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AZZZO
307 abonnés
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3,0
Publiée le 11 septembre 2024
Patricia Mazuy est une réalisatrice engagée dans le grand combat pour l'egalité hommes-femmes. Dans ce film, elle aborde le milieu carcéral sous un angle oublié : celui des épouses de prisonniers. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi jouent les rôles de deux femmes venant de milieux sociaux totalement distincts dont le seul point commun est d'avoir un conjoint emprisonné. Leur rencontre (bien que peu probable dans la réalité) sert de prétexte pour filmer deux souffrances et montrer que l'incarcération enferme également les épouses. Il est toutegois dommage que l'histoire manque de réalisme, tant pour ce qui est de leur rencontre, que de la solitude prétendue du personnage joué par Isabelle Huppert (alors qu'elle a tant d'amis) ou le oseudo-suspense final sans grand intérêt. On appréciera le traitement subtil de l'image et la confrontations de deux très grandes actrices aux univers pourtant très éloignés Un petit film réussi malgré quelques faiblesses.
Bien peu d’intérêt : un jeu d’actrices au départ et jusqu’à la moitié du film assez sympathique même si sans grand relief, car de fait le scénario se révèle particulièrement indigent. Comble de notre malheur : les 10 dernières minutes qui sont franchement les plus décevantes.
Rencontre transclasse vivifiante, mais sous les auspices d'une intrigue à suspens lénifiante. Mazuy nous invite à reconsidérer les rapports de classe dans le chemin solitaire – ici, via l'emprisonnement des maris respectifs. La situation que vivent les deux protagonistes agît en miroir microcosmique de la relation entre prolétaires et bourgeois.
Alma possède une propriété luxueuse et des leviers économiques efficaces ; elle vit de son patrimoine important, qu'elle fait fructifier, et du salaire généreux du mari. Mina, quant à elle, a à charge deux enfants, cherche un bien, un travail, puis offre sa force de travail à une chaîne de production répétitive et bruyante.
La fabrique de l'injustice naît du mythe méritocrate. Sauf à côtoyer les milieux mondains, on est aussi gênés que Mina devant les amis d'Alma, et devant sa démonstration de générosité que, dans le même temps, on sait sincère et désintéressée.
Un film qui aurait pu être très réussi s'il s'était dépris de sa partie thriller rabattue, et s''il avait assumé d'explorer plus en profondeur sa dimension sociale.
Bon film, bon suspense, un film français dont on sent qu'il a été inspiré par d'autres aussi, moins récents. Les deux actrices sont très bien choisies, l'une dans son rôle d'épouse bourgeoise désabusée, l'autre en victime qui tente de sauver son couple et sa famille. L'intrigue est parfaitement choisie pour ce duo d'actrices, avec une Hafsia Herzi qui va finir par prendre son hôte pour une imbécile sans même s'en rendre compte en mettant ainsi en avant sa propre bêtise, c'est tellement authentique. Au bout du compte, l'affaire va déboucher sur des solutions inattendues qui vont être de vrais tournants de vie pour tourner el dos à un passé devenu trop lourd et encombrant. Un bon moment de cinéma.
Grosse déception: la bande annonce, alléchante sur la confrontation de ces deux actrices ds leurs rôles respectifs de bourgeoise au grand coeur et d' immigrée résignée mais combattante, est en fait le meilleur du film avec ses punch line qui résument le film, pour son malheur! Scénario improbable, mise en scène approximative, interprètes engoncées, même Huppert, c'est dire! Quant à la fin, si on peut appeler ça une fin...
Grosse déception: la bande annonce, alléchante sur la confrontation de ces deux actrices ds leurs rôles respectifs de bourgeoise au grand coeur et d' immigrée résignée mais combattante, est en fait le meilleur du film avec ses punch line qui résument le film, pour son malheur! Scénario improbable, mise en scène approximative, interprètes engoncées, même Huppert, c'est dire! Quant à la fin, si on peut appeler ça une fin...
Isabelle Humbert nous a donné pour habitude d’effectuer des choix très pertinents quant aux films dans lesquels elle apparaît. Il n’en est rien ici et La Prisonnière de Bordeaux est décevant à plus d’un titre. Le scénario est sans imagination et ne dispose d’aucun ressort qui permet de maintenir l’attention du spectateur. Nous ne sommes pas dans l’indigence mais nous en approchons ! Le jeu d’Hafsia Herzi n’a pas évolué depuis sa récente apparition dans Borgo : monocorde, inexpressif. Aucune émotion ni sentiment ne passe par le regard ou l’attitude. Une musique, Une bande-son trop présente, trop forte, qui nous rappelle que pour accompagner les images la plus belle des musiques est quelques fois le silence. Mais certain.es metteur.se.s en scène ne l’ont toujours pas compris. Non plus que certains compositeurs. Côté technique ce n’est guère mieux avec une qualité d’enregistrement des dialogues absolument déplorable. Seule Isabelle Huppert tire son épingle du jeu, sans toutefois paraître totalement convaincue elle-même de l’utilité de ce film… que l’on oubliera vite.
Alama une grande bourgeoise, rôle destiné par nature à Isabelle Huppert ,rencontre au parloir d'une prison où son mari est incarcéré rencontre Mina femme femme d'un autre prisonnier lors d'un parloir. Mina interprétée par Hafsia Herzi est une femme avec deux enfants travaillant loin de la prison et d'un milieu social aux antipodes de Alama.
Les personnages étant posés reste a faire un film sur l'amitié qui s'installe entre ces deux femmes initié par la fréquentation d'un lieu commun la prison. Rencontre improbable entre une bourgeoise décalée et là Isabelle Huppert fait du Isabelle Huppert mille fois vu rien de nouveau limite caricatural. Hafsia Herzi elle est lumineuse dans ce film et est la seule raisin d'aller voir ce film qui est ennuyeux frôlant le grand n'importe quoi.
Un film de femmes militantes, parcours sociétal d'en bas et du haut. Amitié improbable qui va se construire au fil des visites au parloir des hommes. Qui est le plus en prison ? Inscription pour les visites, ballade sac de linge, assurer l'intendance, les enfants et l'amour... Hafsia Herzi et Isabelle Huppert jouent leur rôle respectif avec conviction leur solitude. Réflexion sur notre société, le sujet est sérieux, un drame en fait ! La sortie très proche de celui de Téchiné éteint un peu l'histoire de ces 2 femmes.
Je n'ai absolument pas aimé. Je vais au cinéma pour me distraire pas pour sortir déprimé en sortant. C'est bien joué mais allez-y pour avoir le bourdon en sortant.
Le nouveau film de Patricia Mazuy commence plutôt bien. On est à la fois intrigué et charmé par la rencontre entre la bourgeoise Huppert et la prolo Herzi (je caricature à dessein, car le film, d'une certaine façon, le fait aussi).
Malheureusement, le charme n'opère que quelques minutes. La mise en scène lourdingue, le scénario écrit avec des moufles (François Bégaudeau fort peu inspiré sur ce coup), l'invraisemblance des situations (la scène de cambriolage est l'une des plus ridicules vues depuis longtemps), le manque de connivence entre les deux actrices, l'accumulation de clichés et de caricatures, le manque de relief des personnages secondaires, rendent assez rapidement le film insupportable.
D'une comédie légère est pétillante, Patricia Mazuy passe à un thriller social auquel on ne croît pas : c'est un échec complet.
Un bon moment, le film se suit avec plaisir même si l'histoire est assez improbable. Le jeu des interprètes surpasse les stéréotypes et les clichés du film.