. Comble de notre malheur : les 10 dernières minutes qui sont franchement les plus décevantes.
Rencontre transclasse vivifiante, mais sous les auspices d'une intrigue à suspens lénifiante. Mazuy nous invite à reconsidérer les rapports de classe dans le chemin solitaire – ici, via l'emprisonnement des maris respectifs. La situation que vivent les deux protagonistes agît en miroir microcosmique de la relation entre prolétaires et bourgeois.
Alma possède une propriété luxueuse et des leviers économiques efficaces ; elle vit de son patrimoine important, qu'elle fait fructifier, et du salaire généreux du mari. Mina, quant à elle, a à charge deux enfants, cherche un bien, un travail, puis offre sa force de travail à une chaîne de production répétitive et bruyante.
La fabrique de l'injustice naît du mythe méritocrate. Sauf à côtoyer les milieux mondains, on est aussi gênés que Mina devant les amis d'Alma, et devant sa démonstration de générosité que, dans le même temps, on sait sincère et désintéressée.
Un film qui aurait pu être très réussi s'il s'était dépris de sa partie thriller rabattue, et s''il avait assumé d'explorer plus en profondeur sa dimension sociale.
Bon film, bon suspense, un film français dont on sent qu'il a été inspiré par d'autres aussi, moins récents. Les deux actrices sont très bien choisies, l'une dans son rôle d'épouse bourgeoise désabusée, l'autre en victime qui tente de sauver son couple et sa famille. L'intrigue est parfaitement choisie pour ce duo d'actrices, avec une Hafsia Herzi qui va finir par prendre son hôte pour une imbécile sans même s'en rendre compte en mettant ainsi en avant sa propre bêtise, c'est tellement authentique. Au bout du compte, l'affaire va déboucher sur des solutions inattendues qui vont être de vrais tournants de vie pour tourner el dos à un passé devenu trop lourd et encombrant. Un bon moment de cinéma.
Grosse déception: la bande annonce, alléchante sur la confrontation de ces deux actrices ds leurs rôles respectifs de bourgeoise au grand coeur et d' immigrée résignée mais combattante, est en fait le meilleur du film avec ses punch line qui résument le film, pour son malheur! Scénario improbable, mise en scène approximative, interprètes engoncées, même Huppert, c'est dire! Quant à la fin, si on peut appeler ça une fin...
Grosse déception: la bande annonce, alléchante sur la confrontation de ces deux actrices ds leurs rôles respectifs de bourgeoise au grand coeur et d' immigrée résignée mais combattante, est en fait le meilleur du film avec ses punch line qui résument le film, pour son malheur! Scénario improbable, mise en scène approximative, interprètes engoncées, même Huppert, c'est dire! Quant à la fin, si on peut appeler ça une fin...
Isabelle Humbert nous a donné pour habitude d’effectuer des choix très pertinents quant aux films dans lesquels elle apparaît. Il n’en est rien ici et La Prisonnière de Bordeaux est décevant à plus d’un titre. Le scénario est sans imagination et ne dispose d’aucun ressort qui permet de maintenir l’attention du spectateur. Nous ne sommes pas dans l’indigence mais nous en approchons ! Le jeu d’Hafsia Herzi n’a pas évolué depuis sa récente apparition dans Borgo : monocorde, inexpressif. Aucune émotion ni sentiment ne passe par le regard ou l’attitude. Une musique, Une bande-son trop présente, trop forte, qui nous rappelle que pour accompagner les images la plus belle des musiques est quelques fois le silence. Mais certain.es metteur.se.s en scène ne l’ont toujours pas compris. Non plus que certains compositeurs. Côté technique ce n’est guère mieux avec une qualité d’enregistrement des dialogues absolument déplorable. Seule Isabelle Huppert tire son épingle du jeu, sans toutefois paraître totalement convaincue elle-même de l’utilité de ce film… que l’on oubliera vite.