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islander29
829 abonnés
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3,0
Publiée le 29 août 2024
j’ai senti comme un passage de relai d’actrice à actrice...Isabelle Huppert passant le flambeau à Hafsia Herzi…..Une chose m’ a frappé, Isabelle Huppert sait parler aux gens, même si elle vit sur une autre planète ….Pour en revenir au film, peut être que la forme est trop classique, on ne peut pas dire « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » Ici pas d’ivresse, le film est très classique formellement, ( caméra téléfilm, musique minimaliste et simpliste)??Par contre c’est vrai qu’en dépit du scénario, le film raconte une vraie histoire, une histoire d’insertion, d’amitié pour des femmes dont les maris sont en prison….. Donc il faut peut être voir ce film pour le questionnement social et le couple d’actrice...à vous de voir…l’affiche est trompeuse je trouve
Patricia Mazuy livre ce qui est certainement son film le plus solaire, généreux et populaire, sans se départir de son acuité pour autant. L'amitié qu'elle imagine entre deux femmes de classes sociales opposées en est une de cinéma : haute en couleurs, bigger than life, portée par une mise en scène à la flamboyance discrète.
L’union rêvée d’actrices au sommet, Hafsia Herzi et Isabelle Huppert, fait virevolter le film d’un registre à l’autre. Les éclats de rire aussi bien que la tension du thriller viennent chahuter le mélodrame social, et Patricia Mazuy fait preuve d’une gourmandise partageuse !
Très belle histoire de femmes réalisé par Patricia Mazuy à qui l'on doit notamment Bowling Saturne ou Sport de filles. Duo Huppert - Herzi qui fait du bien !
Un excellent film de femmes, sur la sororité et les classes sociales, porté par deux actrices au sommet. Après le formidable BOWLING SATURNE, Patricia Mazuy confirme qu'elle est l'une des cinéastes françaises les plus passionnantes.
Excellent film. Bande son formidable. Très beau visuellement . Analyse des rapports de classe toute en subtilité.On se laisse embarquer dès le générique. Les deux actrices sont parfaites, même Isabelle Huppert qui d’habitude s’auto-caricature- ici est pleine de finesse. Hafsia Herzy toujours aussi intense.. On se laisse prendre par cette belle histoire d’amitié pourtant improbable.
Un calvaire. Ce dernier opus de Patricia Mazuy est une chape de plomb prévisible, mécanique faite pour martyriser le spectateur. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi font, en vain, des efforts surhumains. Elles sont toutes les deux barbantes et usées jusqu'à la corde. Mais le pire, c'est cette réalisation moisie, aigre, avariée qui ôte toute poésie et rend le film sordide et d'une laideur rarement atteinte.
A priori, Alma, une grande bourgeoise bordelaise, et Mina, une prolo de Narbonne, ont peu de chances de se rencontrer et, encore moins, de nouer des liens, sinon d'amitié, du moins de sympathie. Toutefois, le fait que ces deux femmes aient leur mari dans la même prison de Bordeaux et que Mina se soit trompée dans la date de la visite "parloir" à son mari peut arriver à créer les conditions d'une telle rencontre. Bien entendu les faits qui ont abouti à l'incarcération de Nasser, le mari de Mina, et de Christopher, celui d'Alma, étaient de nature très différente : un vol de bijouterie pour le premier, la mort de deux personnes fauchées par sa voiture alors qu'il avait un peu trop bu un soir de congrès pour le second, médecin réputé. Lorsque Alma accueille Mina chez elle pour qu'elle soit plus proche de la prison où croupit son mari, les différences de classe sociale apparaissent au grand jour, par exemple avec Cristina, la bonne d'Alma, qui se sent proche de Mina et qui se réjouit que cette française soit capable de reconnaître son accent tchèque, la patronne de la teinturerie où travaille Mina étant également d'origine tchèque. Par exemple lorsque des membres de la "bonne" société bordelaise, invités par Alma, prennent Mina pour une employée de maison fraîchement engagée. Il est dommage que ce film sur le sujet très intéressant des rapports entre classes différentes, film présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2024 et remarquablement interprété par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi, pâtisse d'un trop grand nombre d'invraisemblances.
Film vu en avant-première à l’UGC ciné cité. Les Halles. C’est l histoire d’une amitié improbable entre deux femmes que tout oppose et qui se rencontrent au parloir d’une prison, leurs conjoints respectifs étant détenus. C’est un film ouvert qui pose des questions sans toujours en donner les réponses et notamment celle de savoir qui est « la prisonnière de Bordeaux »…
Alma vit seule dans sa grande maison fortunée depuis que son mari chirurgien est en prison. Elle y rencontre Mina, une jeune mère, elle aussi rendant visite à son mari. Elles vont entamer une improbable amitié, touchante et étonnante. Le film, dévoilé à Cannes est drôle et tient surtout grâce à l’excellent duo formé par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi. C’est sympathique.
Où est passée la singularité du cinéma de Patricia Mazuy, son délicieux décalage ? Ici c'est au mieux léger, au pire vide, y compris cette pseudo-intrigue policière assez ridicule. Très très étonnant quand on voit la liste des coscénaristes. Et quelque chose m'a troublé : les rires des spectateurs, car chez moi pas l'esquisse d'une manifestation de joie. Probable que la dimension comique de ce qui est présenté comme un drame (J'ai quand même vérifié, on ne sait jamais) m'ait échappé. 1h48 d'un certain ennui donc, ennui ou absence d'investissement que j'ai cru percevoir jusque chez les deux têtes d'affiche du casting, pourtant rutilant sur le papier.
Le précédent film de Patricia Mazuy, Bowling Saturne, a marqué par sa noirceur et sa violence, voire choqué certains, et il est légitime que la cinéaste traite aujourd'hui, avec La prisonnière de Bordeaux, un sujet moins extrême, quoique le contexte de l'antagonisme de classes ne soit pas anodin. Seulement, il est abordé à travers la relation de deux femmes, d'âges et de statuts très différents, dont le seul point commun est d'avoir un mari en prison. S'engage alors, pour ces "amies de parloir", une relation qui évite soigneusement tous les poncifs, en jouant même, à l'occasion, entre une grande bourgeoise dépressive et une jeune mère issue des cités. Le film n'est dupe de rien, notamment des limites d'une amitié a priori incongrue. La trame policière qui innerve en partie le récit n'est en revanche guère probante et n'est pas loin de gâcher l'impression générale laissée par le long-métrage. Même sentiment pour le dénouement que l'on aurait peut-être aimé un peu plus original. Quoi qu'il en soit, l'interprétation constitue sans discussion le point fort de La prisonnière de Bordeaux. Le duo composé de Hafsia Herzi et d'Isabelle Huppert fonctionne à la perfection, la première aussi impeccable que d'habitude et la deuxième, au sommet de son art, indépassable dans un rôle riche en nuances et en ironie.
Porté par son duo d’actrices Huppert / Herzi, la relation improbable de ces personnages parvient finalement à trouver une tension intrigante. Plus classique que l’exceptionnel Bowling Saturn, le précédent film de Mazui