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pavillon-amiral
9 abonnés
12 critiques
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4,5
Publiée le 12 mai 2024
J’adore ces moments où on entre dans une salle sans trop savoir pourquoi, et on en ressort en brûlant d’envie de dire à tout le monde autour de nous qu’on a vu un film incroyable ! "Les trois fantastiques" fait partie de ces films-là. Il est hyper réussi, du scénario à l’image, du jeu impeccable des interprètes à la musique qui m’a prise aux tripes sur la fin… en passant par les costumes, les décors. Un film plein d’énergie, celle que certaines personnes aperçues dans le film n’ont plus (les personnes en proie aux luttes sociales et à un combat malheureusement perdu d’avance). Alors on suit ces 3 gamins dans leurs aventures a priori banales (ils veulent partir en colo, les parents n’ont pas tous les moyens, alors ils vendent des brownies) avant de basculer dans… non je ne vais pas spoiler ! Il faut aller le voir pour le vivre ! En tout cas, je ne m’attendais pas à ça. Cerise sur le gâteau, l’échange entre le réalisateur Michael Dichter et le public après la séance : il est super drôle, sympathique, il s’intéressait aux avis des gens de la salle, il était là pour recevoir autant que donner. Ça m’a fait aimer le film encore un peu plus, parce qu’il ressemble à ce réal : il ne se prend pas la tête, il a de l’énergie et un regard doux sur les choses dures de la vie.
Plus qu'un teen-movie, cette histoire d'amitié frôle également avec le genre thriller et le cinéma social pour mieux insister sur la notion de loyauté. Les excellents Emmanuelle Bercot et Raphaël Quenard sont au casting des "Trois Fantastiques". Et pourtant ce sont Diego Murgia, Jean Devie et Benjamin Tellier qui crèvent l'écran. Ce trio d'adolescents de 13 ans va vous bouleverser.
Une petite pétite, ce film ! J'ai adoré être surpris, malmené, accroché à mon siège ! Je craignais que ce soit un drame naturaliste français, on en est bien loin. C'est un film que le cinéma indépendant américain serait fier de compter dans ses rangs. Les ados sont super bien dirigés, celui qui tient le film (Diego Murgie) est incroyable. J'ai vu qu'il avait gagné un prix d'interprétation à St Jean de Luz, c'est carrément mérité, il arrive à tenir tête à Raphaël Quenard, ce qui n'est pas un mince exploit ! Un seul regret : celui de savoir qu'on ne pourra pas retrouver ces 3 personnages attachants dans un autre film, le réalisateur ayant dit à l'avant-première où j'ai vu le film qu'il voulait en rester là avec eux et laissez l'imagination des spectateurs faire le reste. Un réal à suivre !
Régénérer le Teen Movie, tout en respectant la plupart de ses codes, voilà qui est une saine ambition et un pari en grande partie réussi par l'Américain Riddle of Fire, riche en fantaisie. Avec Les trois fantastiques, Michaël Richter s'est visiblement fixé une autre ambition, l'insouciance du début du film se muant peu à peu en quelque chose de bien moins conciliant et même de tragique. Le long-métrage est situé du côté de Sedan, avec pour toile de fond une fermeture d'usine et un contexte social plus que difficile. Ce sont les Ardennes sans Champagne, avec la sinistrose pour compagne. Drôle d'endroit pour un film d'apprentissage, qui semble d'ailleurs progressivement contaminé par une atmosphère délétère. Le réalisateur, Michaël Dichter, ne lésine pas sur l'action ni sur le suspense, poussant l'invraisemblance assez loin, spoiler: mais échoue en grande partie à faire cohabiter l'évocation des liens amicaux de son trio juvénile avec un sujet comme le harcèlement scolaire, par exemple, ou, plus léger, l'amorce d'une romance amoureuse. Si les acteurs adolescents sont parfaits, leurs aînés, malgré tout le talent de Raphaël Quenard et de Emmanuelle Bercot, ont du mal à faire exister des personnages bien trop schématiques pour y adhérer. En s'éloignant de son genre originel, Les trois fantastiques ressemble à un essai intrépide mais dont les ingrédients ne fonctionnent pas avec la même acuité et se marient difficilement.
Honnêtement, j'ai été un peu déçu car je m'attendais à mieux. Déjà, il faut se le dire, c'est surjoué à certains moments et un peu trop à mon goût. Ensuite, beaucoup de choses sont irréalistes et ça rend le film peu crédible. Et puis, c'est assez répétitif sans pour autant être ennuyeux car il y a du rythme malgré tout. Raphaël Quenard est bon comme à son habitude mais un poil en dessous de ses autres prestations. Il faut avouer cependant que c'est assez touchant et que l'on fini par s'attacher aux protagonistes. La bande originale est pas mauvaise mais quelques fois dans le cliché elle aussi. C'est pas que j'ai trouvé nul car il y a des bons et des mauvais points mais quand même, en 2024, je pense qu'on peu faire mieux selon moi. 11/20.
Un film qui vous prend aux tripes !!! Les trois jeunes (fantastiques!) acteurs crèvent l’écran, et cerise sur le gâteau, nous avons du grand Raphaël Quenard. À voir absolument !
A vu « Les trois fantastiques » premier film de Michaël Dichter. Max (Diego Murgia excellent), 13 ans, a deux amis auxquels il est est très lié (les 3 fantastiques) une mère dépressive totalement absente (Emmanuelle Bercot) et un frère plus âgé qui sort de prison (Raphaël Quenard), de plus il habite une petite ville grise des Ardennes dont la seule entreprise est en passe de fermer définitivement. Tout cela fait beaucoup pour le même adolescent. Max est gentil, serviable, bien élevé, fidèle en amitié. « Suivra-t-il la trace de ses deux amis où celle de son frère délinquant ? » semble nous proposer avec naïveté le scénario dont le déterminisme social est un des sujets (mal) abordé. Indéniablement des idées de mise en scène mais à vouloir embrasser trop de sujets souvent survolés (la fermeture de l’entreprise, la dépression de la mère, l’amitié entre collégiens, la peur de l’avenir, la délinquance, la ré-insertion, internet, le harcèlement scolaire…) le film s’éternise et se perd un peu (beaucoup). Dichter veut mélanger les différents genres teen movie, suspens, film social et le drame (sans éviter les invraisemblances)… il aurait mieux valu recentrer tout sur le trio de copains qui donne son titre au film, quand bien même nous ne savons pas grand chose de cette amitié. Les trois adolescents sont très bien interprétés, Raphaël Quenard commence à s’enfermer dans les rôles de marginaux beaux parleurs, Emmanuelle Bercot est tout aussi absente que la mère. Les différents éléments ne donnent pas d’homogénéité au film qui perd de son intérêt au fur et à mesure. Michaël Dichter est indéniablement un metteur en scène intéressant à suivre ce qui n’est pas le cas du scénariste trop brouillon et loin d’être fantastique, Michaël Dichter.
Le film débute comme un teen movie sympa où trois meilleurs amis tentent de profiter malgré la gangrène sociale qui polluent la vie quotidienne dont une ultime fermeture d'usine semble être le coup de grâce du secteur. Le premier bon point est qu'ils ne sont ni des victimes de base, ni des caïds ou des cas sociaux ils sont dans la "norme" et ne se distinguent donc pas spécialement dans leur collège. Par contre le cinéaste s'applique à montrer le déclin social de la région, une ville peu modernisée, une mère déprimée, une grève sociale à l'usine, une colo pour les riches... etc... Mais le trio qui pense être les meilleurs amis du monde avec tout ce qu'y en découle va s'avérer peut-être pas si solide que ça, une frère qui sort de prison arrive et déclare d'ailleurs que "rien ne vaut la famille !" Un grand frère qui a devenir très vite le grain de sable d'un engrenage, Le scénario est très bien écrit, mêlant habilement le teen movie et le polar, virant tout aussi insidieusement de la teen comedy vers le drame. Michael Dichter signe un premier film maîtrisé et solide, auquel il manque pas grand chose (peut-être une grève sociale trop accultée ?! ou un grand méchant en solo pas assez menaçant pour ce grand frère) pour être un excellent film. Un très bon moment. Site : Selenie.fr
A voir la proportion de critiques 4 et 5 étoiles et leur poids écrasant à l’heure où j’écris, menant à une moyenne (pondérée) de 3,8, la salle aurait dû être bien remplie en ce premier dimanche après-midi de sortie nationale. Ce n’était pas le cas. Je vais donc contribuer modestement à faire baisser la moyenne. Il y a des films comme ça où ça n’accroche pas. Le spectateur reste extérieur au récit (moi en tout cas !). Tout le contraire de ce que vantent les critiques dithyrambiques. Trafic de drogue, harcèlement scolaire, désespoir ou drame social avec toute la vie économique qui s’en va (la menace de fermeture définitive de la seule usine du coin) voilà pour les ingrédients de base, moches et noirs, du scénario. La mise en scène et l’interaction de tout ça ne m’ont pas convaincu. M’ont même plutôt ennuyé. La qualité de diction, d’articulation et d’élocution des ados, ce n’est pas ça ! Il faut y penser dans le casting car, à défaut de prérequis, ça se travaille.
J'ai été un peu déçue, en dépit du talent de Raphael Quénard et Emmanuelle Bercot. Les jeunes acteurs étaient présents, mais il m'a manqué un souffle. Les Ardennes que j'ai connues ont été effleurées, l'intrigue est alambiquée et parfois invraissemblable, les ados et la vie au collège peu attachants.
Max, Vivian et Tom sont inséparables. Elèves en classe de quatrième, ils vivent dans une petite ville des Ardennes frappée par la désindustrialisation. Pollux, la grande entreprise locale, est au bord de la faillite. La mère de Max (Emmanuel Bercot) y a travaillé avant d’en être licenciée ; celle de Vivian, syndicaliste, y mène une résistance qu’on sait perdue d’avance ; les parents de Tom en revanche sont d’un milieu plus aisé. Les trois amis économisent pour pouvoir partir ensemble en voyage scolaire. Mais leur solidarité sera mise à rude épreuve par la libération conditionnelle de Seb (Raphaël Quenard), le frère aîné de Max, perdu par ses mauvaises fréquentations et les embrouilles dans lesquelles il est sans cesse englué.
Etait-ce le cadre, rural et estival ? l’arrière-plan sociétal ? les personnages adolescents ? J’augurais de ces "Trois Fantastiques" un produit dérivé de "Nos enfants après eux", le prix Goncourt 2018 de Nicolas Mathieu, le portrait d’une France périphérique touchée par la crise, à travers celui de sa jeunesse. Je me trompais. "Les Trois Fantastiques" tire plutôt du côté de "La Guerre des boutons" ou de "Stand By Me", ou tout récemment de "Riddle of Fire", des films mettant en scène une joyeuse bande d’enfants embarqués dans de folles aventures.
Il faut certes mettre au crédit de ce premier film un scénario solidement charpenté, à la fois cohérent et rebondissant, qui m’a tenu en haleine tout le film durant. Mais cette qualité une fois reconnue, je ne vois pas grand-chose à mettre à son actif. J’ai trouvé très artificiel le jeu de ces jeunes acteurs – à la différence par exemple de celui des premiers rôles des Pires. Je n’ai pas été ému par leurs personnalités ni par leurs mésaventures. Je suis resté extérieur à l’intrigue, aussi bien ficelée fût-elle. À noter la présence au générique d’Emmanuelle Bercot, toujours juste, et de Raphaël Quenard, l’espoir qui monte qui monte…
Et si ce film était une extension à l'univers de Life is Strange. C'est certainement ce que vont se demander les fans de cette saga. En tout cas ici, nous sommes loin des Goonies comme essaye de le vendre certaines publications. L'on est plus entre MUD et certains films japonais ou belges un peu âpre sur la jeunesse. Diego Murgia, Jean Devie et Benjamin Tellier, les trois jeunes acteurs sont tous très bons dans des couleurs différentes. L'ambiance de petite villes industrielle paumée, avec sa petite forêt et ses usines à l'abandon est bien restituée. Et la vie scolaire est des plus authentique. C'est un vrai coup de cœur pour moi. Même si c'est un film qui n'a pas la fantaisie de La Petite Bande, par exemple. En tout cas c'est un sans faute avec une histoire qui ne choisie à aucun moment la facilité. Ah et puis Raphael Quenard est impeccable...et la musique de ce film est à ranger à côté des compositions de Jonathan Morali. Et elle est très belle et elle est d'Hugo Gonzalez-Pioli.
C'est un teen movie? ou un film sur la réinsertion? ou sur le harcèlement scolaire? Le scénario de rebondissements en rebondissements est très confusant : l'ado1 spoiler: est harcelé à cause de l'ado2 spoiler: qui vole à cause du grand frère ... L'ado1 spoiler: récupère le pistolet du grand frère en possession de l'ado2. L'ado3 spoiler: récupère le sac envoyé par l'ado2 et l'ado1 spoiler: se vengera suite au harcèlement . Et l'émotion s'envole au profit d'une intrigue de situation. QUENARD fait du QUENARD et BERCOT est très discrète... Mouais!