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Christian RZ
44 abonnés
35 critiques
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2,5
Publiée le 16 décembre 2024
Une rencontre aussi improbable que l’intérêt que l’on peut porter à ce film, qui tient plus de la pochade qu’autre chose, malgré l’indéniable talent de ses deux principales interprètes
Parfois, cela fait vraiment de la peine de dire du mal d’un film et encore plus de ses actrices. Surtout quand l’une d’entre elles est la grande et talentueuse Isabelle Huppert, l’une des plus grandes comédiennes françaises à tous niveaux. Une artiste qui collectionne les grands rôles et les prestations impressionnantes depuis cinquante ans de « Elle » à « La Pianiste ». Mais, en retournant une nouvelle fois avec sa cinéaste du déjà fastidieux « Saint-Cyr », elle livre l’une de ses moins bonnes performances depuis des lustres. On a l’impression qu’elle n’a pas été dirigée et qu’elle ne savait pas sur quel pied danser (enfin jouer) pour incarner cette bourgeoise vaguement chabrolienne (pour se référer à un auteur avec qui elle a beaucoup tourné). Sa prestation est bizarre et déconnectée d’une scène à l’autre. Et ce n’est pas mieux en ce qui concerne sa partenaire de jeu Hafsia Herzi qu’elle retrouve juste après le film d’André Téchiné, « Les gens d’à côté », effacée et atone. On ne croit pas en leur relation pas plus qu’elles ne dégagent d’alchimie pour un film qui n’est pas plus pertinent d’ailleurs. En effet, « La Prisonnière de Bordeaux » est mauvais, raté et nous emprisonnent dans l’ennui sans jamais que celui ne nous quitte et il est bien difficile d’aller jusqu’à la fin!
Pourtant cette histoire de femmes de prisonniers qui s’attachent l’une à l’autre aurait pu donner lieu à un drame voire même une comédie sympathique et originale. Las, les séquences s’enchaînent mollement et « La Prisonnière de Bordeaux » ne raconte rien d’intéressant et nous plonge dans une léthargie proche de l’ennui duquel on ne sortira jamais. La mise en scène est triste, proche d’un vieux téléfilm poussiéreux d’une après-midi d’une chaîne câblée. Jamais le film ne parvient à captiver et son scénario n’a ni queue ni tête. Pire, le final enchaîne des séquences qui se contredisent les unes par rapport aux autres où les personnages ont des réactions illogiques dans des situations tout aussi ridicules les unes que les autres. Chapeau à une partie de la critique qui a trouvé ça bon et maîtrisé, à se demander si on a vu le même long-métrage. Un sommet d’ennui et de vide pour une histoire tout sauf captivante et crédible et sans conteste l’un des pires films de sa comédienne principale. Mais aussi l’un des plus mauvais films français sortis en salles cette année.
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Alma et Mina (Isabelle Huppert et Hafsia Herzi, impeccables) vivent dans le même pays mais n’appartiennent pas au même monde. La première est une bourgeoise habitant une somptueuse maison de maître bordelaise, la seconde enchaîne les petits boulots pour nourrir ses deux enfants. Elles ont pourtant un point commun : leurs maris respectifs sont en prison. Après une rencontre dans la salle d’attente de leur établissement pénitentiaire, elles vont nouer une improbable amitié. Si le film n’évite pas les maladresses, les incohérences et les lourdeurs – tout l’environnement autour du personnage incarné par Herzi sonne particulièrement faux – La prisonnière de Bordeaux nous réserve quelques belles séquences et la perspective plutôt séduisante d’une sororité qui libère, au-delà du statut social des protagonistes. Pourquoi pas.
Huppert ah la la toujours eu des rôles que je dirais de "victime" enfin souvent ses derniers temps au ciné. Et ben bim...devinez??? Malgré tout le duo tiens pas trop mal la route, le soucis réside dans le cliché habituel de la riche qui "s"éprend" de la petite banlieusarde à problème et qui ben au bout d'un moment cela partira en sucette. Peut importe comment même si les conversations feront que l'on sait ce qui va arriver. Dommage que la mère Huppert se retrouve pas en mode "sa va chier" cela aurait donné une petite saveur au film... là on suit le rythme et voilà c'est fini comme cela à commencé...tout doucement. Ensuite Herzi que dire elle à une expression et pas beaucoup plus, même quand elle sourit on dirait qu'elle est en dépression! Après pas de sa faute, elle est comme elle est hein. En plus je suis tatillon mais la scène du kebab "je prends pas la CB" et 2 secondes après il s'appuie sur sa vitrine avec le logo CB en gros...je n'ai pu que le voir!!!!!!! NOTE : 4/10
Malgré un casting prometteur, ce film n'a pas réussi à me convaincre. Les clichés du cinéma français (prisons, assassinats, etc.) sont une fois de plus exploités, sans réelle prise de risque. J'espérais un film plus audacieux, qui explorerait de nouveaux territoires cinématographiques.
Un film un peu trop sérieux mais où les actrices Isabelle Huppert et Hafsia Herzi excellent. Rapprochées au travers de leurs maris détenus dans la même prison, leur large différence de classe sociale s'efface par cette situation identique, pour créer une entraide toute en simplicité et vérité. Les mensonges du quotidien de l'une vont croiser l'intrigue policière de l'autre. La femme bourgeoise va se croire trahie alors que ce sera au contraire la voie de sa libération. Finalement, les deux femmes, sans le savoir, se seront libérées l'une l'autre de leur joug. Le scénario est bon, le jeu des acteurs pointilliste mais ça manque un peu de rythme, dommage. A voir déjà pour les actrices
C'est un très bon film, avec des défauts qu'on peut oublier, la musique en général et la chanson assez pénible qu'on nous inflige au début et à la fin et quelques faiblesses de jeu dans certains rôles secondaires. Peut-être certains éléments du scénario auraient pu être améliorés, ce qui se passe dans le dernier quart d'heure est un peu décevant. Mais le film a du style, dans la plupart des séquences l'action progresse avec force, Patricia Mazuy est inspirée et donne de l'allure à ce qu'elle filme, et, surtout, les personnages des deux femmes sont très attachants et supérieurement interprétés par deux comédiennes fascinantes, Hafsia Herzi qui avait fait des merveilles chez Kechiche, en particulier, trouve un rôle à la hauteur de son grand talent, et Isabelle Huppert ajoute une nouvelle réussite à une filmographie qui est une des plus solides de l'histoire du cinéma français (Pialat, Chabrol, Godard, j'en oublie de moins grands) et au-delà (Cimino).
Deux femmes de deux milieux très différents se rencontrent au parloir en allant voir leur maris prisonniers . Va naître une amitie entre elles et •••••
Voici un navet qui a couté beaucoup d'argent. Encore un film subventionné qui se fout du public mais ne s'intéresse qu'aux gros sous rapportés par le CNC et les Télés. IIsabelle huppert totalement refaite est pathétique.. Ils sont en train de tuer le cinéma français
Le début du film n'est absolument pas crédible, comment peut-on croire que la femme d'un riche médecin habitant une maison cossue puisse offrir l'hospitalité à une mère de famille et ses deux enfants qui manifestement appartient à un milieu social bien différent, au seul motif que toutes deux ont un mari en prison ? Et lui trouver un travail à l'hôpital où travaillait son mari ? Mais une fois qu'on a admis cela, on suit cette histoire avec un certain intérêt, même si on est souvent dans le cliché, surtout le personnage joué par Hafsia Herzi, qui spoiler: finit par voler sa bienfaitrice ....Le personnage joué par Isabelle Huppert est un peu difficile à suivre, on ne comprend pas toujours ses motivations, elle semble souvent près de basculer dans l'irrationnel. spoiler: Ce qu'elle finit par faire à la fin ....Les deux actrices sont très bien, mais il manque une psychologie des personnages un peu plus affinée, et également au film un manque de rythme. Mais l'ensemble n'est pas mal.
Huppert/Herzi : deux grandes actrices pour un résultat décevant! Ces deux femmes de détenus vont sympathiser au point que la deuxième, issue d'un milieu ouvrier, va emménager chez la première dans une grande maison bourgeoise, façon de combler aussi la solitude d'Alma/Huppert. La sororité est de mise entre les deux femmes mais il manque de fulgurances pour sublimer ce récit trop lisse. Patricia Mazuy insiste trop sur la différence de classes sociales au point, parfois, de tomber carrément dans la caricature. Une réelle déception car j'apprécie énormément ces deux actrices et j'espérais un passage de témoin entre ces deux générations, faute de quoi , on assiste à un film sans saveur.
Les actrices sont excellentes toutefois le scénario fait redite avec les nombreux films déjà vus. Les bons sentiments des biens pensants sont toujours un peu lourds.
A l'heure de la surpopulation carcérale, essentiellement masculine, de nombreuses femmes doivent faire face, seules, aux aléas de la vie. C'est ainsi que se rencontrent au parloir de la prison une riche bourgeoise, Alma, qui souffre d'une atroce solitude, délaissée par ses relations et prisonnière de son statut social en quelque sorte et une jeune mère, Mina, désespérée par les difficultés qu'elle doit surmonter pour rendre visite à son mari éloigné de pas moins 400kms. L'arrangement devient tout de suite évident et Mina vient s'installer chez Alma dont la vie va être totalement métamorphosée, s'improvisent jeune grand-mère.pour son plus grand bonheur. Donc, au delà de la sororité, ce film parle surtout de relations sociales et de" besoin d"humanité"., de l'enrichissement psychique qui en découle comme le montrera la fin du film. Les deux actrices du film ont encore une fois montrer leurs talents indéniables, sans jamais surjouer et interprétant leurs rôles avec un grand naturel.
Déçu par le manque d'intensité du récit, parsemé de scènes assez peu vraisemblables : la fin, notamment, part un peu en sucette... L'opposition entre Huppert et Herzi n'est pas inintéressante mais on peut préférer nettement ce qu'en fait Téchiné dans les "Les Gens d'à côté". Le personnage de Mina est au bord de la caricature. Pas au niveau des précédentes réalisations de la cinéaste.