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    Mad God
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    Audrey L
    Audrey L

    552 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2023
    Mad God est une expérience, et ce n'est pas parce qu'on ne l'a subjectivement pas appréciée, qu'on ne vous recommande pas de la vivre. Au mieux, vous serez subjugué par ce mélange de sadisme assumé, d'animation en stop-motion qui a coûté tout de même 30 ans à Phil Tippett (superviseur des effets visuels pour quelques films populaires comme Jurassic Park, Star Wars, Starship Troopers, mais aussi pour la saga Twilight...), et de métaphore filée de l'Enfer (monstres ignobles, Première et Seconde Guerres Mondiales, esclavage...). Au pire, vous aurez, comme nous, fait quelques pas en-dehors de votre zone de confort, vous saurez ce que vous n'aimez pas dans le cinéma (pour nous : le pré-mâchage abrutissant de cette œuvre, qui ne nous fait pas réfléchir, mais rend notre dissertation à notre place... Le film de chevet pour les étudiants de cinéma de première année), bref, vous vous rappellerez au moins que le cinéma c'est aussi faire des rencontres qui nous déçoivent tout en nous apprenant à construire notre réflexion. On ne détestera pas fondamentalement ce Mad God (qu'on ne cesse de recommander depuis, "pour la science" comme on dit), lui adressant même un respect poli, pour la quantité de travail colossale abattue par le Monsieur pendant des décennies, et ayant fait l'effort de mélanger plusieurs formes d'art visuel pour varier un peu (animation en stop-motion, marionnettes, acteurs réels...). En revanche, là où Phill Tippett nous a perdu irrémédiablement, c'est sur son discours frontal, dénué de la moindre once de finesse, qui nous a fait passer 1h17 interminables. On soupirait à chaque image d’Épinal qui nous rappelait outrancièrement que "l'Enfer, c'est les deux Guerres Mondiales" : le gros plan sur la croix noire sur fond rouge (dans la carte au trésor, ce qui n'a rien à faire là, et nous sort donc de l'intrigue un instant), la Jeep, les tanks, le casque allemand, le masque à gaz, les gens qui hurlent au haut-parleur, les travailleurs sacrifiés, le docteur Mengele... On avait pourtant compris dès le tas de valises, reflets tristes et poétiques de vies qui se sont arrêtées là (mais c'est un tout autre film... Si un animateur épris de finesse et de belle dramaturgie nous lit...), mais non, Tippett pense qu'on a 4 ans, il surligne tout. A cela, il ajoute de grossiers effets sonores qui pensent aussi à notre place : il faut que le spectateur soit oppressé (alors mettons des cris saturants l'espace sonore), il faut que la scène de torture du docteur fou soit mal vécue par le spectateur (alors mettons un infernal "doing, doing, doing, doing..." en unique piste musicale... Au 137ème "doing", on était incrédule sur la patience de bouddhiste que demandait ce film, tandis que bon nombre de personnes se sont tout simplement levées pour fuir cette "doingerie" mixée à de laconfiture balancée gaiment sur les murs... Ah, finesse, ah maturité...). On se sera tiré (pas de la salle, on a des principes) de notre apathie lors de la scène de tirs entre les tanks, puisqu'on y reconnaît un lointain cousin des effets de Star Wars, que le petit bonhomme impassible qui traverse la tourmente comme si de rien n'était, ça nous plaît bien, et que Tippett a ajouté quelques paillettes aux explosions miniatures, ce qui est visuellement très beau. Il s'agit de la partie du milieu, soit le deuxième court-métrage, puisque Mad God est la réunion de trois courts éponymes déjà sortis, collés ensemble sans aucune idée de transition, ce qui ajoute au peu d'intérêt narratif qu'on y a trouvé : on passe d'une histoire à une autre totalement différente sans comprendre où sont les début et fin respectifs, on s'intéresse à une sous-intrigue et finalement on ne sait même pas ce qu'elle devient (la chasse au trésor ? Le petit bonhomme dans sa Jeep ? C'était le seul passage qui nous intéressait...), on a plus l'impression d'avoir vu un patchwork mal rapiécé qu'un film cohérent. Enfin, et on sait que beaucoup ne seront pas d'accord (on n'a pas les mêmes sensibilités), mais les scènes de sadisme comique nous ont blasé, avec une mention pour la scène de spoiler: l'éviscération "confiote" du Docteur qui nous a paru durer à l'infini (doing doing doing doing), et l'araignée qui mange la bestiole bariolée sous les yeux de son ami, on n'a pas ri
    ... On trouve cela plus que puéril, mais on sait que d'autres ont de l'appétit pour cela, alors : voyez vous-même. Pour notre part, Mad God est visuellement très beau, et représente une masse de travail d'un homme passionné qui nous force le respect, mais pour le reste : doing doing doing doing...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 753 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2023
    Mad God nous dégoûte de la première à la dernière minute par l’intérêt pris à la matière en transformation, à tout ce qui coule, vomit, écrabouille, dissèque à vif ; en cela, l’aspect grouillant du microcosme proposé, qui réussit à tirer une homogénéité d’un agrégat de pièces détachées hétéroclites, semble être la condition nécessaire à notre immersion dans un no man’s land qui interroge l’humanité ainsi que les puissances de destruction et de création à l’œuvre dans l’univers – en témoigne la projection ultime dans le macrocosme. Ainsi, Phil Tippett rappelle que la finalité de l’animation est d’« animer », de donner un souffle à ce qui n’en a pas ou plus, en l’occurrence ici aux dernières formes vivantes que l’industrialisation galopante ne cesse de broyer : il refuse la singularité de la matière humaine, confondue avec l’animale et exploitée comme toutes les autres (métal, ciment, paille…), c’est-à-dire écrasée, brûlée, noyées, pulvérisée, décapitée. Il prend soin de représenter les fluides qui entrent et sortent du corps : les créatures défèquent un peu partout tout le temps, vomissent, perdent beaucoup de sang ; elles ne parlent pas, communiquent dans la douleur, et les quelques paroles prononcées en anglais, en italien ou en français ne sont que des vectrices de violence.
    Pourtant, au plus profond des êtres se trouve un trésor, dégradé lui aussi en pièces de monnaie et bijoux, que sort des entrailles un chirurgien sadique ; même le nouveau-né, entité monstrueuse, est ravi par le croquemitaine aux allures de médecin de la peste, avec son masque en bec de corbeau, pour être pressé et transformé en poussière dorée. Nous retrouvons là la notion d’alchimie et la dynamique de création et de destruction, revisitée par un artiste qui se met en scène de façon excentrique ; car la noirceur générale ne doit pas voiler l’ironie mordante : nous empruntons la yellow brick road du magicien d’Oz, protégée des regards indiscrets par des pavés noirs, nous croisons deux personnages jouant aux cartes et buvant le thé dans un service en porcelaine, inspirés de Lewis Carroll etc. Le film est ainsi un cimetière de références, et ces horribles visions empruntent pour l’essentiel à la religion juive : le Lévitique est cité en ouverture, le Créateur porte une kippa, l’amoncellement de valises ou la dissection des corps pour en extraire leurs richesses font écho à la Seconde Guerre mondiale, la composition de certains plans évoque les peintures de Felix Nussbaum. Il mobilise une histoire de l’art allant de Jérôme Bosch à Otto Dix en passant par les statues orientales – qu’il range à côté d’un porc géant coiffé d’une toque de cuisiner ! – et les installations d’art contemporain, représentant le gémissement d’un bébé par écrans interposés ; il jette au sol la statue de Beethoven, place dans une casse son robot ED-209 conçu pour RoboCop (Paul Verhoeven, 1987) et sur une table d’opération une créature poilue tout droit sortie de Star Wars, deux licences pour lesquelles Tippett avait signé l’animation stop motion.
    Ce faisant, il compose un cauchemar apocalyptique aux antipodes des utopies colorées du divertissement d’animation contemporain, avec ses personnages bavards aux grands yeux attachants et ses scénarii cousus de fil blanc. Dans le cas de Mad God, le scénario se limite à une mission manquée, et les yeux, organes omniprésents, évoquent tantôt le regard du créateur, scientifique fou qui prête son nom au film, tantôt la pulsion scopique d’un spectateur figuré par une foule hilare devant les sévices du héros, scène qui offre une mise en abyme pertinente, tantôt la posture de témoin du personnage principal qui circule tant bien que mal parmi le chaos ambiant, et par les yeux duquel nous découvrons et endurons ce monde aux reflets du nôtre. Bien plus déstructuré que Metropolis (Fritz Lang, 1927), comme l’atteste la dispersion de la carte en petits morceaux, plus radical encore que le déjà radical 9 (Shane Acker, 2009), Mad God donne vie à une dystopie terrifiante, curieusement hors du temps, qui réactualise les visions totalitaristes et anarchiques d’artistes tels que George Orwell (1984), Alan Moore et David Lloyd (les albums V for Vendetta publiés en 1982 et 1990).
    Redzing
    Redzing

    926 abonnés 4 299 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    Méconnu du grand public, Phil Tippett a acquis une solide réputation dans le monde des effets visuels. Surtout grâce à son travail dans la stop motion, en particulier sur la trilogie « Star Wars » (les célèbres AT-AT de « Empire Strikes Back », c’est lui !). Puis des contributions notables à diverses animations CGI, telles que dans « Starship Troopers ». Etonnamment, on cite peu qu’il a été également réalisateur sur le gros navet qui tache « Starship Troopers 2 »…
    Et voilà qu’il parvient à sortir (en salles dans certains pays !) son projet chéri, « Mad God ». Un long-métrage à la gestation longue et houleuse, étalée sur près de 30 ans. J’ignore si le contenu du film est censé refléter la difficulté à le produire, toujours est-il que l’on a affaire à un OVNI électrochoc.
    Le film est une sorte de trip infernal, dans une atmosphère absolument cauchemardesque. Violences, tortures, sadismes, créatures étranges, fluides corporels en tous genres composent cet univers sans espoir, réservé à un public capable d’encaisser une telle noirceur. D’autant plus qu’il n’y a pas réellement de récit (pas de dialogues, pas de héros, pas d’objectif), clairement le gros point faible de l’œuvre.
    Ne durant que 1h23, « Mad God » affiche ainsi quelques longueurs. Si bien qu’il aurait peut-être été plus judicieux d’en faire une série de courts-métrages.
    Néanmoins, le film en met plein les mirettes. La stop motion est incroyable, qu’il s’agisse des mouvements des personnages, des déplacements de caméra, ou de la crédibilité et du détail avec lesquels cet univers s’agite. Le tout avec une créativité qui parait sans limite dans les trouvailles visuelles, en particulier dans le premier acte. Cela rappelle le talent de Ray Harryhausen, aussi brillant à inventer des monstres qu’à les animer.
    Avec en prime un propos simple mais brutal (la guerre, c’est moche) qui donne un peu de sens à cet océan fourmillant de noirceur.
    FaRem
    FaRem

    7 427 abonnés 8 818 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juillet 2022
    Phil Tippett s'était déjà essayé à la réalisation avec "Starship Troopers 2", ce qui n'avait pas été une grande réussite. Pour son deuxième long-métrage, il nous propose une immersion dans son univers glauque avec une adaptation de sa série de courts-métrages du même nom. Spécialiste de l'animation en stop-motion, il nous fait suivre un personnage masqué qui se rend dans un monde souterrain ressemblant à l'enfer où tout est détruit, tué ou exploité. Un univers monstrueux avec des scènes censées être dérangeantes, mais qui ne le sont pas. C'est visuellement très impressionnant surtout quand l'on sait comment c'est fait, mais contrairement à des scènes de tortures ou autres en prises de vue réelles, "Mad God" ne parvient jamais à nous faire ressentir l'horreur de la situation. Je suis admiratif de l'univers créé par Phil Tippett et par toutes les heures de travail et détails qu'il a mis dans son film, mais j'ai quand même trouvé ça ennuyeux. Encore une fois, c'est bluffant visuellement, mais ça ne raconte rien même s'il y a quelques messages ici et là. Pour avoir vu les courts-métrages du monsieur, je pense que c'est un format plus adapté à son art. Après, le film a été très bien accueilli et tant mieux pour lui, car ça récompense son immense travail, mais ce n'était pas du tout fait pour moi.
    Dx M.
    Dx M.

    54 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2022
    Pas mal... Film expérimental sans dialogue et sans histoire... Juste un enchaînement d événements loufoques (une descente) ds un univers cauchemardesque dans lequel tous les monstres sont tous aussi débiles les uns que les autres... Je mets 3 étoiles pour le travail sur les décors, le lore et la stop motion qui a duré plus de 30 ans pour le réal... Par contre comme il n y a pas d histoire, il n y a d émotions et c'est le vide astral de ce côté là... Même si ça dure 1h20 j'ai cru que ça durait 2h30... Là où par ex dans L étrange Noël de Mr Jack il y a cette profondeur émotionnel en plus d'un univers unique ici c est juste creux avec une belle esthétique morbide... Peut être sous acide on peut se mettre à délirer sur l histoire... A voir...
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Mad God n'a ni queue, ni tête c'est une pure démonstration de force malsaine, une éructation malaisante, un glaviot à la beauté du Monde. Une visite dans les cercles de l'Enfer de Dante sans sa poésie maladive. Juste un amas de viscères, de larves, de cris d'enfants qui d'auto-satisfait de sa propre morbidité. Un film avarié.
    Acidus
    Acidus

    621 abonnés 3 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Phil Tippett est un grand nom des effets spéciaux au cinéma. Il a bossé entre autres sur les premiers "Star Wars", sur la saga "RoboCop" ou encore Jurassic Park. Excusez du peu ! Mais parallèlement à sa prestigieuse carrière au service de grands cinéastes, Tippett bosse sur un projet qui prendra le nom de "Mad God" ; un projet vieux de trente ans.


    Et que dire du résultat ? Une prouesse visuelle et technique ! "Mad God" est un film d'animation en stop-motion. Outre le travail titanesque sur la-dite animation (très fluide avec de splendides effets optiques), on peut saluer la direction artistique et l'imagination débordante de l'auteur. Ce dernier nous livre un monde glauque, sombre et gore au bestiaire fourni, sorte d'antichambre de l'Enfer. Pourvu qu'on aime ce genre d'univers et de délire cinématographique, on ne peut qu'être séduit. Une bonne ambiance prend forme tout au long du film avec, en plus de l'image, une excellente B.O..


    Le style reste très expérimental avec un scénario ( sans dialogues) dont j'admets ne pas avoir saisi grand chose. Pas grave, l'atmosphère hypnotique fonctionne bien et malgré quelques longueurs, on est séduit par cet OVNI cinématographique.
    Guillaume
    Guillaume

    90 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2022
    Visuellement bluffant voir hypnotique, ce film d'animation reste néanmoins délicat à appréhender, particulièrement dans sa première demi-heure.
    Son contenu intrigue, dérange parfois, interroge toujours. Bon nombre de messages y sont probablement cachés, mais seul un public (très averti) les saisira. Pour ma part, je suis souvent resté à quai...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 196 abonnés 7 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles - 1977, Indiana Jones et le Temple maudit - 1984, RoboCop - 1987, Chérie, j'ai rétréci les gosses - 1989, Jurassic Park - 1993 ou encore Starship Troopers - 1997), Phil Tippett se lance dans la réalisation et nous offre une œuvre résolument bluffante, voir sidérante.

    Mad God (2021) est une œuvre qui a bien failli ne jamais voir le jour et pour cause, sa gestation relève du miracle ! Le tournage ayant débuté au début des années 90 avant d’être abandonné en 1994, il faudra attendre le début des années 2000 et un crowdfunding pour qu’il se décide à reprendre son travail pour le finaliser une bonne fois pour toute. Un tournage (mis bout à bout) qui aura duré près de 30ans et s’avère être d’une beauté sans égale.

    Aucune major ne croyait en son film, personne ne voulait le financer, vu le temps et l’argent que cela nécessite de mettre en chantier un film quasi intégralement réalisé en stop-motion, d’autant plus que le film avait peu de chance d’être rentable via une exploitation en salles car non destiné au grand public mais essentiellement à un public de niche, il avait bien du mal à mettre en chantier son projet. Mais son abnégation aura eu raison de lui et le résultat vaut tous les sacrifices et l’énergie qu’il aura insufflé dans son film.

    85min durant lesquelles on hallucine bouche-bée devant le résultat, le film est d’une telle richesse visuelle et en même temps, c’est tellement riche en détail que le résultat frise parfois l’indigestion (à tel point qu’il nécessite plusieurs visionnages pour pouvoir pleinement apprécier tous les détails). Entre onirisme, fantaisie, post-apocalypse & dystopie, le film enchaine les plans en stop-motion, animation, time-lapse avec des séquences tournées en prises de vues réelles (avec de vraies acteurs).

    Une œuvre complètement barrée, oscillant entre l’horreur, le gore (et ses innombrables liquides corporels) et le surréalisme, sans nul doute que ce film ne plairait pas au plus grand nombre, mais il faut bien le reconnaître, visuellement et techniquement parlant, ce film est tout bonnement une gifle, que dis-je, une salade de phalanges en pleine gueule !

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2023
    Une plongée en enfer ! Tel est le projet du second long-métrage en tant que réalisateur de la légende des effets visuels Phil Tippett après l’oublié Starship Troopers 2 : Héros de la fédération. En effet, ce film en stop-motion (malgré quelques rares plans avec des comédiens réels) que Tippett a mis 30 ans à réaliser montre un univers effrayant de bout en bout où la narration est quasi-inexistante et qui ne contient presqu’aucun dialogue. Le but de Tippett semble être celui d’écœurer son spectateur par ce qu’il montre mais aussi par son traitement visuel et sonore. Mad God peut être considéré comme une œuvre presqu’expérimentale (on pense entre autres au Eraserhead de David Lynch). Si on peut difficilement considérer le film comme étant agréable à suivre, il est impossible de ne pas le trouver formellement impressionnant et on est obligé de reconnaitre l’imagination constante dont Tippett fait preuve.
    selenie
    selenie

    5 453 abonnés 6 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Un individu s'enfonce littéralement dans un monde souterrain où toutes les horreurs du monde sont réunies. Un monde post-apocalyptique où les pires films d'horreur serait réunis. Attention aux âmes sensibles ! On reste fasciné par la créativité de l'artiste, les techniques utilisées, la richesse visuelle qui ne peuvent que passionner les cinéphiles. Mais on se demande quand est-ce que l'histoire va vraiment démarrer. Il faut attendre 45mn pour que le récit évolue enfin, c'est long sur tout quand le film ne dure que 1h25. Le film se fait légèrement moins sombre et on décèle toutes les métaphores que le cinéaste sèment avec de gros sabots entre le symbole de l'Enfer et surtout les parallèles avec les guerres mondiales. Pas de jump-scare, de sursaut ou de recherche de sensation d'angoisse, c'est juste une accumulation de vision d'horreur pour choquer et apporter du dégoût ; c'est réussi assurément. Le film est donc une réussite épatante d'un point de vue technique et visuel, mais il reste un film très expérimental, il pêche par une narration fantôme, une intrigue simpliste, du trash trop gratuit. Dans le genre on lui préférera donc et de loin "Junk Head" (2022).
    Site : Selenie.fr
    Stargate
    Stargate

    256 abonnés 2 872 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2022
    Voilà sans doute ce qu'il se passe lorsqu'on a un esprit à la fois inventif et malsain et que l'on prend de la drogue. Beaucoup de drogue.
    Si vous voulez observer la vision de l'enfer de quelqu'un, c'est la production idéale.
    Appréciant le travail visuel - pas pour le côté violent, sanglant, je dirais même dégueulasse de ce que l'on voit mais pour le travail sur les mouvements, à la Robot chicken -, je n'en ai pas apprécié le sens (l'absence). Inclassable.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    105 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Bien à l'abri dans sa cloche de plongée, un soldat est envoyé au fin fond d'un univers infernal peuplé de créatures repoussants où chaque palier renferme des horreurs différentes. À la recherche d'un endroit spécifique dans ce labyrinthe dégoutant rempli d'organes et de sang, il est témoin d'atrocités sans jamais intervenir. En salle le 26 avril.

    spoiler: Mad God fait partie de ces films qui ne s'encombrent pas d'une histoire à raconter et qui cherchent à toucher le spectateur par le visuel et le son. Même si la musique est étonnamment douce et agréable, tout est fait pour écorcher nos yeux pendant la séance : organes, sang, violence, fluides corporels de toutes catégories, Mad God est Franchement dégoutant à regarder et m'a provoqué quelques nausées. Je ne suis pas client de ce type de divertissement, qui devient de plus en plus présent (les crimes du futur, After Blue, Nightmare Alley...).
    Silbano S
    Silbano S

    7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2023
    Le film aurait été genial si il y avait un minimum de scénario et un sens. Dommage car la c'était d'un ennui profond...
    Czer A.
    Czer A.

    4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2023
    oui le film est réalisé par Phil terett, oui il est irréprochable techniquement, oui c'est très beau ou plutôt les décors sont très réussis ainsi que les costumes et les charadesigns sont très inventifs. Mais il en reste un film pas du tout agréable à suivre, on interprète l'histoire comme on peut, il y beaucoup trop de longueur même si la contemplation n'est pas un défaut mais le film est pénible. l'effet de malaise n'est pas réussi le film reste juste ennuyeux, il a au moins le mérite d'exister et de proposer quelque chose.
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